58h chrono, Die Hard 3 avec Bruce Willis
La pierre et le sabre de Eiji Yoshikawa
Disneyland Paris
58h chrono, Die Hard 3 avec Bruce Willis
Comment reprendre les mêmes et recommencer.
Buce Willis attend sa femme à l’aéroport et pour tuer le temps, va sauver le monde. C’est à dire que des méchants terroristes qui veulent faire évader un vilain dictateur éteignent toutes les pistes de l’aéroport et obligent les avions à se mettre en attente en pleine tempête de neige. Leur exigenge : un 747 pour faire évader le dictateur. Le scénar est moyennement crédible, il faut le dire. Un aéroport muet, aucun moyen de communiquer avec les avions (ah bon ?) aucun moyen de poser les avions ailleurs… Bruce Willis qui tout seul écrabouille deux douzaines de terroristes surentrainés… Bref, toujours la même sauce, mais pas tellement réussi en fait.
La pierre et le sabre de Eiji Yoshikawa
Il faut savoir faire des chroniques courageuses. Et c’est mon cas, je l’ai déjà prouvé. Ici même, j’ai dit du mal de Conan de Barbare, le film. Maintenant, je n’hésiterais pas à dire que La pierre et le sabre n’est pas le meilleur livre que j’ai lu de ma vie. Si. Je sais que plusieurs personnes de cette liste ne m’adresseront désormais plus jamais la parole. Adieu, JLS, FF, JD et les autres. Il y a un rapport curieux entre les geeks/nerds, les films de sous-marin qui font bip bip en lumière rouge et les samouraïs. Je ne m’explique pas pourquoi, mais c’est net. Donc, sur cette liste, il y a une série de fans invétérés de ce livre, qui, à la seule mention de son titre, au bas de ma précédente kronique, se sont mis à frétiller du clavier, allant même me demander pour certains, si ce n’était pas une relecture… Donc, revenons à nos moutons… et décapsulons la kro, comme dirait un lecteur. La pierre et le sabre (pour les 2-3 qui ne l’auraient pas lu) est un roman écrit au moment de la 2e guerre par un japonais et se passant au XVIIe siècle. Il raconte l’histoire, pratiquement mythique, de Myamoto Musashi, illustre samouraï au tableau de chasse exceptionnelle (heu, pardon… qui vit sur la voie du sabre avec brio). La dimension historique de l’époque est parait-il tout à fait fidèle et on apprend bien des choses sur cette période troublée du pouvoir, mais aussi sur la vie domestique au japon, les maisons de thé, etc. Les 2/3 du livre sont tout à fait intéressant et on avance bien. après, il se passe un phénomène : les personnages sont tellement « monolithique », « typés » que le cours de leur vie devient sans aucune surprise et par conséquent, le bouquin non plus. Le héros est pur et droit. Sa copine est pure et vertueuse. Les méchants sont lâches et fourbes. La fille perdue est résolument perdue (et ce sujet, y’aurait beaucoup à dire sur le fait qu’une fille violée devient nécessairement une fille de mauvaise vie à qui on ne peut pas faire confiance, alors que la pureté d’une fille attire nécessairement le respect des hommes). Bref, une fois que tout est attendu, tout arrive. Et la fin est loooongue et même décevante. Il y a quelques personnages sympas et qui le restent tout du long (comme Jotaro, le gamin qui a décidé que Musashi serait son Sensei et Takuan, le bonze fantaisiste). Finalement, j’ai trouvé que les mêmes personnages, mais dans la version BD, sont bien plus intéressants et bien plus complexes. A l’arrivée, j’ai trouvé que c’était une lecture intéressante, au moins pour toute la première partie, mais qui finit par rouler dans des ornières bien trop attendues. (je pense que je vais attendre un peu avant de lire la suite La parfaite lumière).
