Le bâtiment qui symbolise San Francisco, c’est le Golden Gate bridge : construit en 1937, plus long pont du monde à l’époque, avec 2,7 km de traversée. Il est peint en « orange national », bien plus sympa comme couleur que les zébrures jaunes et noires, prévues à l’origine par les militaires.
La version à construire est plus simple que le pont que le pont de Brooklyn. On va le monter avec Leirnette en 2 coups de dent.
L’enjeu pour voir le pont, c’est de le chopper sans brouillard. C’est tellement sa marque de fabrique que le mug Starbucks de SF représente le pont en train d’émerger de la brume.
Pour notre premier vrai jour de balade à SF, on s’est dit que ce serait notre première expédition, comme pour notre premier jour à NY, on est allé voir le pont de Brooklyn. (Crédits photos : Leirnette et moi).
Nous avons commencé par une balade le long de la baie, dans un grand parc appelé Presidio. Un temps pas très beau, mais une belle vue. C’est le parc où le matin, les gens viennent faire du jogging, balader leur chien, faire du vélo ou une sorte de petite moto tout terrain : ils arrivent avec le pick-up et en déchargent 2 ou 3.
A l’entrée du Presidio, on peut voir les restes de fausses ruines monstrueuses d’une expo universelle. A l’intérieur est installé le musée d’art classique. L’effet est curieux, énorme, mais pas mal et le parc est joli.
Cette petite chose en bas c’est Leirnette. C’est pour l’échelle. Par certains côtés, ça me rappelle le palais de justice de Bruxelles.
Le brouillard se lève en général à 16h. C’est donc en théorie encore plus difficile de faire des photos du Golden Gate au soleil couchant. Comme hier, il faisait beau et que nous devons toujours lutter contre le décalage horaire en se couchant de préférence après 21h, on est parti en expédition bus.
Et c’est un succès :
A l’entrée du pont une maquette explique la technique du pont suspendu.
Leirnette s’est lancée à l’assaut du pont, pas jusqu’au bout, mais presque jusqu’à la première pile. Ça soufflait pas mal quand même !
Je partage une considération que nous a fait un copain : en effet, dans la baie de San Francisco, ça ne sent pas la mer, pas l’iode, pas la vase. Ça ne sent rien, encore moins qu’au bord du Léman.
Bref, ça semble évident, mais le Golden Gate Bridge, c’est quand même une sacré vue.
2 réponses à San Francisco : la ville sur la baie