Kro variée

Cette période de mars est toujours une période agitée, ce qui fait que les thèmes de mes Kro peuvent périmées plus vite que je ne les tape…

Expo : Tu joues ou tu joues pas ? de Sébastien Hovart
Théâtre : Le brasier de David Paquet
Série : Dix pour cent de Fanny Herrero
Le Mystère Henri Pick de Rémi Bezançon avec Fabrice Luchini et Camille Cottin

Tu joues ou tu joues pas ?

Si tu joues, tant mieux !

Je suis allée voir l’excellente exposition à la Bibliothèque municipale de Lyon intitulé A quoi tu joues, mise en place à Sébastien Hovart. Outre le fait que ça me rappelle toute ma jeunesse de joueuses, c’était une expo intelligente et amusante sur le jeu. C’est l’occasion ou jamais de voir La méthode du docteur Chestel dans une vitrine ! ou encore un jeu de Jass (la « belote » des Suisses) plus des tas de questionnement sur pourquoi on joue, à quoi on aime jouer, quelles sont les différentes mécaniques de jeux…

 

J’ai aimé cette jolie citation :

Une zone de « jeu du monde » nous montre un jeu de cartes typiquement japonais où les figures… ont des têtes de nobles portugais. On découvre aussi des filiations de jeu entre le Jacquet, le Backgammon et les divers jeux qui leur ont précédé et qui ont pris le bateau avec les marins.

Enfin on finit sur une salle pour se poser des questions en termes de rapports sociaux de sexe et de race. Depuis Lego qui genre de plus en plus ses produits, avec Fifa qui pour la première fois à des équipes féminines, mais ne les met pas en avant sur la jaquette française (contrairement à la jaquette américaine, parce qu’aux USA, le soccer est un sport de gonzesses).

Bref, si vous n’y êtes pas allés, c’est trop tard. Ça s’est fini hier.

Théâtre : Le brasier
Texte de David Paquet, Mise en scène Florence Minder

C’est aujourd’hui le dernier jour pour aller voir cette pièce au Poche à Genève. C’est une sorte de tragédie grecque avec des drames familiaux qui poursuivent les protagonistes sur des générations, en semi-drôle et semi-terrible.

Le théâtre de Poche permet de découvrir des auteurs et autrices du Québec formidables (est-ce qu’on monte des pièces québécoises en France, ou faut-il être en Suisse pour connaître la francophonie ?).

Série : Dix pour cent de Fanny Herrero

Et pour la première fois, je me mets à une série française. Dix pour cent raconte les aventures d’une agence artistique (dont les agents prennent 10% de commission sur les cachets de leurs acteurs et actrices).

L’originalité de la série est de convier à chaque épisode un acteur ou une actrice connue et de monter une histoire en caricaturant l’image que le public s’en fait. On voit passer Isabelle Adjani, Julien Doré, Béatrice Dalle, Fabrice Luchini (qui rêve de jouer un méchant dans James Bond…)

Après un pilote que j’avais trouvé caricatural (frisant l’homophobie dans la surenchère), j’ai poursuivi sur les conseils de ma soeur et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de ces 4 agents et de leurs assistant-es. Les scénarios rebondissent, le thème ne s’épuise pas et j’ai regardé les 3 saisons à la suite sans lassitude.

Le Mystère Henri Pick de Rémi Bezançon avec Fabrice Luchini et Camille Cottin

Comme j’avais bien accroché au duo Fabrice Luchini et Camille Cottin dans 10%, j’ai été tentée d’aller les voir dans ce film.

Dans une bibliothèque municipale du bout de la Bretagne, une jeune agente littéraire découvre une salle consacrée aux manuscrits refusés. Elle y déniche un livre pour lequel elle a un coup de foudre et décide de le publier. Le livre a un succès terrible. Toutefois, un critique littéraire n’est pas du tout convaincu par l’histoire: un obscur pizzaïolo qui n’a jamais écrit une ligne ou lu un livre de sa vie écrit un chef d’oeuvre inspiré de l’oeuvre de Pouchkine… C’est quand même bizarre.

Le thème s’annonçait sympa, avec un rôle taillé pour Luchini : intello parisien snob et cynique. Comment ce film a fait pour foirer ? Mystère. Il est mal joué, très mal pour les seconds rôles, un peu mal pour les premiers. Même Luchini arrive à avoir des répliques qui tombent à plat.

Quant à la réponse au « mystère », c’est tellement boiteux comme histoire qu’on y croit pas une seconde.

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