Bonjour et bienvenu aux trois nouveaux de la liste (c’est pas que vous vous
fréquentiez bcp entre vous, hein, mais c’est juste pour faire conviviale).
Sof’ qui quoique féministe, est bien sympathique puisqu’elle est
informaticienne.
Fred que je ne connais pas en vrai mais qui fait du JDR, alors, il a
nécessairement un bon fond
Henri qui nous permet de renforcer notre présence en amérique du nord. Après
nos 2 contacts canadiens, nous nous implantons en Californie.
Inversion de Iain Banks
Le trone de fer II de GRR Martin
La contraception de Martin Winckler
The score avec De Niro, Marlon Brando, Edward Norton
Le cirque Pinder
Inversion de Iain Banks
Il vient de sortir en français en grand format.
Inversion commence comme un livre qui ne serait pas de Banks (et je ne dis
pas ca pour tenter Paul…)
On se croirait en train de lire de la fantasy (et donc, sur le coup, le
début m’a un peu déçu).
Sur une planète plutôt féodale (seules quelques contrées reculées semblent
connaître la république), nous suivons les aventures de deux personnes : une
femme médecin, tout d’abord, qui vient justement d’une de ces républiques et
qui sert un roi, plutôt affable à l’échelle de ce régime totalitaire : il y
a
des esclaves, les serviteurs qui n’ont droit à rien, les nobles ont droit de
vie
ou de mort sur les roturiers (et qui s’en servent) et le plus grand
obscurantiste règne.
Toutefois, ce médecin semble avoir des pratiques médicale plutôt plus
avancée que la
saignée, des vues politiques avancées également. Et elle a l’oreille du
roi…
L’autre histoire : le garde du corps officiel de celui qu’on appelle le
régicide : un chef militaire qui a jeté à bas l’empire, aboli les privilèges
des nobles pour instaurer un état plutot bourgeois. Malgré tout, il ne faut
pas croire qu’il dirige une harmonieuse république, mais plutot pour le
moment une dictature militaire. Néanmoins, c’est un réformiste et de
nombreuses personnes veulent sa peau, ce qui explique que son garde du corps
ait fort à faire.
On suit donc les aventures de ce garde du corps qui noue une amitié avec la
favorite du harem de son employeur.
Et puis, après quelques chapitres, la Culture pointe son nez discrètement,
suffisamment pour vous dire quand même qu’on y perd si on n’a pas lu au
moins quelques uns des livres du cycle.
C’est un roman agréable, qui m’a moins plu que Look to winward mais qui se
lit avec plaisir et qui nous réserve des pirouettes de fin comme Banks sait
les faire.
Le trone de fer II de GRR Martin
Alors comment vais-je faire pour vous parler d’un tome 2 sans vous dire un
traitre mot de l’histoire, puisque vous n’avez par forcément lu le tome 1 ?
Bon, je rappelle pour ceux qui ne suivaient pas, c’est de la fantasy, 3
lignées qui luttent autour d’un royaume et de la possession du trone de fer,
avec des perso bien décrits et riches. De la fantasy sans les effets
spéciaux, comme a dit Mael puisque la magie s’y fait discrète.
Bien, disons qu’on retrouve bien tous les personnages, dans des intrigues,
pas ultra complexe, mais bien menées.
Tout à l’honneur de Martin, il n’hésite pas à détruire les intrigues qu’il a
construit pour nous surprendre et démarer sur autre chose. J’ai trouvé que
ca ronronnait un peu au milieu et puis vers la fin, hop, un regain
d’intéret. Mais quand même, je doute que ca me passionne pendant 4 tomes.
Je signale quand même qu’aux dragonneries, malgré mes menaces rétitérées,
malgré le fait que j’ai signalé plusieurs fois que je n’avais pas lu et que
je ne voulais pas qu’on me raconte la fin, que j’ai dit plusieurs fois que
j’allais partir pour qu’ils puissent parler en paix, Seb et Maelé m’ont dit
« mais non, reste, on ne dit rien d’important » ! VOUS AVEZ QUAND MEME REUSSI
A ME RACONTER LE DERNIER PARAGRAPHE DU TOME 2 avec la grosse surprise qu’on
attend depuis un moment, mais qu’on se demande quand même si ca va se
produire ou pas. Bravo les gars. Je ne sais plus lequel des deux est le plus
coupables, mais je me vengerai des deux, pour faire bonne mesure. Je ne sais
pas la fin de quoi je vais vous raconter, mais j’y pense.
La contraception de Martin Winckler
Attention, bien que cet auteur écrive aussi des romans, tel que l’excellent
« La maladie de Sacks », ceci n’est pas un roman. Ca parle de manière médicale
de ce dont le titre dit que ca va parler.(vous suivez ?)
Et à peut être 3 pages près, je ne vous cache pas que ca s’adresse plutot
aux filles. Cela étant dit, ce livre devrait être obligatoirement fourni
avec la première boîte de pillule ou de préservatif, associé au premier
cours d’éducation sexuelle, si on en avait dans les écoles.
Ce livre est indispensable. Ce n’est pas une bible, mais ca répond à de
multiples questions qu’on s’est toutes posées et auxquelles on a toute eu
des réponses du genre : « Je sais pas » voire, des réponses fanchement
fausses.
