En général, ce que j’aime dans les musées, c’est leur architecture. Le musée lui-même, j’ai tendance à me lasser vite. Accessoirement, les machins gallo-romains me branchaient beaucoup quand j’étais en 4e et que j’avais une super prof de latin. Mais ça m’a passé. Pour dire que le Musée de la romanité ne faisait pas partie de mes plans du WE. Visiter le Pont du Gard me tentait plus.
Pour aller de Nîmes au Pont du Gard (un truc à peine touristique, pas du tout connu), il y a un bus. Mais pas le dimanche. Le dimanche, on peut prendre un train, jusqu’à la gare TGV. Puis un bus qui va jusqu’au Pont. Mais y’en a pas beaucoup.
On peut louer une voiture. Mais les agences sont toutes fermées le dimanche (même matin). Sauf Ada, qui a un système automatique. Il faut s’inscrire en ligne (la validation peut prendre 48h !) et scanner son permis. En une fois. Sur les vieux permis (en 3 volets), si on cadre pour avoir les 3 volets, l’Appli demande de se rapprocher. Si on se rapproche, on ne peut pas avoir les 3 volets. On n’a pas le droit de faire 2 photos. On renonce au Pont du Gard.
Pourquoi pas Aigues-Mortes ? Ça a l’air joli. Ya un train sponsorisé par le Conseil général à 1 €. Mais pas le dimanche. Alors, ya un bus. Enfin, y’en a 1 le matin tôt, si on veut faire l’A/R dans la journée. Bref, on est resté à Nîmes.
Je ne suis pas fan de l’architecture du musée de la romanité. Réalisé par Elizabeth de Portzamparc, le musée est couverte de petits carrés de verre qui rappelle à la fois les mosaïques romaines et aussi une toge romaine, avec des effets de drapé. Mais le jardin à l’arrière du musée est sympathique.
Je le préfère de nuit.
Malgré ma tendance à éviter les musée, j’ai accepté d’y aller parce qu’il était ouvert le dimanche (et à Nîmes, il faut saluer l’exploit), qu’il a une muséologie moderne et qu’il a un rooftop. C’est cool, les rooftops.
Dedans, des trucs romains, plutôt bien mis en valeur. On commence par une reconstruction de la période gauloise. Puis on passe à la grosse époque gallo-romaine. Les Volques se sont habilement alliés à César pour battre les autres tribus gauloises. Ensuite, ils ont rempilé avec Auguste. Comme Rome a vaincu, Nîmes est devenu une ville puissante. Gros musée, mais pas étouffant, beaucoup d’effort de mise en scène.
Une manière sympathique d’animer des stèles et de nous faire comprendre comment on comprend l’histoire et la vie quotidienne des gens en lisant les inscriptions… qu’il faut souvent décoder, parce que c’est long, de graver dans la pierre. Alors on abrège.
Ensuite, on passe au Moyen-âge, juste pour quelques salles.
Et on termine par la Salle des Maquettes en liège d’Auguste Pelet, archéologue nîmois.
La tour Magne
Les arènes… avant rénovation.
La balade au musée peut se finir sur le Rooftop où il y a un petit jardin et un restau plutôt gastronomique. Tout cela prend une bonne demi-journée : à réserver aux fans de trucs romains. Pour les autres : le jardin, le toit, les maquettes (c’est cool les maquettes) et tout de même… une belle mise en valeur des trouvailles archéologiques. (Pour le musée gallo-romain de Vienne, on va attendre un peu…)