Kro à la ratatouille

Ratatouille, film d’animation Pixar de Brad Bird

Transformers de Michael Bay

Lou, BD de Julien Neel

Ratatouille, film d’animation Pixar de Brad Bird

 
© Buena Vista International Galerie complète sur AlloCiné

Rémy est un petit rat au sens de l’odorat très développé qui rêve de devenir chef cuisinier. Mais son père ne comprend pas son ambition. Il utilise son odorat comme détecteur de poison. Arrivé à Paris, il se retrouve devant le restaurant du célèbre cuisinier Auguste Gusteau, son idole. Mais dans le restaurant, rien ne va plus, Gusteau est mort et le nouveau chef est désagréable et cherche à utiliser l’image du Gusteau pour vendre des produits surgelés. En allant se chercher à manger, Rémy met la pagaille dans le restaurant et se fait capturer par Linguigui, grand garçon maigre et maladroit, commis aux poubelles. Linguini va permettre à Rémy de réaliser son rêve : il va cuisiner sous les ordres du rat.

L’avis de Leirnette :

J’ai bien aimé la synthèse, le rat était marrant. C’est hilarant. Le film est bien, je le conseille. Je l’ai préféré à Cars.

 
© Buena Vista International Galerie complète sur AlloCiné

Mon avis :

Récemment, je disais que la 2D de Persépolis, ça détendait après toute cette débauche de synthèse qui font les ogres plus ogre que nature. Mais en fait, la grande classe, c’est la synthèse qui se fait oublier. Ils sont vraiment très forts chez Pixar : des personnages attachants, des scènes vraiment marrantes (on a éclaté de rire plusieurs fois), un bon scénario simple mais qui fonctionne et une synthèse tellement belle qu’on ne la voit plus, ou alors pour tomber à la renverse devant la qualité des rendus. Pixar a su rester le meilleur, depuis Knick-Knack, ce court-métrage avec bonhomme de neige où pour la première fois on voyait du flou de « bouger » (motion blur) jusqu’aux vues de Paris dans Ratatouille où les bâtiments sont vraiment impeccables. Bref, pour la synthèse, ils ont une vraie équipe de développeurs. Quant à l’animation, il suffit que le rat agite sa truffe pour dire oui ou non pour emporter l’adhésion : le mouvement est minuscule mais il tellement juste qu’à la fin du film, la salle explose de rire à chaque fois qu’il le fait. De plus, tous les mouvements sont créés par ordinateur, aucun n’a été obtenu par capture de mouvement.

Knick Knack

Quant à l’histoire, elle a été conçue par des vrais amoureux de la cuisine et ennemis de la malbouffe. (Chez Pixar, les développeurs ont pris des cours de cuisine pour comprendre comment modéliser les gestes des cuisiniers). Auguste Gusteau qui meurt de tristesse après avoir perdu une étoile à cause d’un critique gastronomique, c’est Bernard Loiseau. De plus, il y a une vraie tentative (plutôt réussi) de mettre en image les mariages des différentes saveurs (même si un des rats estime que fromage + fruit, ça rappelle un peu le polystyrène). Quant à la vision de Paris, c’est un Paris « rêvé », un peu année 70, à cause des vieilles DS dans les rues, mais avec les plus jolies choses, comme le phare en haut de la Tour Eiffel.

Pour conclure, je dirais que c’est très rare que j’applaudisse à la fin d’un film et là, j’ai applaudi avec la salle. Lotin et moi avons été bluffés, à la fois par la malice de l’histoire et aussi par l’exceptionnelle qualité de la synthèse. En rentrant, on avait faim, on s’est fait des tartines !

Comme on dit dans Télérama : il est amusant de penser que tous les gamins du monde vont prononcer « Ratatouille » avec tous les accents possible, voire, demander à en manger…

La cerise sur le gâteau : un court-métrage Pixar avec 1 extra-terrestre maladroit qui essaye d’enlever un humain sous le regard sévère de son superviseur. Hilarant.

Transformers de Michael Bay

 
© Paramount Pictures France Galerie complète sur AlloCiné

Au début, il y avait le cube. Le cube donne le pouvoir de vie aux machines. Celles-ci se livrèrent la guerre, réparties en deux factions : les autobots (les gentils) contre les Decepticons (les méchants).

Le cube du pouvoir tomba sur terre et fut perdu. Or voilà que les transformers le retrouvent et vont se livrer leur guerre sur notre planète.

Avec Michael Bay aux commandes d’un tel film, on peut s’attendre à, enfin comment dire… à un film plutôt très… enfin vous voyez, quoi. Les robots géants sont magnifiques, sautillent partout, se transforment, se battent et se retransforment. Et ils sont géants. Tout le monde aime les robots géants, pas vrai ? Ensuite, faut pas se cacher les yeux : c’est aussi un teen-movie, avec un ado qui tente d’avoir une voiture pour tomber les filles. Il va pas être déçu en constatant que sa voiture est en fait un robot géant (trop cool). Mais ça attire quand même les filles.

 
© Paramount Pictures France Galerie complète sur AlloCiné

Bien sûr, le scénario est à la portée d’un enfant de 3 ans et parfois, les scènes de combat sont trop rapides pour être vraiment suivis. Après, comment vous dire… c’est plutôt pour les fans de robots géants (et aussi les fans de voitures, comme dans les années 80 aux Amériques !). Figurez-vous qu’il y a même un engin de chantier qui se transforme. Si c’est pas la classe…

Lou, BD de Julien Neel (par Leirnette)

Tome I : journal infime

Lou est le titre d’une BD de Julien Neel. Elle prend comme personnage principale Lou, une petite fille blonde, amoureuse de son voisin qui a son âge (11-12 ans). Il joue de la guitare et il lui envoie une carte en forme de cœur à la St Valentin. Elle adopte aussi un chaton qui vient gratter à sa fenêtre. Elle a une amie dont les parents vont divorcer.

Sa mère, écrivaine, est fan de jeux vidéos. Elle a rompu avec le père de Lou dans sa période punk.

Et maintenant, à vous de découvrir cette BD, je l’ai beaucoup aimé car elle est drôle et j’aime bien ce genre d’histoire. Donc, je vous conseille de l’essayer.

Tome II : Mortebouse

Lou se rend à Mortebouse chez sa grand-mère maniaque pour une semaine. Le repas du matin, du midi et du soir : choux de Bruxelles. Sa mamie invite M. Frédelin, la mère de Lou se rappelle tous les moments désastreux de son enfance dont il a été responsable. Mais il a beaucoup changé. Exemple : il est bien coiffé, bien habillé, poli, etc. Alors que Lou s’endort sur l’herbe un beau jour d’été, un garçon, un peu plus vieux qu’elle vient lui caresser la joue.

Dans ces nouvelles aventures, Julien Neel a manqué un peu d’imagination mais j’ai quand même aimé. A vous de découvrir cette nouvelle BD si ça vous tente.

 

Il y a quelques temps, je vous avais parlé de Presque Oui : on peut les écouter ici.

 

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