Mulholland drive de David Lynch
Rush hour II
Mon voisin le tueur avec Bruce Willis et « Chandler »
Six feets under
Mulholland drive de David Lynch
Alors, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai joué le jeu, j’ai regardé ce film ultra lynchien, alors que moi, hein, Lynch… Sachant que Lynch a tout de même signalé qu’il avait coupé les scènes pertinentes pour éviter que son film soit trop clair. Bon, total, c’est un peu du foutage de gueule, ou disons plutot de la masturbation lynchienne sur grand écran. Au début, tout va bien, on comprend, on ne sait pas où ca va, mais on suit. Une jeune apprentie actrice débarque à Los angeles. Elle loge chez sa tante partie en voyage. Et chez sa tante, il y a une jolie brune amnésique qui vient d’échapper à un accident de voiture et à un type qui voulait l’abattre. Au bout d’une heure au cours de laquelle « things happen », ca part en vrille. On comprend plus rien, y’a un espèce de flash back… ou de fantasme… ou de fantasme flashbacké… à moins que ce soit un flash back fantasmé… ou le contraire. Et c’est comme ça pendant une autre heure environ. Other things happen, mais on sait pas pourquoi. Ensuite, Canal + a aimablement diffusé un reportage expliquant le pourquoi du comment de Mulholland Drive. Là, on découvre que l’histoire est bien, que le montage de Lynch est bien fichu, etc. Malheureusement, Lynch a mis tellement peu d’indices qu’il est impossible de recomposer l’histoire à la première visu, ni probablement à la deuxième, ni à la 12e, sauf si on est des fan, qu’on se réunit en club et qu’on achète « Lynch Soluce » en kiosque pour vérifier, DVD à l’appui, avec ses potes le soir. Bref, Lynch est sûrement très content de lui et il pousse la fatuité à dire en interview que tout le monde a compris et que les gens ont peur de reconnaitre qu’ils comprennent en se laissant prendre à l’ambiance. Alors, finalement, je peux pas dire que j’ai détesté. C’est même plutôt intéressant, si on a le mode d’emploi. Juste, comment dire… Lynch, franchement…
2 Chroniques ultra-speed
Rush hour II
c’est pire que mauvais. Un certain nombre de de termes grossiers me viennent déjà à l’esprit alors que j’en ai vu moins de 10 min… Par respect pour vous, j’ai pas regardé plus longtemps.
Mon voisin le tueur avec Bruce Willis et « Chandler »
Bon, celui-là, par contre, il est idiot.
J’ai fait 2x 10 min. David a regardé en lisant. Il a dit que parfois, c’était drôle. Suis pas passée au bon moment.
Six feets under
Une série encensée par tous que je commence à essayer.
Bon, j’en ai pas vu beaucoup, donc mon avis est temporaire. C’est l’histoire d’une famille dans les pompes funèbres. Le père est mort, les 2 fils s’occupent de la boutique, la jeune soeur est ado avec des problèmes d’ado. L’un des frères est pasteur gay qui vient juste de faire son coming out. L’autre frère est à peu près « normal », il a juste une copine un peu instable (mais super canon, whouahhhh). La mère refait sa vie, enfin, tente, avec un fleuriste russe… et le père, qui a beau être mort, passe voir ses enfants de temps à autre pour donner son avis. Je m’attendais à plus grinçant. C’est pas vraiment drôle, ni décalé, ni incongru, c’est parfois complètement normal et on se dit que la famille serait dans le textil plutot que les pompes funèbres, ce serait pareil. Y’a des trucs chouettes, comme le générique et la musique… comme le fait de commencer chaque fois par une mort différente, dont va s’occuper les frères pendant l’épisode… Les acteurs sont très bon aussi. Pour l’instant, j’aime assez, mais je ne suis pas tout à fait sous le charme. Mais j’ai raté la première saison et pas mal d’épisodes. Faut voir à l’usage.
Le trone de fer III et IV de J.R.R. Martin
On m’avait dit que les 2 premiers tomes, c’était pour placer les persos. Certes, quand on part pour faire 15 tomes, je veux bien qu’on prenne son temps, mais bon, 2 tomes, ca me paraissait un peu longuet. Or, c’est vrai. A la fin du II, on est bien bien dans la boue et au début du III, on commence à se battre dedans. Les personnages sont toujours aussi bien. Il arrive à nous faire souhaiter que tous ses héros gagnent, alors qu’ils mènent des combats concurrents (et que donc, forcément, y’a peu de chance que ca se termine dans un grand élan fraternel). Par ailleurs, Martin n’hésite pas à décapiter de temps en temps un de ses héros, ce qui lui permet d’introduire alors de nouveaux persos. Vu le monde qu’il a déjà, c’est pas très raisonnable, mais bon, les nouveaux sont très bien aussi. C’est donc du très beau boulot. Et si moi je dis ca pour de la fantasy, hein, c’est que vous pouvez me croire. Je vais m’acheter la suite de ce pas (alors que j’avais dit à la fin du II que je m’arrêterais à la fin du IV).