Kro films

Prévoyant des dimanches d’hiver assez longs j’ai pris une carte au cinéma Gaumont pour avoir en ce qui me concerne, du cinéma illimité, et pour une personne qui m’accompagne, une économie de 3,5€ sur la place.
On a donc enquillé quelques films, dont la proposition, kroniqué par Leirnette, mais aussi :

Neuilly sa mère

Le Concert

Mic-mac à Tire-Larigot

Neuilly sa mère de Gabriel Julien Laferrière avec Samy Seghir, Jérémy Denisty et une foule de second rôle sympa comme Denis Podalydès, Josiane Balasko, Valérie Lemercier, Ramzy, Elie Semoun

19112535.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090526_033400.jpg

Samy mène la belle vie dans sa cité de Chalon. Son père est mort quand il était tout petit, il vit avec sa mère et sa bande de copains. Et voilà que sa mère trouve une bonne place comme serveuse sur un bateau. Elle confie donc Samy à sa soeur qui vit à Neuilly.
Certes, le ressort comique est basé sur le “choc des cultures”, un jeune rebeu des cités chez les snobs de Neuilly dans une école cathos.
Il y a une certaine finesse dans l’humour de ce film, en particulier grâce à l’interprétation du cousin de Samy, qui rêve de devenir président de la république. La première fois que Samy entre dans la chambre qu’ils doivent partager, il découvre des portraits que Sarkosy, de Gaulle et Chirac au mur. Il essaie tant bien que mal d’accrocher une affiche d’une jolie actrice à la place quand son cousin lui dit : “Ma chambre, tu l’aimes ou tu la quittes” !
Le drame du cousin, c’est qu’il n’arrive même pas à gagner l’élection de délégué de classe. Il craint d’être à 15 ans, le Baladur de la 3eC…

Bref, c’est un film très drôle et très bien interprété par de très bons acteurs.

Le concert, de Radu Mihaileanu avec Mélanie Laurent, Aleksei Guskov et Dimitry Nazarov

19149471.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090804_044812.jpg

Filipov était un chef d’orchestre sous Brejnev. Pour avoir refusé de virer de son orchestre des musiciens juifs, il a été licencié. Maintenant, il fait le ménage au Bolchoï. Un jour, il intercepte un fax en provenance du théâtre du Châtelet : le Bolchoï est invité à Paris.Il décide de répondre à l’invitation avec son ancien orchestre. Maintenant, ça ne va pas être sans mal, personne n’a joué depuis 30 ans, ils n’ont plus forcément leur instrument, n’ont pas de costumes, ne peuvent pas avancer l’argent pour aller à Paris…

Un peu lourd, un peu stéréotypé russe à Paris, ou juif russe, c’est vrai… le film est distrayant. C’est la fin qui vaut vraiment la peine : le concerto de Tchaïkovski intégralement, sans qu’on s’ennuie, car il sert de support à un flashback. C’est le grand moment du film, émouvant et bien réalisé.

Mic-mac à Tire-Larigot de Jean-Pierre Jeunet avec Dany Boon, André Dussolier, Yolande Moreau

19165313.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090908_045302.jpg

Son père est mort à cause d’une mine dans le désert, lui prend une balle perdu qui reste coincée dans la tête qui peut le tuer n’importe quand… Bazil a de bonne raison d’en vouloir aux marchands d’armes.
Alors qu’il a tout perdu, il est recueilli par une drôle de bande de sans-abris qui vont l’aider à se venger.
C’est la lutte des petits malins inventifs contre les puissants.

19165311.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090908_045302.jpg

On retrouve tout à fait l’univers de Jeunet, entre Amelie Poulain et la Cité des enfants perdus. C’est joli, plein d’invention, de stratagèmes malins et rigolos, d’automates dignes du Royal Deluxe.

Je le reconnais, j’ai trouvé le film un peu long… mais je suis une fan modérée de Jeunet (genre : moi, la cité des enfants perdus, bof). Lotin, en revanche, qui est un fan inconditionnel, a trouvé ce film enchanteur.

Ce contenu a été publié dans Films. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.