Kro des dernières lectures de RER

Bonjour tout le monde

Il y a environ un an et demi, je vous disais que j’allais beaucoup prendre le train. Et voilà, c’est fini le train. Je me demande bien comment je fais faire pour lire. Peut-être que je ne vais vous faire que des Kro de films et de jeux wii… Mais avant de finir mes trajets, j’ai eu de temps de lire :

Quand nous étions orphelins de Kazuo Ishiguro

Christopher Banks quitte Oxford avec son diplôme en poche et l’envie de devenir détective pour éradiquer le mal, partout où il se niche. Sa naïveté et son assurance pour lui, il part à Londres pour se lancer dans la société.

Il est né dans la concession internationale de Shanghai. Ses parents ont disparu alors qu’il était très jeune et il rentra alors en Angleterre.

Il se taille un nom dans la bonne société, grâce à ses succès de détective, tout en promenant sa bonne foi à la Sherlock Holmes dans sa volonté de combattre « le mal », embusqué dans le monde. Il va avoir bien du travail, se dit-on, car nous sommes à la veille de la seconde guerre mondiale. Poursuivi par ses souvenirs, il finira par se décider à retourner à Shanghai, pour retrouver ses parents.

On reconnaît bien le style bizarre, sec d’Ishiguro : un japonais qui écrit comme une vieille dame anglaise quand il parle de souvenirs d’enfance, mais comme un auteur de roman noir, quand l’histoire bascule.

Néanmoins, ce livre m’a un peu déçu, comparativement à « Auprès de moi toujours ». La fin tombe un peu à plat, dans l’horreur facile. Même si le scénario est bon, la manière de l’amener de m’a pas convaincue.

Cul-de-sac de Douglas Kennedy

Nick est un journaliste minable qui décide sur un coup de tête de claquer ses économies et de partir pour l’Australie. Arrivé là-bas, il déchante vite. Il fait chaud, il passe de bled paumé en patelin pourri et se demande bien ce qu’il fout là. La solitude le fait flipper… c’est pour ça qu’il s’attache à Angie, jeune femme de 20 ans, jamais sortie du bush, mais peu farouche. Tel un gros naïf, il va se faire piéger dans un trou perdu, rempli d’allumés.

On m’a passé ce livre en me disant : C’est Délivrance (vous savez, ce film de dingues de Boorman). Et c’est vrai, c’est tout à fait ça.

Ce livre a eu des critiques du genre : c’est génial, quel auteur, etc. Bon, faut pas s’emballer… c’est un livre rigolo, qui se lit vite et qui donne pas du tout, mais du tout envie d’aller en Australie.