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Vous avez vu les nominations aux Oscars ? Il y a quand même 2 choses qui me frappent… Les 2 films les plus nominés sont The Artist film muet en noir et blanc et Hugo Cabret : le top du bout de la 3D. Néanmoins, les deux films sont un hommage au vieux cinéma des années 30, le film français fait un hommage aux films muet d’Hollywood et le film américain fait un hommage à Méliès et ses trucages français.

Hugo Cabret de Martin Scorsese avec Ben Kingsley, Sacha Baron Cohen, Asa Butterfield et Jude Law

Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes de David Fincher avec Daniel Craig et Rooney Mara

Hugo Cabret de Martin Scorsese avec Ben Kingsley, Sacha Baron Cohen, Asa Butterfield et Jude Law
Hugo Cabret est un orphelin d’une dizaine d’années qui vit en secret dans la gare Montparnasse. Son père est mort dans l’incendie du musée dans lequel il travaillait. Hugo ne garde de lui qu’un automate en panne et un vieux carnet de notes. Il s’est promis de réparer l’automate. Il arrive à se faire embaucher par le marchand de jouets mécanique de la gare et se lie d’amitiés avec sa petite fille.

Après avoir été régulièrement déçue par la 3D de nombreux films, voici enfin un film ou la 3D en vaut la peine. Rouages, escalier, tour, vue vertigineuse de la gare, le film est à la fois très beau et bien fait. Je me suis demandée tout le long du film s’il s’agissait de synthèse ou pas et en fait, un bon nombre de scène ont été tournée en décor naturel, comme dans la bibliothèque Saint Geneviève, relooké année 30 pour l’occasion.

A ma grande surprise, l’histoire de Méliès, qui fait la toile de fond du film est à peu près fidèle à l’histoire et c’est cette partie la plus réussi. Le personnage d’Hugo Cabret sonne un peu faux. Le jeune acteur joue bien, tellement bien que lorsqu’on lui fait prendre de attitude qui ne sont pas de son âge, on a l’impression de voir un nain et non un enfant. Il reste que Scorsese n’est pas Spielberg et le passage avec le gamin sonne un peu faux. Moralité, c’est trop long et on s’ennuie. Mais c’est beau. Et pour faire plaisir à Leirnette, ya plein de rouages…

Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes de David Fincher avec Daniel Craig et Rooney Mara

Je m’épargne le résumé de l’histoire : soit vous connaissez, soit ça ne vous intéresse décidément pas.
L’autre question est : que vaut le Fincher vs la première adaptation suédoise ?
Les plus, c’est Daniel Craig, pas du tout « James Bond », mais journaliste, pas du tout adapté au combat et plus à la recherche documentaire. Après quelques minutes où on tente de superposer la vision d’un Daniel Craig musclé avec celle Michael Blomquist… la sauce prend et il est parfait.
L’autre plus, c’est le savoir-faire de Fincher, qui tourne de magnifique plan suédois.

Le moins, c’est Lisbeth Salander. Rooney Mara est pas mal. Mais Noomi Rapace était meilleure. Autre regret, des éléments secondaires qui édulcore un peu l’histoire, un détail sur la fin, Le père Wenger qui ressemble plus à un papy gâteau qu’à un capitaine d’industrie de la vieille école et Harald Wenger qui ne fait plus peur.

Au final, un film bien, un peu long (non, en fait trop long) porté par Daniel Craig.

Une remarque à propos de l’ex-compagne de Stieg Larsson qui dit regretter que le message féministe et anti-extrème droite ait été dilué.
En voyant le film, ça ne saute pas aux yeux, mais en lisant un peu plus loin sur le film, j’ai mieux compris.

Tout d’abord, aux Etats-Unis, le livre et le film s’appelle : The girl with a dragon tatoo, alors que Larsson avait stipulé qu’il refusait qu’un autre titre que Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (qui devait être à l’origine le titre de la série) soit apposé sur les traductions de son livre. Mais après sa mort, l’éditeur a lâché l’affaire.