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Erratum : dans une précédente chronique j’ai parlé du Dernier des Mohicans. De nombreux lecteurs m’ont signalé que j’ai pas parlé de la musique. La musique est très belle et rythme très bien le film. Voilà

Les évadés d’après une nouvelle de Stephen King

Manhunter, (le 6e sens) de Michael Mann

Austin Powers: l’espion qui m’a tiré

A la rencontre de Forrester.

Les évadés d’après une nouvelle de Stephen King (Dans Différentes Saisons) avec Morgan Freeman et Tim Robins J’aime pas les films de prison. Donc, forcément, je ne suis pas super fan. Mais bon. (en plus, je connaissais l’histoire donc…) Donc, bon. Tim Robbins est arrêté pour le meurtre de sa femme et de son amant. Il était banquier et se déclare innocent. La vie en prison est plutôt pas drôle, d’autant plus qu’il est pris pour cible par une bande peu amène. Mais il arrive à faire sa place et à aménager sa vie grace à son inventivité et sa détermination. What else ? C’est bien joué, c’est correctement filmé. C’est un peu angélique (les gentils détenus contre les méchants détenus et les méchant matons). Bref, ca n’a pas la finesse de Oz. C’est peut être pour ca que j’aime pas les films de prison : personnalités trop stéréotypées, souvent. (sentiment que je n’ai pas ressenti dans Oz) Donc, vous pouvez regarder ce film. J’ai pas d’avis.

Manhunter, (le 6e sens) de Michael Mann d’après Dragon Rouge de Thomas Harris, le même que celui qui a écrit Le silence des agneaux Actuellement, sort Dragon Rouge avec Edward Norton. La bande annonce est racolleuse, du genre : « Pour le comprendre, il faut retrouver les sources du mal absolu », un truc comme ça. Je ne sais pas ce que vaut ce film. Mais en tout cas, tiré de ce même livre, il existait déjà Manhunter. Un vrai film de Michael Mann, avec des fond bleus, des panoramiques vers l’océan et de la musique lancinante. Un tueur en série massacre des familles. ALors, on va chercher un ancien du FBI, Will Graham, celui qui a mis sous clé Hannibal Lecter. Sauf que Graham ne s’en est pas sorti indemne de sa dernière rencontre avec Lecter. Et en se mettant à la place du tueur, il risque sa raison. Ce film est lent, poétique, doux parce que le tueur, certes est gravement fondu mais doux et tout en étant d’une immonde cruauté. Ca change des personnages binaires mauvais et mauvais parce que. C’est beau, c’est bien filmé, y’a une belle musique, c’est sobre… Bref, c’est un excellent film. J’ai pas tellement envie d’aller voir la nouvelle mouture…

Austin Powers: l’espion qui m’a tiré
Oui, fallait tenter, pour voir au moins. Donc, j’ai tenté. Soyons clair, c’est le paradis du mauvais gout, de la lourdeur etc. Pas une seule seconde, ca se prend ne serait-ce que vaguement au sérieux. C’est une parodie plutot bien vu des James Bond. Seulement voilà, si beaucoup de chose font sourire, finalement, cette accumulation de blagues lourdes… est lourde. J’ai donc regardé la moitié en m’amusant vaguement et ensuite, j’en ai eu marre.

A la rencontre de Forrester. Vous vous souvenez de Will Hunting ? On reprend la même histoire, on change le contexte et on remet le couvert avec Sean Connery. Un jeune noir pauvre du Bronx qui aime le basket a un magnifique talent d’écrivain. Il rencontre fortuitement Forrester, un vieil écrivain misanthrope qui n’a écrit qu’un seul livre dans sa vie, un chef d’oeuvre et qui s’est retiré de la circulation. Forrester s’apprivoise et decide d’aider le jeune noir. Raconter comme ca, vous partez en courrant en criant : ouhhhh, c’est mièvre. Et pourtant, en fait, c’est pas mal. Si. C’est un peu lent (mais dans un sens, ca change). Les personnages sont sympa. Certes, les péripéties sont attendus, mais les 2 acteurs sont bien et ont un peu de finesse. Alors, on se laisse prendre au mystère du vieil écrivain, sans que Sean Connery ne bouffe toute la place du gamin noir. Je conseille.

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