Une petite dizaine de jours de vacances en Vendée, pendant que le reste de la France cuit sous la canicule. Le temps vendéen est idéal…
Dans cette Kro, mon essai voiture du moment : la C3 et une visite de Pornic et ses environs.
La Citroën C3
Pour une fois, j’ai loué plus gros que d’habitude : me voici au volant d’une C3. Pour tout vous dire, je mène un débat intérieur depuis quelques mois à propos de voiture. J’ai une vieille petite Twingo sous-motorisée, mais qui fonctionne très bien. Or dès que je veux faire un trajet un petit peu plus long que le quart d’heure qui me sépare de mon parking relais, c’est un peu pénible, parce que j’habite en montagne et que dès que ça monte, je me retrouve à 60 km sur l’autoroute. En même temps, je ne fais quasiment jamais de trajets de voiture plus longs que mon parking relais. Mais peut-être que si j’avais une vraie voiture, j’en ferais…
Bref, histoire de tester un peu la gamme au-dessus, j’ai joué à la roulette de la voiture de location et j’ai tiré une C3.
Tout d’abord, la forme ne me fascine pas : elle a une forme d’oeuf, probablement homothétique à la 208, la Fiesta, la Golf ou à la Clio. La particularité qui consiste à mettre un bas de caisse playmobil en plastique, malheureusement ne me convainc pas. Mais c’est pratique pour une voiture de location.
Le design intérieur est tout aussi banal, mais il fonctionne. J’ai pu régler l’habitacle à ma (petite) taille sans me plonger dans la doc. L’écran de l’autoradio ressemble à une impression d’imprimante matricielle. Je ne m’attendais pas à un écran retina, mais ça fait quand même un choc. Par contre, contrairement à la UP! que j’avais loué l’autre fois, j’ai immédiatement apparié mon téléphone en Bluetooth dans avoir à télécharger une appli de gestion de la voiture et plonger dans la doc pour savoir pourquoi ça apparie le téléphone mais pas la musique, bordel !
Quant à la conduite… Vous imaginez ce que ça donnerait de conduire une pantoufle ? Ben, c’est pareil. C’est ultra confortable. Elle avale les ralentisseurs comme un rien, on est assise dans un fauteuil de salon. Certes, elle ne fait pas d’accélération foudroyante (j’ai passé l’âge de la 205 GTi de toute façon), mais elle avance (bon, ok, comparé à ma Twingo, tout avance).
Alors vais-je acheter une C3 ? Si elle n’était pas si banale, ce serait tentant.
(à suivre…)
Pornic
Quand j’étais petite, j’allais parfois avec mes parents en vacances en Bretagne sud et nous allions souvent à Pornic dont je garde un souvenir de jolie ville.
Ca fait presque 30 ans que je viens en vacances ici et je n’avais pas réalisé qu’on était à 1h de Pornic ! Aujourd’hui, avec vaguement le but aussi de tester la C3, j’y suis allée.
En effet, c’est choupi. Le dimanche, il y a à la fois un marché de primeurs plutôt grand puisqu’il s’étend dans les rues et dans les halls de la ville haute et un marché des artisans.
Un peu partout, des petites rues avec des volées de marches. Bien que les vacances scolaires aient commencé et qu’on soit jour de marché, la ville n’est pas surpeuplée. J’imagine que se garer au mois d’août doit être un casse-tête.
Sur le quai du vieux port, quasiment au centre-ville, une minoterie de 1881 qui est toujours en fonction, rebaptisée Grand moulin.
Pornic est-elle en Bretagne ? Alors, c’est compliqué. Administrativement parlant, c’est toujours les pays de Loire. En revanche, les drapeaux à base de coeur vendéen sont remplacés par les drapeaux bretons et visiblement, Pornic comme le pays de Retz qui l’environne se revendiquent breton, en écrivant en breton de-ci de-là.
La transition Vendée / Bretagne n’est pas très nette. En particulier, le taux d’églises géantes pour des villages minuscules restent le même.
Toutefois, nous noterions côté Vendée, à St Gervais, le bâtiment religieux le plus kitsch qu’il m’ait été donné de voir… Grâce au panneau Stop, vous avez l’échelle.
De Pornic, on fait une quinzaine de km et on arrive à la pointe de St Gildas, haut lieu de naufrages les siècles précédents et dotée d’un sémaphore que l’on peut visiter.
Le sémaphore n’est plus en fonction. C’est maintenant un phare automatique qui le remplace. Néanmoins, le vieux sémaphore est toujours là :
Le but est de surveiller les côtes et de transmettre des messages en langage sémaphorique. Les positions des bras correspondent à des chiffres. Une fois qu’on a récolté les 3 chiffres, on se réfère au gros bottin de la marine napoléonienne pour décrypter le message.
L’intérieur du bâtiment se visite. On y voit des objets de phares (grosses ampoules, lentille de Fresnel) et on vous raconte tout sur le fonctionnement des sémaphores et des naufrages de la pointe de St Gildas.
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