Si ca continue, elle va commencer à dater, alors je vous l’envoie comme ca.
Errata
Un nouveau fidèle lecteur me signale :
– Erin B. est un film de Steven Soderbergh. Et t’as mis Patrick.
Je trouvais que Steven était très joli aussi mais bon.
– Tu as honteusement fautedefrappé Colombus au lieu de Jackson en parlant du réalisateur du Seigneur des Anneaux
aaahhh, oui, c’est vrai, au début, je me tiens bien et hop, contamination Potterienne. C’est Seb C. qui va rigoler…
Donc, voila, je le frais pu. Heureusement que personne ne prend le temps que dénombrer mes fautes d’orthographe !
Le chat qui flairait l’embrouille de Lilian Jackson Braun
Le chameau sauvage de Philippe Jaenada
Stalingrad de Jean-Jacques Annaut avec Jude Law
Le chat qui flairait l’embrouille de Lilian Jackson Braun
Le dernier « Chat » m’avait déçu. Celui-ci renoue avec ce qu’on aime dans cette série.
Dans le Comté de Moose, on attend la Grande Chute, c’est la première grande chute de neige de l’hiver. En attendait, il fait beau et sec. Tellement sec que des feux de broussaille prennent spontanément, en particulier aux abords des anciens puits de mine et des chevalements, grandes constructions en bois en forme de maison sur pilotis situées au dessus des puits.
Comme dans les autres romans, on parle beaucoup de gastronomie, d’antiquité et de décoration. Contrairement aux autres, on y parle aussi politique (élection du maire de Pickax) et malversation financière.
Ce numéro est un bon cru du chat.
Le chameau sauvage de Philippe Jaenada
Entre ce livre et moi, ca a mal commencé. Ca m’a fait pensé à « Chantier, j’écris ton nom » de Laurent Laurent.
Du parisien branché, satisfait de lui, même s’il fait semblant de se moquer de lui, des phrases soignées pour la virtuosité avec rien derrière…
Mais il n’en ai rien. En fait, avec ce livre, au début, je n’ai pas bien compris le mode d’emploi. La péripétie du début (à laquelle j’accorchais
pas) est-elle une péripétie ou l’accorche de toute l’histoire ? A quel point faut-il prendre ce qu’on lit au sérieux ?
Et finalement, je suis rentrée dans ce livre et je me suis beaucoup amusée.
Et j’ai aussi été triste dans les moments tristes.
Il y a donc une certaine virtuosité dans l’écriture, une vraie autodérision (et pas un truc de façade) et une vraie histoire.
Halavard Sanz est un type gentil, un agneau pas vraiment armé pour la vie.
Pas niais, mais pas agressif. Un peu naif, pas sur de lui, un peu paumé. Il attire les catastrophes avec une certaine maestria. Ce livre nous enchaine des péripéties souvent franchement marrante en nous entrainant dans une histoire d’amour.
Comment draguer avec un tabouret cassé… comment entrer en contact avec son ange gardien… Désagréments qui suviennent quand on sombre dans l’alcool et qu’on a la mauvaise manie d’oublier ce qu’on fait quand on est ivre…
C’est un très bon livre. Mais plutot « personnel ». Je veux dire par là qui « parle » très certainement plus à certains qu’à d’autres. Difficile à conseiller… mais s’il vous accroche, alors c’est un vrai moment de bonheur. Essayez-le.
Stalingrad de Jean-Jacques Annaut avec Jude Law (qui fait le robot gigolo dans IA)
Annaut fait du grand spectable. Son Stalingrad est très fidèle aux images d’archives de la ville (aimablement fournies sur le DVD) La synthèse et le décor se mèle avec succès.
Le film montre une guerre moche, genre « Il faut sauver le soldat Ryan », avec des jeunes hommes qui meurent bêtement et des dirigeants gentils qui abattent sans merci les pauvres types qui tentent de se replier, comprenant qu’ils vont à la mort.
C’est l’histoire vraie d’un tireur d’élite, petit berger de l’Ukraine, qui, bien « vendu » par la propagande, regalvanise l’armée rouge en jouant les snipers dans Stalingrad.
Malheureusement, si ce film a du décor, il n’a pas de scénario. D’ailleurs, Annaut en général prend plutot des scénars tout fait (le nom de la rose, 7 ans au tibet, la guerre du feu) ou pas de scénar (l’ours mais c’est pas grave). Là, donc, pas de scénar. Moralité, c’est long, très long, trop long.
Quand enfin on récupère un personnage attachant, joué par Ron Perlman (Salvatore du Nom de la Rose), on le perd au bout de 10 min.
Jude Law jouait mieux les créatures artificielles dans IA que les hommes reels dans Stalingrad.
Bref, c’est un beau film, qui aurait pu être bon s’il avait duré 30 min de moins.
« Non Général, je ne cherchais pas à compromettre la pacification du secteur en violant l’espace aérien afghan, je voulais juste distribuer des… Aouch !!! »
Le Père Noël