Personnellement, j’ai eu envie de passer quelques gynécologues par les armes
après cette lecture.
Parce que, voyez-vous, il ne faut pas croire que la contraception, c’est
acquis pour tout le monde, genre « il suffit » de prendre la pillule et hop,
on en parle plus, tous les problèmes sont réglés. C’est pas si simple,
sachant que votre gynéco vous regarde comme une mauvaise élève quand vous
osez lui dire que le mode de contraception qu’il vous a proposé ne vous
convient pas, il a un air de dire : « mais vous pourriez faire un effort,
quand même.. »
Vous voulez un pot pourri des questions que j’ai reçu via le Bureau des
Chiennes de Garde ?
– J’ai oubli ma pillule et j’ai eu un rapport non protégé depuis parce que
je ne m’en étais pas rendu compte. Je flippe. Qu’est-ce que je dois faire ?
– J’ai 17 ans, mon médecin refuse de me préscrire la pillule parce que je
fume. J’utilise des préservatifs, mais on a merdé avec mon copain et là je
vais me faire avorter. Comment je peux faire pour après, sachant que
j’habite dans un petit village et que je ne peux pas allez voir un gynéco
ailleurs ?
– Je ne supporte pas la pillule, mais comme j’ai jamais eu d’enfant, mon
gynéco ne veut pas me poser de stérilet, il a raison ?
– j’ai un stérilet et je suis tombée quand même enceinte. Pourquoi ? J’ai
décidé de garder le bébé. Est-ce que la grossesse sera normale ?
Et je vous passe les récits d’avortement « galère », y compris le médecin qui
oblige une jeune fille à lire à voix haute devant lui un texte
anti-avortement, avant de lui demander une grosse rallonge d’honoraire pour
le pratiquer quand même (et ce n’est qu’un exemple).
Donc, ce livre répond aux questions ci-dessus, plus d’autres, comme :
Qui peut prendre quel type de contraception et dans quel cas ?
C’est quoi une pillule combinée ?
Comment marche un stérilet ?
Comment minimiser les risques pour anticiper les risque d’oubli de pillule
(parce qu’il ne faut pas se leurrer, hein, on est pas des machines
parfaites) ?
Quel est la fiabilité des différentes méthodes ?
Quels sont les médicaments qui affaiblissent la pillule ? (par exemple, j’ai
pu prendre un anti-migraine assez courant sans que personne ne m’ait prévenu
que ca affaiblissait la pillule)
Bref, la lecture de ce livre est indispensable.
Lisez-le, bon sang, lisez le.
The score avec De Niro, Marlon Brando, Edward Norton (Jack dans Fight Club)
et Angela Basset (malheureusement, on la voit moins que dans Strange Days)
On se refait le casse du siècle, avec un perceur de coffre de haute volée
(De Niro) et un accolyte, jeune mais doué (Norton). Marlon Bradon les
branche sur un gros coup : piquer un sceptre de grande valeur aux douanes de
Montréal. Suite à quoi de Niro pourra se ranger et vivre des jours heureux
avec Angela Basset.
Tout cela est très classique. Classique également le fait de Niro se dise :
y’a des trucs qui clochent.
Le mécanisme du casse est inventif, ce qui fait bcp de l’intéret de ce genre
de film. Les acteurs sont bons (jusqu’au hacker frappé qui les aide à
récupérer des codes).
Un « brave et honnête » film de voleurs qui se laisse voir.
Le cirque Pinder
Je suis bien d’accord avec vous : le fait d’avoir des enfants vous pousse à
faire des choses invraisemblables, par exemple, aller au cirque. Et pas
n’importe lequel : un vrai, un gros : Pinder
Alors, comme je me doute que vous n’en aurez pas souvent l’occasion, je vous
raconte :
d’abord, c’est cher : en 10 et 22 la place, nous avons quand même payé ça
15, soit le 2e niveau de place, ce qui fait quand même 300 F pour nous
trois.
Le bon côté, c’est que même en place niveau 2, on voit bien la scène.
Le cirque Pinder présente des n° somme toute classique. Ca rappelle la piste
aux étoiles de quand on était petit, sauf que c’était filmé avec un grand
angle car même un grand chapiteau comme Pinder, c’est bcp de public et une
toute petite scène.
Un premier n° avec des chevaux, puis un acrobate clonesque sur trempoline
puis un certain nombre de numéro avec animaux. Et là, je suis désolée de
vous dire que c’est pas mon truc. Certes, 16 fauves dans une cage, peut être
que c’est un exploit, mais je vois surtout un dompteur qui flatte son ego en
faisant ramper devant lui un groupe de lions et de tigres. Et le fait qu’ils
soient nés en captivité ne change rien au fait que ce sont des fauves qui se
prennent des coups de fouet en public.
J’ai pitié des singes habillés de façon ridicule pour favoriser
l’antropomorphisme et je suis désolée, mais j’ai pas l’impression qu’ils
s’amusent. Idem avec les éléphants.
Bref, je préfère les acrobates, les trapezistes et les clowns.
En définitive, outre ce léger malaise dans les spectacles avec animaux, je
me suis bien amusée et Elise aussi.