Disneyland Paris
Alors, plantons le décor : je ne suis jamais allée dans un parc d’attractions, jamais montée dans un train fantôme, je n’ai jamais fait de fête foraine, jamais ne suis montée dans une chenille, tout juste si j’ai fait un peu d’auto-tamponneuses y’a 20 ans. Et voilà qu’on a des places à prix ultra-réduits pour aller voir Mickey. Nous voici donc partis tous les trois en pays inconnu, accompagnée de deux éthnologues et leurs filles, habitués à ces contrés à oreilles pour les avoir déjà longuement pratiquées. Le premier choc, on le reçoit à peine passé le portillon : on avance dans Mainstreet, c’est à dire une avenue principale remplie d’échoppes de produits dérivées à paillettes, au son d’une musique qui vous crie : « SOYEZ HEUREUX, SOYEZ HEUREUX ! ».
Là vous pouvez acheter aussi des carnet d’autographe pour récolter les signatures des divers bonhommes peluches déguisés qu’on croisera dans le parc. Elise s’est empressé d’aller mettre la main dans la bouche de Mickey et de lui tirer la queue. Après une demi-heure d’autographes et de pause photos, le garde de corps de Mickey l’emporte pour ramener un nouveau Mickey tout fringant.
Suite à quoi, on s’est tous bien amusé. Grâce à nos guides habitués à ces contrées sautillantes, on a rentabilisé le parcours pour foncer droit vers les meilleures attractions. Le manège de chevaux de bois géants, le manège à Dumbo volant, les tasses qui tournent… Et ensuite les animations types « train fantomes » : Blanche neige avec la sorcièèèèère, Peter pan avec un très joli suvol de Londres la nuit et du Pays imaginaire, Pinocchio et la Baleeeeeine, l’Ile des pirates avec des automates très réussis et un trésor de pirates à faire rêver, le train de la mine (ma première balade en wagonnet qui penche et qui accelère). Et puis, il y a le magnifique chateau de la belle au bois dormant, qui ressemble bien à Neuschwanstein, mais quand même plutôt en rose et bleu, avec des vitraux et des tapisseries (étonnant, la version « Aubusson » Walt
Disney) racontant l’histoire de la belle au bois dormant, le dragon dans sa caverne (très réussi, soufflant de la fumée).
Une mention spécial au labyrinthe d’Alice avec le chat du Cheshire qui vous guette du haut d’un buisson, les cartes qui peignent les roses en rouge et la reine qui veut vous couper la tête. Et puis la grande parade des chars. Tout cela avec un grand soucis du détail et du gadget qui fait tout. Et n’oublions pas : « It’s a small word », j’en parle plus spécialement pour nos amis de France Telecom ici présent sur la liste puisqu’ils sponsorisent (The world is smaller that you think when France Telecom provides the link) : tout un parcours en petit bateau dans un univers de poupées animées représentant des gens de divers pays du monde, tout cela au son d’une musique qu’on entend d’ordinaire sortir d’une boite à musique au dessus des berceaux (vous avez, le genre de musique dont vous avez déjà marre alors que vous l’entendez pour la première fois). Les poupées sont sympas et les animaux qui les accompagnent ont souvent une touche d’enfer. Le parcours se termine dans une grande salle où on retrouve toutes les poupées habillées en blanc et rose qui dansent et qui chantent, dans un décor de strass et de paillettes, un espèce de ravissement scintillant pour filles de 5 ans. Comment vous dire : franchement, plus de brillant, ca aurait été trop.
On est revenu avec un serre-tête à oreille et une vraie robe de princesse à panier que j’ai toujours rêvé d’avoir ça quand j’étais petite et que malheureusement, on fait pas en taille 40 (mais le serre-tête, ca va). J’ajouterai que les gens qui mesurent plus d’1.30 peuvent faire des trucs un peu plus houlala en petit train, genre looping et autre mais donc, pas moi. Comme y’avait peu de monde, on a fait certaines animations 2 fois (donc les poupées, hé oui… lalala la la, lalala la la…), mais aussi space mountain et Indiana Jones (pour les plus d’1.30 m).