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Dans la peau de John Malkovitch avec John Cusak, Cameron Diaz et… John Malkovitch de Spike Jonze

Strange days de James Cameron

Docteur Follamour de Stanley Kubrick

Le tableau du peintre flamand de Arturo Perez Reverte

The Buisness de Iain Banks

Dans la peau de John Malkovitch avec John Cusak, Cameron Diaz et… John Malkovitch de Spike Jonze
Il y a des films… on se demande « qui mais qui peut bien vouloir financer un truc pareil ! »
Typiquement, le producteur qui lit le script de celui-là doit se demander si c’est génial ou complètement n’importe quoi.
Le héros (Cusak) est marionnetiste au chomage. Sa femme (Diaz, totalement
méconnaissable) est vétérinaire/analyste pour animaux (les animaux sont chez elle).
Ne trouvant vraiment pas de boulot, malgré ses brillantes représentations de rue d’Abelard et Héloise, Cusak répond à une annonce. Il devient spécialiste du classement au 7e 1/2 d’un immeuble. (le plafond est à 1m 20 de haut et tout le monde marche penché). Là avec sa ravissante collègue, il découvre un tunnel qui mène… à l’esprit de John Malkovith pendant 1/4 d’heure.
Ensuite, on se fait rejeter au bord de l’autoroute.
C’est dingue, c’est mais c’est un film génial, fantaisiste, aberrant comme j’aime. John Malkovitch s’est plié au jeu de bonne grace (qu’est-ce qu’il lui font pas faire !).
C’est vraiment à voir.

Strange days de James Cameron
J’en avais déjà parlé, mais je recommence pour les nouveaux.
Strange days est une vraie ambiance de Cyberpunk avec une chouette bande originale.
Los Angeles 30-12-1999
La ville est perpétuellement en état de guerrilla urbaine. Et voilà qu’un leader noir est assassiné, ce qui agrave les choses.
Lenny, ex flic des moeurs, flambeur toujours dans la dèche, trafique des squeeds, des films qui se branchent directement sur le cerveau des gens pour faire vivre les instants qu’a tourné celui qui film. Ca peut être tout, sport extrème… ou bien sur sexe.
Et voilà qu’on lui refile un black jack, un squeed avec un viol et un meurtre en direct (un snuff movie, quoi). Alors qu’il n’a jamais voulu trafiquer ca. Avec une copine à lui qui est solo (Angela Basset, fantastique), il tente de trouver ce qui se trame la dessous.
Pounet trouve que ce film reste artificiel, qu’on en est trop extérieur, qqch comme ca.
Je ne dis pas que c’est le meilleur film du monde. Mais on est d’accord pour dire que l’ambiance Cyberpunk est extrèmement juste.

Docteur Follamour de Stanley Kubrick
Alors, la première fois que j’ai vu ce film… souvenez-vous (enfin ceux qui y étaient).
JL avait apporté chez Lois une vodka, ce qui fait que je n’ai pas été à 100% concentrée sur ce film.
Siii, vous vous souvenez, après, une bonne partie de l’assemblée a regardé ce petit chef d’oeuvre du cinéma américain, tiré d’un livre de King, l’attaque des languelliers (ou un truc comme ça), film qui prend un intéret uniquement si on est à 4g, en train de faire tourner 5 pétards et en rigolant comme des niais avec 12 potes.
Personnellement, j’ai préféré aller faire la révolution en cuisine avec JL et Mos.
Mais revenons à nos moutons : bref, j’avais pressenti ce film (Follamour, hein, pas les Languelier) plus que je ne l’avais vu.
Là, grace à un bienfaiteur de la liste qui m’approvisionne en DVD, je l’ai revu.
Et donc, c’est bien.
Nous sommes en pleine guerre froide. Dans une base américaine, un colonel fou décide de lancer les bombardiers américians sur l’URSS pour sauver le monde et l’intégrité de nos précieux fluides corporels. Or la sécurité est tellement au point qu’il est impossible de rappeler les bombardiers, même quand on est le Président des USA.
Nous avons dans ce film des brochettes caricaturales de militaires américains perfusés à la bannière étoilée et xénophobe, de russes alcooliques, et de braves petits gars prêts à se faire tuer pour le drapeau.
C’est terriblement cynique et c’est très bon.

Le tableau du peintre flamand de Arturo Perez Reverte
Attention, venez vous asseoir, prenez place : je vais assassiner un livre que bcp ici ont aimé.
Bon, j’exagère, c’était juste pour capter votre attention dès fois que vous vous endormiez.
Si vous êtes fan de « Goedel, Escher, et Bach », de peinture flammande et que vous savez jouer aux echecs, ce livre est pour vous.
Si vous ne connaissez pas Goedel Escher et Bach mais que vous aimez les échecs, en fait, vous en êtes fan sans le savoir et donc, ce livre est pour vous.
Si vous aimez seulement la peinture flammande, peut être que ce livre est pour vous, mais quand même, allez apprendre les échecs.

Julia est restauratrice de tableau. Elle recoit une oeuvre magnifique à restaurer avant une vente aux enchères. Le tableau représente une partie d’échec entre 2 hommes avec une femme à l’arrière plan.
Sous la peinture, Julia découvre l’inscription : « qui a tué le cavalier ? »
Ce tableau renferme une enigme vieille de 5 siècles (l’un des deux joueurs, le cavaliers d’Ostenbourg a été assassiné 2 ans avant la réalisation du tableau). Mais voilà que le tableau déclanche aussi un meutre au présent.
La clé de l’énigme est certainement contenue dans la partie d’échec : quelle pièce a pris le cavalier ? Il faut donc rejouer la partie à l’envers pour le savoir.
Donc, ce livre nous dessine plusieurs échiquiers en nous déduisant brillamment les meilleurs coups possibles (ca me rase, j’ai sauté les pages). Ce livre se lance aussi dans des considérations philosophico-mystique sur les échecs comme clé de l’énigme de l’univers (l’univers a une explication, tout est modélisable…) Bon, soit, mais j’ai assez avec Turing Wiener et Neumann en la matière et là, Reverte fait bricoleur. Et enfin, Reverte se lance dans les longs passages mélancolique ou épiques sur la vie des personnages du tableau dans leur siècle, les rèveries de Julia devant le tableau et autres trucs du genre… Assez chichiteux, finalement. Bref, pas fait pour moi, ce bouquin.
Comme je m’ennuyais, je me suis demandée qui était l’assassin et j’ai trouvé entre le 1er tiers et la moitié. C’est toujours assez décevant. Bref, un livre policier pour les amateurs d’échecs et pas pour moi.

The Buisness de Iain Banks
Jouer aux bois et raisonner, Musette !
Voici le dernier Banls traduit, lisible même par Paul (par parce qu il est traduit, hein, parce que ce n’est pas le la SF).
Banks cette fois-ci, se lance dans l’inconnu, avec pour la première fois comme personnage principale une femme, gravitant dans les très hautes sphères d’une super multinational appelé Le Buisness.
C’est plutôt réussi, il arrive à faire de manière assez crédible une féministe de gauche pleine d’humour, spécialisée dans les nouvelles technologie et pétée de fric .
Moralité, l’identification fonctionne bien et est assez gratifiante.
Donc, Kate évolue au niveau 3 du Buisness où il se trame des choses, normal, il s’en trame tout le temps. Mais là, les choses sont peut être plus bizarre, depuis que le buisness a décidé de s’acheter un petit pays pour avoir un siège à l’ONU.
Bon, c’est pas le meilleur des Banks mais c’est du bon quand même, moins « émouvant » ou perturbant que d’autre, donc simplement agréable. C’est déjà très bien.

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