Venise, c’est un archipel d’îles dans une lagune sur l’Adriatique. Pourquoi un beau jour s’est-on dit qu’il était malin de construire dans les marécages, c’est un peu un mystère pour moi. Je pense que Venise était finalement la plus grande île, face à la sortie de la lagune vers la mer (et on comprend l’intérêt de déboucher dans la mer pour une ville marchande) mais tout de même, les habitants n’ont pas choisi la facilité.
Le GPS a changé la vie des touristes : Venise est un labyrinthe : en bas, en bleu : l’Adriatique. En haut, le Grand Canal. En foncé, des canaux. Presque invisible : des rues, des ruelles, des passages couverts, des ponts sur des canaux, des passages sous des maisons, et beaucoup beaucoup d’impasses.
(Photos : Leirnette et moi)
C’est agréable de déambuler au hasard en se moquant de la direction dans laquelle on va. Mais quand on veut vraiment aller quelque part (comme trouver Victoria secret ou l’hôtel), c’est très compliqué. Tout droit n’est jamais une option.
Vous vous souvenez de la scène du film Inception, quand le héros court dans les rue de Mumbaï ? On aurait pu la faire aussi à Venise. Parfois, ce genre de ruelle débouche sur une large place avec un puits. Et parfois, ça finit sur un mur ou une mini cour intérieur de maison.
Parfois, ça peut finir aussi sur un canal.
A Venise, il n’y a en général ni trottoir, ni quai. Les maisons finissent directement dans l’eau et certaine ont un ponton personnel pour arriver en bateau.
Nous avons de la chance : il n’y a pas tellement de monde dans Venise, il fait un temps assez beau (sauf hier) et il n’y a pas trop de touristes, sauf dans les endroits les plus remarquables comme la place St Marc ou le Pont de Rialto.
C’est fascinant de voir les filles prendre des poses de stars pendant des heures pour les photos prises par leur mec ou leur copine (en particulier les filles asiatiques, qui font aussi poser leur mec de toute sorte de manière). J’imagine que tout cela finit sur instagram où il faut se mettre en scène en permanence.
Notre hôtel, comment dire… il est pas mal.
C’est l’avantage de la basse saison à Venise : il y a énormément d’hôtels… un certain nombre d’entre eux sont dans d’anciens palais vénitiens… et ils ont du mal à faire le plein en toute saison.
Et bien sûr, un bon hôtel se mesure à son buffet de petit déjeuner (il y en a sur 4 côtés).
Et des lustres en Murano partout.
