Deux heures de lucidité de Noam Chomsky
Stars wars II : La guerre des clones avec Ewan Mc Gregor, Nathalie Portman et Christopher Lee
Spiderman
Le petit Spirou, tome 2
Renaud : Boucan d’enfer
Deux heures de lucidité de Noam Chomsky
Chomsky est d’abord un linguiste, bien connu des informaticiens pour ses grammaires.
Et c’est aussi un « penseur radical » ou encore un « intellectuel engagé » comme on dit.
Mal vu en France à cause d’une accusation d’antisémitisme issue d’un mal entendu vieux de 20 ans, seuls les linguistes, les informaticiens et les lecteurs du Diplo en ont entendu parler.
2 heures de lucidité est un entretien sur la mondialisation, la désinformation dans les médias, la disparition de la démocratie au profit des multinationales, etc.
On sent bien que les 2 personnes qui mènent l’interview sont émerveillée par Chomsky (d’où une préface particulièrement élogieuse et un titre de livre ma foi un peu pompeux). Chomsky, lui, n’a rien de l’intellectuel qui s’écoute parler, convaincu de l’originalité de ses propos. Il s’excuse même, parfois d’avoir à enfoncer quelques portes ouvertes.
Ses propos sont assez proches de ce que pouvait dire Pierre Bourdieu dans Contre-feux ou encore que ce que peuvent dire Ignacio Ramonet, Alain Gresh et leur pote du Monde Diplomatique. Quand on est habitué à ces lectures, on ne découvre pas grand chose dans la première partie du livre, sauf que Chomsky dit les choses bien plus simplement qu’un Bourdieu.
La deuxième parti, dans laquelle il parle des médias et plus intéressantes (et aussi, c’est sont dada, il a écrit un livre intitulé « Manufacturing consent » sur le propos).
En faisant simplement appel à ce qu’il dit être du simple bon sens, il décrypte, déconditionne un certain nombre d’affaires, de coups médiatiques américains, d’opérations de propagande, et toujours, dans un refus de jargonner.
La première opération de médiatique guerrière n’était pas la guerre du golf, mais le bombardement de Tripoli, à l’heure du JT. L’affaire du Watergate n’était pas grand chose, mais c’était surtout Nixon s’attaquant à des puissants. Il y avait bien plus à dénoncer, comme scandale à la même époque sur les méthodes des services secrets s’attaquant aux petits parti. Il revient aussi sur le Timor oriental ou les bombardements de l’OTAN.
Petit précision, ce livre a été écrit avant le 11 septembre.
(Vous allez voir, un ou deux indices vont vous indiquer que ma fille est en vacances chez mes parents…)
Films :
Stars wars II : La guerre des clones avec Ewan Mc Gregor, Nathalie Portman et Christopher Lee
Pou pou pou, Pou pou-poum, Pou pou-poum. (plus aigu) Pou pou pou, pou (grave et lourd) pou-poum, (grave et lourd) Pou pou-POUM
By forgering, you become a movies maker. Apprends de tes erreurs, petit Lucas et tu feras un meilleur film.
Exit Jajar Binks (si ce n’est 2 min au début et qu’il est en partie remplacé par 6PO) Exit les miticloridiens ou la force comme maladie génétique.
Exit les grandes discussions : faut que ça bouge et ça bouge.
Donc beaucoup de points positifs dans ce film : les décors, les vaisseaux, les bestioles et tout ça, en prenant plus le temps de les voir, sans donner l’épilepsie, comme dans le précédent.
Les scènes de combat pètent tout et c’est quand même ce qu’on attend de ce genre de film. Et puis, on ne lesine pas : c’est plus 2 Jedis contre un gros méchant, mais plutôt 20 contre 5 000 droïdes. Ca a une autre gueule. En plus, depuis le temps qu’on nous disait : « alalalala, les Jedis, ça c’était du guerrier, dommage que vous ne les ayez pas vu à la grande époque ! » Eh bien là, on les voit enfin combattre (et encore, il parait que la force, c’était déjà plus ce que c’était).
Comme toujours dans Star wars, au moindre problème, on se réfugie dans un champ d’astéroides. Et là, trouvaille :la bombe sonique (dans l’espace, se battre au sonic, c’est challenge, mais bon, ca en jette).
Point négatif… ben faut pas rêver, hein, y’en a.
Pas le scénar, curieusement. Bon, c’est pas des intrigues à la Herbert, hein, mais quand même, y’a un truc, disons, ça se tient.
Notons quand même que Lucas n’a pas vu Galaxy Quest, sinon, il n’aurait jamais osé faire une scène dans une fonderie, avec les presses qui emboutissent et de l’acier en fusion qui coule pendant que Padme cours en zig zag dessous.
