Kro

moebius-melodyMöbius de Eric Rochant avec Jean Dujardin, Cécile de France et Tim Roth

Le vieux qui ne voulait pas souhaiter son anniversaire de Jonas Jonasson

Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps de Laurent Queyssi

20446781.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx-2013-03-17-22-46.jpgMöbius de Eric Rochant avec Jean Dujardin, Cécile de France et Tim Roth

Grégory Lioubov est un espion russe très haut placé. Son chef et protecteur, qui dirige le KGB (ou son équivalent moderne) a l’intention de briguer un poste ministériel. Pour cela, il souhaite avoir un dossier suffisamment costaud pour destituer son protecteur en cas de besoin. Ce protecteur, c’est un ancien mafieux russe, reconverti dans la finance plus ou moins légale. Pour cette mission, Gregory doit recruter Alice, une as de la finance, interdite de séjour aux Etats-Unis, pour avoir coulé une banque.
Seulement voilà, Alice est déjà au service de la CIA pour surveiller le mafieux russe, en échange de son retour aux USA. Gregory n’en sait rien et il entre en contact avec Alice. Et bien que ce soit rigoureusement interdit, il va en tomber amoureux. La situation complexe va encore se compliquer

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Eric Rochant avait fait Les Patriotes et c’était un succès. Le revoilà avec un film d’espionnage et c’est aussi une réussite. Möbius est un peu plus « gentil » que Les Patriotes. Comme Lotin l’a noté, le fait que le film soit américain fait que la CIA est plus sympathique que dans Les patriotes. Le héros est aussi plus expansif, plus « gros bras » que le héros des Patriotes, où on est était bien plus dans une économie de mot et d’actes.
Cécile de France a un rôle vraiment chouette d’une femme d’affaire forte. A aucun moment on ne verra sortir de son rôle. Le film reste cohérent et se laisse pas aller à la rendre plus sexy, plus tendre, plus affolée, plus fragile, plus fâââme et c’est agréable. Jean Dujardin est sensible tout en étant compétent et efficace. En somme, chacun va faire un bout de chemin pour aller vers l’autre, tout en restant essentiellement ce qu’ils sont (je sais pas si je suis claire, là)
Bref, allez voir ce film, plus j’y repense plus je l’apprécie.

h701603-360-360-le-vieux-qui-ne-voulait-pas-feter-son-anniversaire-2013-03-17-22-46.jpgLe vieux qui ne voulait pas souhaiter son anniversaire de Jonas Jonasson

Les suédois ne font pas que des polars. C’est amusant, parce que j’avais vu la présentation de ce livre à la télé à sa sortie en 2009 et je m’étais dit que ça avait l’air sympa. Et longtemps après, je le retrouve.
Alan Karlsson va avoir 100 ans, mais il ne veut pas souhaiter son anniversaire à la maison de retraite. Alors il fugue par la fenêtre, arrive à la gare et vole, presque sans le faire exprès une mallette rempli de billets à un truand. Il faut dire qu’Allan Karlsson a eu une vie très étonnante… par des concours de circonstances, il a rencontré Truman, il a participé à la bombe nucléaire américaine, puis il a rencontré Mao et bien d’autres encore…
C’est une histoire tout à fait rocambolesque, drôle et racontée avec beaucoup de naturel… Au bout d’un moment, la somme de péripéties lasse un peu, mais c’est tout de même une lecture très sympa.

 

 

32584Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps de Laurent Queyssi
L’ami qui m’a prêté ce livre aime consommer local, y compris pour ces lectures et je partage l’idée de c’est sympa. D’ordinaire, je reconnais que je lis avec un bilan carbone important puisque l’essentiel de ma consommation de SF est américaine, avec quand même une augmentation de l’anglais récemment.
Il a été très fan du livre, voici sa kro :
http://www.monpetitcoin.com/fr/francois/blog/detail/article/comme-un-automate-dement-reprogramme-a-la-mi-temps/

Comme lui, je trouve qu’il y a de très bonnes idées dans ces nouvelles, en particulier celle qui se passe dans une banlieue où il n’y a rien a faire, tout le monde reçoit un minimum pour vivre correctement. Les gens se vendent alors à des marques et ces marques deviennent leur mode de vie, leur affiliation identitaire, leur bande. Les Nike cassent la gueule aux Addidas. Les Sonny méprisent les Nintendo…
Au bout de quelques nouvelles, j’ai trouvé que son personnage principal a toujours un côté « sûr de lui méprisant l’entourage » un côté « je suis cool avec mes références rock, jeu vidéo et SF et toi, lecteur, tu es mon pote si tu as les mêmes »… et ça se sent aussi dans les pages d’introduction de ses nouvelles. Alors, c’est finalement un peu agaçant.
Les dernières nouvelles sont moins réussies. Au final, je dirais des très bonnes idées, un ton un peu répétitif, un livre plutôt sympa.

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