Je m’excuse pour avoir un petit peu plombé quelques lundis matin suite à ma dernière Kro… Mais je remercie tout ceux qui m’ont envoyé un petit mot.
Et nous pouvons reprendre le cours normal de nos Kro par :
Bar en croute de sel
Respiro
Lanfeust de Troy
Ni Dieu, ni maître, ni croquettes de Larcenet
Bar en croute de sel
Nous fûmes lâchement lâchés par les invités qui devaient venir le manger, sous prétexte de maladie, encore un prétexte fallacieux, y’en a ras le bol et le fait que moi-même, je ne me sentais pas bien parce que j’avais mal aux dents n’enlève rien au fait que c’est que de leur faute. Donc, histoire de les faire baver, je leur raconte ce qu’ils n’ont pas manger et que c’est bien dommage parce que c’était très bon. Donc, un bar, fourré avec des trucs qui donne bon goût, comme du citron, du thym et de l’échalotte, recouvert d’un dome de sel (ca donne un effet assez surprenant dans le four). ensuite, il faut le casser au maillet, parce que la croute de sel, c’est assez dur. Ca donne un poisson délicieux, c’est une excellente recette.
Respiro
J’aime assez le début de la description sur imdb :
In Emanuele Crialese’s lyrical drama Respiro, the sky is gorgeous. The sea is gorgeous. The harsh landscape is gorgeous. The children, even when they are behaving like little monsters, are gorgeous. The lead actress is gorgeous. There is so much obvious and intentional gorgeousness about this picture that we have to dig far down, past the scene painting, to find the story.
Voilà, et ne l’ayant pas trouvé, j’ai craqué au bout d’une heure, parce que tout ce ravissement ne m’a pas ravi. Je n’accroche jamais au film ou au livre avec des bandes de gamins qui vivent « en liberté » toute la journée, rappelant pour nous le monde merveilleux de l’enfance, certes cruel, mais tellement fascinant. Ca me pose des problèmes quand je lis Stephen King, avec ces copains qui prennent leur vélo pour se balader autour de leur village et découvrir : 1. des monstres 2. des soldats 3. des cadavres. Ca me pose aussi des problèmes pour lire le dernier livre de Donna Tartt, même si l’héroïne est une gamine : je n’ai aucun souvenir en commun, je n’ai pas « cette » nostalgie de l’enfance et je ne regrète pas de n’avoir pas vécu ce genre d’enfance. Bref, je vois surtout la cruauté et la chouette camaraderie me passe à côté.
Alors, de quoi parle Respiro : a priori d’une femme en Sicille, cette région plutôt peu émancipatrice pour les femmes, qui pète les plombs et que son mari parle d’interner… son mari qui est un bon gars, mais qui se laisse influencer et puis qui trouve que quand même… N’empêche que les vrais héros, sont les fils de cette femme, quand ils défendent leur mère mais aussi quand ils persécutent leur soeur… Et j’arrive pas à m’interesser à eux.
L’histoire ne commençant que vers la fin de la première heure de film… j’en avais déjà ras-le-bol de ces tellements beaux garçons, si forts et qui aiment tellement leur maman qui les aiment tellement que j’ai zapé. Donc, je n’ai pas aimé du tout Respiro. Mais vous pouvez tenter le coup quand même.
Lanfeust de Troy
Là encore, j’ai un peu l’impression d’avoir plusieurs métro de retard… Tout le monde connaît Lanfeust de Troy, non ? Je me suis donc lu les 8 tomes à la fil, l’avantage de lire les trucs quand tout est sorti. C’est de l’heroic-fantasy fantaisiste. Avec un héros un peu gauche, mais héroique quand même, 2 nanas top canons, donc le caractère et la moralité sont plutôt rigolos… Un vieux magicien, un troll gentil, serviable et plein d’humour… Tant qu’il est enchanté. et un monde rempli d’inventions marrantes. Le scénar est banal : trouver l’objet magique pour sauver le monde avant le méchant, mais plein de rebondissements. Certes, sur les 8 tomes, au bout d’un moment, il y a un creux, mais la fin est très bien et la dernière case m’a beaucoup fait rire.
Ni Dieu, ni maître, ni croquettes de Larcenet
C’est Larcenet qui fait des dessins animaliers à la Gary Larson. C’est pas mal idiot, c’est drôle. C’est très sympa.
Pour finir, ça faisait longtemps, le site of the Kro http://meph.eu.org/
Amusez vous bien.
« Never trust a computer you can’t throw out a window. »
– Steve Wozniak