Non, le problème, c’est plutôt les dialogues. S’ils se contentaient de se battre, ça irait. Mais Lucas tente la petite scène romantique. Et là….
dialogue niveau CE2, une loose complète. « Mon coeur se consume pour toi, je souffre le martyre, dis moi que tu souffres comme moi… » et je vous en passe.
Et puis, tout cela se prend terriblement au sérieux. Il nous faudrait un Harrison Ford, je vous le dis. Ils sont beaux, ils sont purs, ils sont méchants, ils sont fort, ils sont retors et surtout, surtout : ils ont autant d’humour que le code civile. Et quand ils s’y essayent, les dialogues sont écrits par le même qui a écrit les scènes romantiques, alors, je vous laisse imaginer.
Bon, des écueils ont été brillamment franchi, genre : Yoda qui se bat au sabre laser, faut le voir pour le croire.
Bref, le seul bon souvenir que j’ai du précédent, pratiquement, c’est les tenues de la Reine.
Comparativement, on progresse, c’est indéniable. Quel dommage qu’ils se prennent à ce point au sérieux (et que l’acteur qui joue Anakin soit mauvais).
Et comme on avait du retard en blockbuster, on s’en est enquillé 2 dans le WE :
Spiderman (also staring Le bouffon vert)
Bon, vous savez que je ne suis pas particulièrement spécialisée sur les films intellos. Je ne suis pas du genre à courir à toutes les VO en japonais sous-titré en turc, pas plus que je collectionne les rush de Romer pour les décortiquer image par image.
Par exemple, je rappelle que j’aime beaucoup Alien 2.
Bon, tout ça pour dire que Spiderman, ça m’a déçue.
Je sais pas bien pourquoi d’ailleurs. Plein de choses sont bien rendues.
C’est très fidèle à la BD, Jameson, le rédacteur en chef de Peter Parker est vraiment bien rendu, les postures de l’araignée sont également typiques (j’ai les échos de mon conseillé technique en Marvel à côté de moi).
En plus, là, ça ne se prend pas trop au sérieux. Peter découvrant ses nouveaux pouvoirs est un peu gaffeur et un peu paniqué tout en étant ravi.
Pour gagner des sous et acheter une voiture pour épater une fille, il s’inscrit à un match de catch amateur, avec un costume fabriqué avec un passe-montagne et un vieux jogging bleu, avec une araignée dessinée dessus.
Évidement, il bondit très bien d’immeuble en immeuble, la synthèse se voit, mais pas tant que ça, enfin pas de façon gênante.
Par contre, je tiens à attirer votre attention sur un point : Je me suis toujours demandée ce que devenait les toiles, une fois qu’il les avait lâché, pas vous ? Même petite, quand je regardais le dessin animé, j’imaginais toute cette ville, pleine de toile d’araignée ! Ca fait quand même pas bien rangé.
Mais bon, ça manque de rythme, je sais pas, on s’ennuie, ça se traîne, entre les scènes sympas, on a des blancs où on attend que ça se passe.
Malheureusement, comme le film est long, ça ne passe pas très vite. Je ne comprends pas pourquoi il a fait un tel malheur au US. Plus que Starwars.
C’était pas mérité.
BD :
Le petit Spirou, tome 2 (qui contient les tomes 5-6-7-8) Eh bien, c’est moins bien. L’invention s’épuise. Une omniprésence de M.
Mégot, le prof de gym dans la premier partie qui fatigue. Après, ça se reprend un peu. La dernière partie est du niveau du précédent.
Et puis tant que j’y suis :
Musique (fifi, laisse tombé, tu n’aimes rien de tout cela) Rush : Vapor trail.
Malgré un début prometteur et efficace, peu de morceaux qui accrochent, finalement. Un ou deux peut être, mais quand même. Ca a bien un son de Rush, c’est pas désagréable, mais quand même, ca ne sort pas du lot.
Renaud : Boucan d’enfer
Vous avez peut être entendu parler de l’affaire. Renaud a picolé, trop picolé et est devenu alocolo. Sa femme en a eu marre et est partie. Avec beaucoup de mal, sa fille et ses potes l’ont repeché au fond d’un verre de Ricard.
Maintenant, il jure qu’il ne boit que l’eau et il a fait un disque pour solder ses démons et dire à sa femme qu’il aime. Avec un très beau livret avec plein de dessin de Titouan Lamasou (lamazou ?).
La première chanson sonne très Thiefaine, c’est curieux (Dr Renaud, Mister Renard). Une jolie chanson sur une copine de sa fille qui a vu le loup et qui était un voyou, par exemple. BHL en prend plein la terrine dans l’entarté. L’ensemble semble pas mal du tout, je l’écoute en ce moment, j’ai pas encore bien bossé le truc, mais ça a l’air prometteur.