Cette année (comme tous les ans, d’ailleurs), je me suis pas mal baladée. J’ai pu apprécier une fois encore la conception particulière de la gastronomie version Air Canada (Chicken or Pasta ?) et surtout, surtout, faut que quelqu’un le disent, pour leur infâme chausson « poulet » ou « légumes » qui sert de snack à l’atterrissage (bon, ya un mieux, avant, il servait aussi de petit déjeuner au retour).
Comme l’an dernier, je suis allée au Congrès de l’ACFAS, mais comme mon point d’entrée en Québec est de toute manière Montréal, j’ai commencé par y passer quelques jours.
Montréal est une ville dans laquelle je me sens bien, une ville calme et bienveillante. On y trouve des tas de choses, par exemple, ci-dessus, un clito dessiné par les adeptes de la secte Raël. Bon, en soi, c’est plutôt sympa de faire de l’éducation sexuelle et de distribuer des petites brochures du type « connais-toi toi-même ». Mais comme Raël fait parti des sectes qui délire sur le sexe, à coup de « méditation sensuel » et aussi autour de la pédophilie (à la fois pour les débordements pédophiles de certains membres, mais aussi pour ses attaques virulentes contre l’Église catholique et sa manière de couvrir la pédophilie…) c’est un peu compliqué de les trouver « que » sympas.
Montréal se prépare pour l’été. Globalement, les Québécois sont pas mal à l’affut de l’arrivée de l’été, disons que ce serait trop bête de le rater, il ne dure pas longtemps ! Et l’hiver cet année a été long et très enneigé. Cette statue de chien regarde benoitement les passants vautrés sur les transats. En mai, il faisait déjà assez printanier.
Montréal est une ville paisible, mais elle m’apporte tout de même ma dose de ville nord-américaine. Ce n’est ni New York ni même Toronto, mais il y a quelque chose.
Ce bâtiment marron (assez vilain, je le reconnais), au premier plan, c’est un bout de l’UQAM, l’Université du Québec à Montréal, un endroit génial, surtout quand on fait des études genre et où je ferais bien un sabbatique à l’occasion…
Et enfin, Montréal, c’est aussi ce genre de fresque :
De Montréal je suis partie pour une nuit dans Lanaudière où une copine a pris sa retraite. Elle habite Rawdon, avec ses 2 chattes qui acceptent d’être côte à côte uniquement le matin, quand elles mangent chacune sur leur marche.
Dans la journée, Cocotte, la plus sauvage, préfère que Skippy ne s’approche pas trop. D’ailleurs, elle-même évite de s’approcher des invités…
Nous aussi, d’ailleurs, nous avons eu droit à un petit déjeuner de luxe : crêpes (par ailleurs, on mange de très bonnes crêpes, au Québec, tant à Rawdon qu’à Chicoutimi), framboises et bleuets (des grosses myrtilles sucrées).
L’idée de la journée était de se balader dans la nature et de gouter les produits locaux.
Nous avons commencé par aller voir les bisons, mais étant devenue presque végétarienne, le bison sous forme de terrine ne me tente pas vraiment.
Nous voici à au Gollé Goulu, un camping paysan, sous tente ou en gite :
Les gites sont mignons, mais sans électricité, sans internet, toilettes sèches et douches sur le palier… On va dire que je ne suis pas prête. Mais je reconnais que l’endroit est joli.
Et enfin, le Québec, c’est quand même le lieu des micro-brasseries. Franchement, c’est le pays où j’ai trouvé que les bières artisanales étaient les plus inventives.
La brasserie Dieu du Ciel fait non seulement des bonnes bières, mais a aussi de très jolies étiquettes.