Harry Potter and the Deathly Hallows
Jupe obligatoire de Nathalie Vierne
Harry Potter and the Deathly Hallows
Il était temps que je vous en fasse la Kro, il va bientôt sortir en français ! En fait, je ne l’ai pas lu, je l’ai écouté en audio book.
Dans la foulée, je vais pouvoir vous donner mon avis sur mon premier audio book.
La première demi-heure est difficile et demande quand même pas mal de concentration. Ensuite, on s’habitue à l’accent de la personne qui parle et c’est moins fatiguant !
L’acteur qui lit le livre fait des voix spécifiques pour les différents personnages, ce qui permet de repérer qui parle tout de suite, au bout d’un moment. L’inconvénient, c’est que certains personnages ont un accent qui les rend difficile à comprendre, comme l’oncle Vernon, mais heureusement, ce n’est pas un personnage central !
L’autre inconvénient, c’est qu’il prend pour Hermione une voix douce, même quand elle s’énerve, et c’est un peu pénible.
Un livre comme celui-là, ça fait une vingtaine d’heures d’écoute. Pour les transports en commun, c’est vraiment très pratique : on peut écouter dans les escaliers mécaniques, pendant les changements, etc. Côté anglais oral, ça fait faire de grand progrès. A noter : dans le RER fenêtre ouverte, j’ai du mal à comprendre.
Venons-en à nos moutons… Difficile de vous parler de ce dernier tome sans spoiler, dont, en gros, je ne vais pas du tout vous raconter l’histoire.
Je dirais que la première partie est un peu longue, stagne et s’enfonce. Ça va mal, mal et mal. Mon autre regret, c’est que l’histoire est très Potterocentré. Le héros, c’est Harry, beaucoup plein tout le temps. Hermione est chougneuse, Ron est sans finesse… après, ça s’arrange, mais ça reste très centré sur Harry.
Enfin, quand on est au fond du trou (et qu’on trouve que ça fait beaucoup), ça repart et là, l’histoire décolle, il y a des jolies scènes avec dragon, effet spéciaux, combats… Un scénario plutôt correct, même s’il n’est pas renversant. Il ne faut pas oublier que c’est de la littérature jeunesse, quand même, même si beaucoup d’adultes le lisent. Je veux dire par là que c’est un scénar qui reste simple et pas simpliste, même s’il y a toujours quelques simplicités un peu dommage.
Ce tome, le dernier de la série, a une vraie fin, ce qui est toujours sympa. A mon avis, c’est un des meilleurs de la série.
Jupe obligatoire de Nathalie Vierne
Pièce de théâtre avec Olga Sekulic, Lilou Fogli, Jean-François Gallotte, Ludovic Berthillot, Sylvain Clama
Bernard est un metteur en scène qui utilise France, son ex-femme, pour lui écrire des scénarios qu’il signera.
Sa dernière commande est un peu spéciale : un film qui se passe dans une boite échangiste. France lui assure qu’elle est très compétente en la manière car maintenant, elle a une vie nocturne débridée. En fait, c’est une bourgeoise coincée qui ne veut surtout pas l’avouer à son ex. Elle espère s’en tirer parce qu’elle parle régulièrement par Internet avec Maître Dong, faux bonze adepte du tantrisme, authentique voyeur qui tente de faire se déshabiller les femmes devant leur webcam.
Voyant que le scénar n’avance pas, Bernard lui ramène Sharon, une bimbo magnifique qui est habituée de ce genre de clubs pour qu’elle lui raconte…
En fait, c’est une comédie, qui ne parlent pas tellement de fantasmes de femmes, mais qui s’amuse de la question. C’est l’histoire de deux femmes qui n’ont pas trouvé beaucoup de satisfaction dans leur vie sexuelle, l’une en étant coincée, l’autre en faisant « tout » pour se sortir de son salon de coiffure de la région du Mans. C’est dans une attirance mutuelle qu’elles vont finalement trouver l’équilibre.
C’est très drôle, avec deux actrices excellentes. Maître Dong fait vraiment beaucoup rire et la fin est totalement inattendue.
On a passé une très très bonne soirée, je conseille.