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Harry Potter et la chambre des secrets
Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban

Néfertiti dans un champ de maïs de Philippe Jaenada

A tombeau ouvert de Matin Scorcese avec Nicolas Cage

Franky et Johnny (avec resp. Michelle Pfeiffer et Al Pacino)

Harry Potter et la chambre des secrets
Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban
Je persiste et je signe, j’ai emprunté la suite à mon neveu.
Bon, au début du deux, on se dit : « mouais ». Evidement, plus de surprise.
On connait Poudlard, l’école des sorciers, on connait les principaux enseignants et on se dit bien qu’il y a peu de chance qu’on se soit trompé du tout au tout sur eux.
Les grandes découvertes sont finis et on passe maintenant aux petites découvertes et au plaisir de visiter des lieux connus et appréciés.
Donc, ca marche moins bien. Il y a là aussi un vrai suspens (qui est l’héritier de Serpentard ?) qui n’est pas cousu de fil blanc : on ne prend pas le lecteur, même jeune, pour un crétin. Mais le charme de la découverte étant passé, je l’ai fini essentiellement parce qu’il se lit vite.
Et je suis passée au suivant.
Déjà, il faut savoir qu’avec Harry Potter, on grandit. C’est à dire que tous les ans, Harry prend un an, dans le 1er, il a 11 ans et le troisième, 13 ans, il progresse dans l’école des sorciers. Ce n’est pas comme le club des 5, éternellement figé entre 15 et 17 ans (pour le plus vieux).
Ensuite, cette histoire là est vraiment bien foutue. Autant, je trouve quelques facilités dans l’autre (les gamins qui ne disent pas aux grands des éléments franchement inquétants de peur de se faire engueler alors que de toute évidence, s’ils le disaient, tout se passerait mieux mais le livre serait fini). Dans celui-là, on a plein d’éléments nouveaux, en
particulier sur les parents d’Harry. Il y a un grand suspens, plein de rebondissement à la fin, avec une fin qui donne envie d’en savoir plus.

Néfertiti dans un champ de maïs de Philippe Jaenada
Le deuxième livre du type qui a écrit le Chameau sauvage que j’avais beaucoup aimé (je vous resitue le contexte).
Le personnage principal est un peu le même que celui du chameau. Un brave type qui a un boulot qui le laisse très libre, qui aime le whisky, a un chat, aime les femmes de passage et qui tombe raide amoureux d’une fille.
Et là, ca ressemble à 37°2 le matin (même si le syle est différent).
Un type gentil qui ferait tout pour l’amour d’une fille franchement siphonée.
Et tout le roman tourne autour de cette fille.
Ce personnage excessif en tout pourrait être crédible s’il ne collait pas si bien avec des phantasmes de mec au lit. Il en fait quand même un peu beaucoup de ce côté là. Mais bon, ce n’est pas nécessairement grave dans le sens où cette histoire n’est pas faite pour être totalement plausible et il a bien le droit de se faire plaisir, après tout. Sauf que si le lecteur ne tombe pas également amoureux de la fille, vers le milieu du bouquin, il y a un certaine lassitude.
Ensuite, les affaires reprennent, il change un peu de sujet. Ca manque un peu de fantaisie qu’on trouvait dans l’autre. Si ce n’est son obsession des lapins. A partir d’un moment, il voit des lapins partout. Il voit des lapins en plein Paris devant chez lui, il reçoit une carte de voeux avec un
lapin, sa copine a un chapeau en lapin… et ca l’angoisse terrible.
Le paroxysme est atteint quand il va chez une amie à lui et découvre sur un mur un grand tableau représentant un lapin mort et quand son chat refuse de manger… à part des boites au lapin.
Donc, finalement, j’ai moins aimé, parce que c’est moins original que le premier (même personnage, un gout de 37°2), moins fantaisiste et que je ne suis pas tombée amoureuse de la fille.

A tombeau ouvert de Matin Scorcese avec Nicolas Cage
Ce film partait pour moi avec 2 handicaps :
1. Nicolas Cage me fait ni chaud ni froid, plutôt froid ,même.
2. On m’a dit que ca ressemblait beaucoup à Taxi Driver. J’aime pas Taxi Driver.

Mais on m’a dit aussi que ca ressemblait beaucoup à Urgences, mais vu depuis l’ambulance.
Et j’aime beaucoup Urgences. Et on m’en a dit beaucoup de bien.
Donc j’attendais avec impatience.
Verdict ?
Ca ressemble beaucoup à Taxi Driver.
C’est l’histoire d’un ambulancier qui sillonne les quartiers déshérités de NY pour les ramener à l’hopital.
Les scènes de NY sont interessantes et donnent une idée de la misère la plus noires du monde dans le pays le plus puissant du monde. Je veux pas dire que nos SDF vivent au paradis, mais il y a quand meme une question d’echelle.
Et donc, Nicolas Cage pète tranquillement les plombs. Il y a longtemps
qu’il n’a sauvé la vie à personne et il a besoin de ça pour vivre. Pire, il a raté l’intubation d’une SDF de 18 ans qui est morte. Et depuis, elle le hante.
Il entend sa voix, voit son fantomes partout avec ceux des gens qui sont
morts dans le quartier… Il sauve la vie d’un vieil homme finalement, le récupérant de justesse et commence une relation amicale (avec arrière pensée) avec la fille du vieil homme, ex junkie, qui veut à tout prix que son père soit maintenu en vie pour lui dire un dernier mot.
Tout l’univers autour de Cage est siphonné et en particulier ses
coéquipiers d’ambulance. Le premier est à peu près normal, le deuxième est mystique, le troisième est psychopathe.
Ce qui pèche dans ce film, ce sont les monologues de Cage, depuis son ambulance sur son désespoire urbain, ses visions, voix et fantomes ne
m’ont pas plus intéressées. On passe alors de séquences en séquence, avec
ces voix, fantomes et monologues qui servent de lien et on s’ennuie beaucoup, dans la ville la nuit.
La grosse différence avec Urgences, c’est le dynamisme. A tombeau ouvert, contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, est lent. En outre, peu importe qu’il soit ambulancier. Le centre du film, c’est son obsession sur toile de fond de la misère new-yorkaise.

Franky et Johnny (avec resp. Michelle Pfeiffer et Al Pacino)
Franky a eu trop de déboires amoureux et elle ne veut plus d’homme dans sa vie.
D’ailleurs, elle s’achète un magnétoscope, à la place.
Johnny a été marié avec 2 enfants, mais il a fait 18 mois de prison.
Il est maintenant divorcé.
Il trouve un boulot comme cuisinier dans un petit restau où Franky
travaille comme serveuse et là, le flash. Johnny tombe amoureux (quoi ? qu’est-ce qu’elle a, Michelle Pfeiffer ?) Sauf que Johnny, c’est quand meme un sacré looser, variation minable et piteux. D’ailleurs, il est tellement amoureux de Franky qu’il ne la laisse pas respirer, une tenacité de rémora. Pourtant… Franky ne veut plus d’homme dans sa vie.
C’est une bluette, certes.
Mais servie par deux très bon acteurs et des seconds rôles très bien aussi : les autres employés du restau, les voisins homos de Franky… Mais c’est aussi une bluette grave quand elle parle d’amoureux et de raison pour laquelle on ne veut plus aimer, plus y croire.
Et comme c’est plein d’incongruité (dans la top scène romantique, chacun se brosse les dents !), c’est sympa à voir.

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