Souvenez-vous, il y a 4 ans, nous découvrions avec Leirnette le plaisir de regarder les JO depuis la Vendée. Il y a 2 ans, on s’est perfectionné en commentant les JO d’hiver. Cette année, nous sommes prêtes pour ceux de Londres. Nous avons découvert un nouveau sport de malades : le kayak de slalom.
Imaginer une piste ovale rempli d’eau, avec en tout 5m de dénivelé. À l’intérieur, un débit suffisant pour remplir une piscine olympique en 30 s. (Ne me demandez pas combien ça coûte, si c’est compatible développement durable et ce que ça deviendra après les jeux, pendant la crise de la livre sterling).
Tout au long du parcours, de dangereux maniaques ont suspendu des tiges 2 par 2 au-dessus de l’eau pour matérialiser des portes.
Ensuite, des juges facétieux, lors d’une soirée un peu arrosée, ont proposé : » et si on disait que les portes vertes se prenaient dans le sens du courant et les portes rouges à contre sens ? » « ah oué, bonne idée. Et puis, si jamais une des perches suspendues bougent, ça fait une pénalité de 2 s. » « attends, moi aussi, j’en ai une : si jamais un bout du rameur ne passe pas entre la porte (genre, il est trop penché et se glisse en partir sous une perche, ça fait 50 s. » « oué, c’est bien, on le tient, là ».
Dans ce torrent, on lance des mecs assis dans des barquettes 3 chatons munis d’une pagaie. C’est assez impressionnant. On a l’impression que la rame est une pique fixe, planté dans le fond autour duquel la barquette pivote.