La fête de la science, la suite
Dans les bois éternels de Fred Vargas
Voleur de feu de Bernard Lavilliers
Pistolero de Franck Black
Aujourd’hui, nous sommes allées reprendre un petit bout de fête de la science au Jardin du Luxembourg, pour voir le village de la science.
Ce qui nous amenait là, plus particulièrement, c’était l’animation organisée par « Graine de Chimiste » : une heure en blouse.
Les plus petits fabriquaient des bulles, les moyens faisaient du bain moussant et les plus grands du dentifrice. De vrais produits chimiques, du vrai appareillage de chimie et à la fin, du vrai dentifrice, parfumé à la menthe ou à la fraise. Très gros succès.
Sur un autre stand, on pouvait voir des expériences d’électromagnétisme : deux tiges métalliques qu’on charge au moyen d’une roue et quand elles sont suffisamment chargées, ça déclenche un éclair. Une expérience aussi de mise en évidence des courants de Foucault (j’y connaissais rien, ça m’a bluffé) : on fait rouler un aimant sur un plan incliné. Quand il passe entre 2 parois en cuivre, il freine puis reprend sa course après. Et ensuite, une démonstration d’un électroaimant : quand on fait passer de l’électricité dans une bobine de cuivre, elle se fait attirer par l’aimant.
Dans les bois éternels de Fred Vargas
Une nouvelle aventure d’Adamsberg, à peine remis de ses problèmesdu Quebec. Il a deux cadavres égorgés sur les bras, ses confrères des stups pensent qu’il s’agit de drogue, mais Adamsberg n’y croit pas. Ses morts ont de la terre sous les ongles, il trouve cela bizarre. En plus la légiste est convaincue que c’est une femme qui les as tué. C’est la meilleure légiste de France, et aussi une rivale d’Adamsberg, devenue maintenant une alliée bien séduisante.
Dans ce livre, Adamsberg va également devoir gérer ses anciennes amours… Camille qui le considère maintenant comme un ami, mais qui lui donne parfois à garder leur fils. Et il y a aussi Veyrenc, qui vient de son pays, le Béarn, pour solder une vieille vengeance de gosse.
Un bon Vargas, bien sûr, histoire de fantômes, de sorcellerie, de vieilles haines et aussi de vielles amours… Adamsberg égale à lui-même (toujours pas mon personnage préféré chez Vargas, mais bon).
Mon gros regret, c’est qu’elle a piqué le personnage du meurtrier à Anne Rambach, avec en outre un clin d’oeil qui tient de l’hommage. Moralité, je l’ai reconnu arrivée à peine au premier tiers, et ça gâche quand même un peu le plaisir.
Voleur de feu de Bernard Lavilliers
Vous vous souvenez, de temps à autre, je me rachète une vieillerie que j’écoutais y’a longtemps. Récemment, j’ai regardé un concert récent de Lavilliers. On a trouvé Lotin et moi que ça faisait gentiment taper du pied, mais somme tout, pas plus. Et avant, Lavilliers, c’était comment ? Ben, sur Voleur de feu, c’était vraiment bien, je trouve. Les paroles sont réussies, les rythmes aussi, ça bouge, ça fait danser ou ça berce. J’avais gardé de bons souvenirs de Midnight shadows, de La frontière ou encore de Gentilshommes de fortune. Ça m’a fait bien plaisir de les réentendre.
Pistolero de Franck Black
Franck Black, ex Pixies, a poursuivi tout seul. Son premier album solo « Franck Black » et “Teenagers of the year” valait bien la peine, même si, bien sûre, ce n’est pas les Pixies. Pistolero, ma foi, est dans la même veine, moins violent, moins efficace que les Pixies. Il s’écoute agréablement, certaines chansons sont vraiment bien, du vrai rock qui bouge. D’autres sonnent de manière moins convaincantes.
4 réponses à Mais faites donc de la science…