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Il n’est jamais trop tard de et avec Tom Hank et Julia Roberts

Casino de Martin Scorcese avec Robert de Niro, Joe Pesci et Sharon Stone

Il n’est jamais trop tard de et avec Tom Hank et Julia Roberts

Larry Crowne est employé modèle chez U-Mart (vous savez, cette chaine de supermarché esclavagiste)… Sous prétexte qu’il n’a pas fait d’études il est viré. Comble de malchance, suite à la crise, sa maison ne vaut plus rien. Il décide alors de reprendre ses études à l’université. Ne pouvant plus se permettre l’essence de sa grosse voiture, il achète à son voisin brocanteur un vieux scoot. Et c’est par ce scoot que tout arrive… Il s’avère que c’est un vrai scoot de collection, qui le fait adopter par un groupe de jeunes qui roulent en scoot et aiment les trucs vintage des années 70. L’autre élément qui va changer sa vie, c’est sa rencontre avec Madame Tainot. Mme Tainot a une thèse sur Georges Bernard Shaw. Ses cours de littérature attirent tellement peu de monde qu’ils ne peuvent avoir lieu. Alors, elle donne un cours sur l’expression oral à des étudiants qui ont à peine le niveau secondaire (c’est là que va s’inscrire Crowne). Par ailleurs, son mari est un abruti abyssal. Prof d’université, devenu écrivain et depuis… blogger sur internet (il fait des contributions de premier plan, dit-il ! sur les blogs des autres). Et il mate du porno à longueur de journée. Tout cela la rend cynique et désabusée.

Ce pourrait être niais et de peu d’intérêt si ce film n’était pas plein de rencontres incongrues et situations improbables, en particulier grâce à la bande au scooter ou grâce des seconds rôles pittoresques. C’est donc bien une comédie inoffensive pour l’été, mais pas désagréable, surtout que Tom Hanks n’a aucune scrupule à se montrer ringard et un peu ridicule.

Casino de Martin Scorcese avec Robert de Niro, Joe Pesci et Sharon Stone

Les années soixante-dix à Las Vegas. Ace Rothstein est un ancien parieur, tellement bon qu’il est placé à la tête d’une grand casino financé en sous-main par une bande de vieux mafieux. Il fait rentrer de l’argent en masse, tout va bien. Il est secondé par son amis d’enfance, Nicky Santoro, gros bras violent mais dévoué.
Ace devient le roi de Vegas, son casino tourne comme une pendule, il est au sommet. Et puis, les choses commencent à partir en sucette. Nicky n’en a rien à faire de cette vie de luxe, ça ne l’excite pas. Il monte en parallèle des arnaques, des casses, il pioche dans la part envoyée tous les moins à la bande de mafieux qui tirent les ficelles. De son côté, Ace tombe amoureux d’une reine de l’arnaque, Ginger, prostituée de haut vol, mais désespérément attachée à son mac, petit malfras minable qui l’exploite. Ace propose le mariage à Ginger. Il sait qu’elle ne l’aime pas mais se dit que ça viendra, s’il lui fait suffisamment de cadeaux.

Du vrai film de mafia italienne, avec des vrais morceaux d’italiens dedans. Presque un exercice de style. La narration est fait à la 1ère personne, tantôt par Ace, tantôt par Nicky, tantôt par un homme de main du gang des mafieux, ce qui permet de croiser les points de vue et de les illustrer d’une manière sympathique.
L’histoire est bien, avec des surprises et rebondissement jusqu’à la fin. Le seul reproche, c’est que presque 3 heures de films de mafieux à Vegas, c’est quand même long. Un très bon film du genre, mais à regarder en épisode.