Le tombeau avec Antonio Banderas
Les Olives noires : de Sfar
Le tombeau avec Antonio Banderas
A Jerusalem, on découvre le corps d’un homme de 30 ans, crucifié et enseveli tel que c’est écrit dans les évangiles, au petit détail près que bien sûr, si c’était le Christ, il ne serait pas là, puisqu’il serait réssucité, vous voyez le problème. On envoie alors un jesuite séduisant (Antonio Banderas) enquêter avec une archéologue juive pendant que des palestiniens se demandent un peu ce qui se trame. Vu comme ca, ca faisait pas envie. D’ailleurs, en fait, je l’ai regardé par erreur. Et en fait, c’est bien, disons, pas mal. Mais y’a un public, on va dire. Les vues de Jérusalem sont jolies et ca donne envie d’y retourner. Il faut être un tout petit peu intéressé par les histoire des 3 monothéismes et ne pas être trop pointilleux avec la vision « scientifique » de l’archéologie à Hollywood pour apprécier. Antonio Banderas est très bien, et je trouve qu’il fait une bonne illustration de Lorenzo Quart, pour ceux qui ont lu « La peau du tambour ».
Les Olives noires : dessins de Sfar et scénar, je sais plus. Sfar, vous savez, celui qui dessine Le chat du rabbin. Ses dessins sont toujours aussi sympas. Ensuite, on continue dans la même veine. Ca se passe à Jerusalem (euh, oui, encore), aux environs de l’an zéro, alors que les romains occupent la ville et que les Juifs s’agitent. C’est l’histoire d’un petit garçon qui va avec son père faire une offrande pour Pessah. Lors d’une rixe, son père est capturé (peut-être tué ?) et l’enfant fuit dans le désert avec une femme juive et 2 gaulois, bon gars, recrutés de force par les romains, assez contents de déserter. En fait, outre l’histoire du petit garçon, qui est le héros, il y a plein de personnages secondaires sympas. 3 tomes sont parus. Comme pour le chat du rabbin, faut être sensible à la culture juive. C’est moins drôle que le chat, mais il y a le même genre de tendresse.