Le Petit Futé prétend que le Musée Homosexuel de Berlin est unique au monde. J’ai vraiment du mal à imaginer que nulle part ailleurs sur la planète aucune institution muséale ne soit consacrée à l’histoire de l’homosexualité, de sa répression et de l’homophobie. Mais bon s’ils le disent…
Bref, j’ai enfin pris le temps de visiter le Schwules Museum, à deux pas de chez moi lui aussi – oui, moi aussi ça m’épate chaque jour : que Berlin fasse 900km2, et qu’il y ait autant de choses à deux pas de chez moi…
Le premier étage constitue l’exposition permanente, un déroulé chronologique assez classique depuis la Grèce antique jusqu’aux années soixante dix, en passant par les avancées importantes de l’époque des Lumières, la répression nazie, etc.
Le rez-de-chaussée et le deuxième étage sont dédiés aux expos temporaires. Actuellement, Ludwig Wittgenstein est à l’honneur et entre tout plein d’autres choses, on se penche avec émotion sur les originaux de lettres qu’il a reçues de Bertrand Russel, John Meynard Keynes et autres sacrés bonshommes.
Le Schwules Museum possède une annexe fort agréable baptisée Melitta Sundström, du nom d’un artiste travesti décédé en 1993. Le Melitta est un immense bar-pub sur plusieurs niveaux, où l’on peut en journée boire un café au soleil en terrasse au rez-de-chaussée, et le soir venu grimper au deuxième étage s’affaler dans des fauteuils moelleux pour écouter de jeunes gens surdoués (surtout le pianiste !) bœufer des heures durant.
Le premier étage est plutôt je crois un antre à DJs, je vérifierai la prochaine fois 😉
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