Ben oui, parce que ça fait quand même longtemps… trrrès longtemps que je n’avais pas fait de Kro. Notez qu’il ne s’est pas passé tellement de choses. On a mangé quelques fraises du jardin, de la roquette, des épinards, on a replanté des radis, des salades…
On a tué des saloperies de pucerons bouffeurs de fleurs, vaporisé de la bouillie bordelaise…
On a planté des potimarron, et des melons.
Bref, nous avons été amenés à aller plusieurs fois sur Internet pour prendre des conseils et plusieurs fois, nous avons trouvé que Rustica était de bon conseil… alors, finalement, Lotin a fait le pas… Nous sommes abonnés à Rustica.
Ca nous a fait un peu bizarre, on ne se croyait pas cible de ce genre de magazine… et quand on a regardé la liste d’intitulés, pour l’adresse d’abonnement, on a douté.
J’espère qu’il a souscrit l’abonnement au nom de M. le Chat-Noine.
Pirate des caraïbes : La fontaine de Jouvence, de Rob Marshall avec Johnny Depp et Penelope Cruz
La défense Lincoln de Brad Furman avec Matthew McConaughey, Marisa Tomei et Ryan Philippe
Minuit à Paris de Woody Allen avec Owen Wilson, Rachel MCAdams, Marion Cotillard et Michael Sheen
Pirate des caraïbes : La fontaine de Jouvence, de Rob Marshall avec Johnny Depp et Penelope Cruz
On remet le couvert encore une fois, avec le beau pirate fantasque, des bateaux, de la magie noire, une jolie fiancée du pirate et pas du tout les même acteurs. Le dernier opus avait viré franchement « fête foraine » sur le début, même s’il y avait 2-3 trouvailles marrantes ou jolies à la fin.
Je n’étais pas très confiante pour cette énième chasse au trésor.
Bien sûr le sénar est attendue, mais il y a un peu plus de dialogues et de personnages, et moins d’acrobatie sans queue ni tête. On voit mieux pourquoi Jack Sparrow est tout de même un grand pirate… même s’il a aussi un bol monstrueux.
C’est donc un moment agréable que l’on passe, même si le film pourrait être raccourcis d’une demi-heure.
Et comme c’est le cas la plupart du temps, la 3D n’apporte absolument rien… à part l’inconfort de porter des lunettes et d’obscurcir le film.
Un détail amusant : le scénario est tiré du livre de Tim Powers : Sur des mers plus ignorées. Je l’ai dans ma bibliothèque mais toujours pas lu, alors que je sais pas à quel point il a été trahi.
La Défense Lincoln de Brad Furman avec Matthew McConaughey, Marisa Tomei et Ryan Philippe
Mike Haller est un avocat, plutôt spécialisé dans les petits truands. De la drogue, quelques meurtres crapuleux ou violences domestiques… Ses clients sont tous des coupables et il pirouette de tribunaux en cours de justice pour alléger les peines. Son bureau, c’est une Lincoln continental, avec un chauffeur depuis qu’il a perdu son permis.
Mais voilà qu’un jeune riche de Beverley Hill le veut comme avocat. Il est accusé de d’agression et tentative de viol sur une prostituée. Il clame son innocence. Ce gars, c’est le gros coup, plein de fric, Mike se précipite… et bien sûr, l’affaire finit par être beaucoup plus compliquée.
La Défense Lincoln est le premier livre de Connely que j’ai lu. J’avais beaucoup accroché au personnage de Mike Haller, en particulier pour la manière dont sa vie sentimentale était traitée. Son ex femme est procureur, alors c’et un peut compliqué… Mais ils sont en bon terme, Mike s’occupe de sa fille, a de l’estime pour son ex et même s’ils ne sont pas sur le même banc, ils s’entraident. Cette dimension est bien respectée dans le film, même si le Mike de la version film est davantage beau gosse, beau parleur et légèrement frimeur.
L’histoire est assez fidèlement menée (j’ai un doute pour la fin), mais elle manque malheureusement un peu de rythme et il y a quelques temps mort. En particulier, les moments dans le tribunal prennent plus de place que dans le livre, mais ne sont pas les plus importants, à mon avis. Mais c’et un bon polar.
Minuit à Paris de Woody Allen avec Owen Wilson, Rachel MCAdams, Marion Cotillard et Michael Sheen
Gil et Inez sont un couple d’amoureux américains riches qui viennent à Paris retrouver les parents de Gil. Le père est un homme d’affaire américains bushophile et francophobe. Pour son malheur, le couple tombe à l’hôtel sur Paul, ex flirt d’Inez, pédant au possible, spécialiste en tout : impressionnisme, sculpture, vin français, histoire de Versailles, tout. Et Inez est émerveillé par lui.
Gil adore Paris, il aimerait bien y déménager, il a le sentiment qu’il pourrait y écrire son roman, plutôt que d’écrire des scénars pourris pour Hollywood.
Inez refuse de vivre ailleurs qu’en Californie.
Gil vit dans le passé, il pense que l’âge d’or, c’était l’entre-deux guerre.
A force de fréquenté Paul, il craque et va se promener de nuit dans les rues de Paris et là, une voiture des années 20 s’arrête à sa hauteur et l’emmène… il se retrouve alors à faire la fête avec Scott Fitzgerald et Zelda, Hemingway, Picasso, etc.
Je trouvais Woody Allen un peu usé ces derniers temps. Ce film, bien que typiquement Allenien, est très sympathique, surtout quand on a vécu à Paris, les vues sont superbes. Carla Bruni n’a qu’un petit rôle, alors, c’est pas gênant.
A voir en anglais, bien sûr, puisqu’on y parle anglais et français. Et, détail amusant, quand on y parle français, on utilise des termes « reconnaissables » par les américains et que les français n’utiliseraient pas toujours dans ce contexte.
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