San Francisco : Onk ? Onk !

Dans ma liste des villes à voir absolument, après New York et Tokyo, il y avait San Francisco. (Après, il y aura Berlin, paradoxalement plus accessible).

Mes parents ont fait un voyage à SF quand j’avais 13 ans, environ, ils ont rapporté plein de photos et d’histoires, ça me tentait beaucoup d’y aller. Certes, mes parents avaient le voyage avec le Club Apple, du temps où Apple était une petite marque d’ordinateur à Cuppertino et où on avait des avantages en tant que membre du « fan club ». Ah lalala… du temps a passé depuis l’Apple IIe. Et l’usine Apple qu’ils ont visité à Cuppertino a du bien changer…

Mais voilà, SF, c’est réputé hors de prix, donc je n’imaginais pas vraiment y aller comme ça, sur une impulsion. A Pâques, j’ai regardé les destinations possible pour juin et j’ai découvert MisterFly qui fait des prix très très intéressants sur des vrais vols, puisque nous avons fait Genève – Amsterdam – SF en 13h environ, combiné à une offre d’hôtel pas mal non plus. Alors hop.

Dès notre arrivée (ne pas dormir, 9h de décalage horaire, c’est rien du tout), nous avons acheté le sésame indispensable : le pass semaine Muni : tous les bus + le Cablecar (funiculaire typique) illimité. Combinés à cette application toujours aussi géniale appelé City mapper et un forfait data, la ville est à nous.

Première balade obligée sur les traces de ce que mes parents m’ont raconté : le Fishermans wharf.

C’est un quai où on peut manger la spécialité : des crabes dormeurs. Mais il y a des vendeurs de toutes choses. A l’époque de mes parents, la mode c’était les produits « diet ». Maintenant, ce sont les produits « organic », c’est à dire « bio ». J’ai même vu des hot-dogs « organic », à partir de viande boeuf  « grass eater ».

Autre spécialité, là Clam chowder, une soupe de poisson chaude et épaisse, servie dans une boule de pain au levain (Sourdough bread). La maison Boudin, qui le fabrique, se vente de conserver un levain depuis 1849, quand M. Boudin, un bourguignon, fonda la boulangerie.

En tout cas, c’est très bon.

On peut aussi faire les touristes dans les magasins, regarder les bateaux et pousser vers le Pier 39 pour voir les célèbres otaries (appelées Sea lions), et qualifiées « d’espiègles » par Lonely Planet.

Les otaries passent leur journée à se prélasser au soleil entassées les unes sur les autres. Parfois l’une d’entre elles se retourne en soupirant : « pffuuu, déjà jeudi » et se rendort.

Mais parfois, se déclenchent des guerres de territoire, par exemple pour posséder le promontoire :

Ici, sur la photo, le vainqueur, avec force de Onk Onk ! C’est par tous les jours faciles d’avoir le point le plus haut du quai. Le public de touristes suit avec attention les échauffourées et applaudit le vainqueur.

Un peu plus loin sur le quai, on peut visiter un musée électrique (en français dans le texte) avec des vieux jeux d’arcades mécaniques pour la plupart.


Le Fishermans wharf est un endroit touristique par excellence. Une sorte de grande rue commerçante sur deux niveaux avec des magasins de souvenirs, bijoux, vêtements et même un vendeur de fruits et légumes.


Nous avons alors réalisé un double rêve de Leirnette : manger des onion rings dans le Hard rock café.

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