Kro

Remarque liminaire d’un lecteur sur « Matin brun » qui décidément a déclanché des réactions :

Le thème de Matin brun (que je n’ai pas lu) me fait beaucoup penser à la BD Blacksad, tome 2, « Arctic Nation ». Cette BD est peuplée d’animaux anthropomorphes, se passe dans les années 50. Le héros, Blacksad, est un chat noir, détective privé. Sur le fond, on a droit à tous les stéréotypes des histoires de détectives privés, mais le traitement est très agréable, le dessin excellent. Le tome 1 est une « simple » histoire de meurtre, mais le tome 2 traite de la montée d’un groupe raciste, qui ne tolère que les animaux à poils blancs. C’est très bien fait, avec crimes racistes, Ku Klux Klan et tout et tout, je recommande chaudement.

François

Ensuite, je précise une erreur : le titre de la BD de Larcenet, c’est : « un combat ordinaire », mais comme vous avez suivi le lien, vous avez corrigé de vous-même.

Commençons par quelques éléments de chronique atypique :

Les voutes, à la BNF
Si vous connaissez le coin de la Bibliothèque de France, vous devez connaître les frigos, un « squatt » artiste (mais légal) dans les anciens moulins et frigo sur les quais. Là, il y a un « lieu » voûtée appelé « les voûtes », où, de temps en temps, se tient un bal musette. Cours de danse fourni au début, avec un vrai orchestre et des vrais gens qui chantent. Une ambiance bon enfant, 3 grands couloirs voûtés qui servent de salles et une cour. C’est débonnaire et gentillement foulli. Des jongleurs ont lancé des torches enflammés dans la cour, à un moment. La buvette a un choix de bière un peu lamentable, je ne dis pas ca seulement parce que je rentre de Belgique, mais quand même. En tout cas, l’endroit est très tentant pour s’y organiser un pic nic Chienne de Garde. A bon entendeur…

Le Palais de Justice de Bruxelles
Grâce à une de nos fidèles lectrices, j’ai pu faire une visite de Bruxelles by night par les chemins de traverses et les parcs. C’était très chouette. Il y a des passages architecturaux sympas et même très sympas. Et d’autres… Et je me dois de vous parler du Palais de Justice. Et je vais me trouver bien à court de mots pour tenter de vous expliquer à quoi ca ressemble. Ma guide m’a dit qu’en arrivant à Bruxelles, elle s’est dit qu’un des 2 était de trop dans cette ville. C’est monstrueux. Et même encore plus que ça. C’est proprement démesuré, c’est tellement énormément hideux que ca devient… beau, on peut pas dire… impressionnant ? Quelque chose comme ça. Size does matter. Imaginez un gros bâtiment administratif, tout en colonne, chapitaux avec un coupole au milieu en ensuite, vous le passez à l’échelle 1,5. Quand on s’en approche, on se rend compte qu’on est loin et qu’il grossit encore. Au pied des fenêtres, on constate que ce sont d’immenses verrières. Les statues à taille humaine font en fait 2,5m au pied d’un escalier monumental. La première idée qui m’est venu en le voyant était que le mail a du changer la vie de ceux qui travaillent dans ce bâtiment, du genre :
– il faut porter ce pli au bureau 13583b
– ok, la navette passe dans une demi-heure. Je la prends et je passe la nuit dans l’hôtel de l’aile ouest. Enfin, c’est pas le plus de joli de Bruxelles. Mais c’est à voir de près (de loin, c’est juste moche).

Cats
Célèbre comédie musicale avec des chats qui jouent, dansent et chantent. Plein de morceaux célèbres dans cette pièce, comme la chanson Memory ou encore le poème racontant comment nommer un chat (les chat ont 3 noms, vous le savez ?) On avait été voir ce spectable à Paris il y a longtemps, c’est de là qu’est venu notre intéret pour Cats. Là, le spectacle est sortie en DVD. C’est bien filmé et Elise adore.

Magnolia
Réalisateur: Paul Thomas Anderson
Acteurs : Philip Baker Hall, Julianne Moore, Philip Seymour Hoffman, Tom Cruise, John C. Reilly, William H. Macy Un film sur les coïncidences qui ressemblent à la fois à Short cuts d’Altman et aux livre de Paul Auster. L’histoire de plusieurs personnages qui se croisent, se connaissent ou pas, et dont on va suivre une partie de leur vie. Les thèmes principaux qui relie l’ensemble : la responsabilité de ses actes, ses erreurs de jeunesse, le pardon possible ou non, la rédemption. Ce sont essentiellement des histoires de famille : des veillards qui meurent de cancer et dont le passé saute à la figure, des enfants présentés en singe savant à des jeux télé par des parents égoïstes, des adultes dont l’enfance a été escroqué… C’est un film long (3h), qui peut surprendre, la fin en particulier. Filmé avec de nombreux plans séquences qui n’en finissent pas (mais très réussi et très approprié), c’est une grande réussite, tant sur le plan de la réalisation que du scénario. Tom Cruise y joue un rôle tout à fait étonnant, genre : prédicateur pour homme en mal de virilité, et il le fait très bien. Je conseille très très vivement. Je l’ai préféré de beaucoup à Punch drunk love sur lequel j’étais plus partagée.

Le chat qui descendait la rivière de Lilian Jackson Braun Encore un volume du chat. Les 2 derniers étaient fort décevant, et celui-ci, après un démarrage où on croit retrouver la verve et la malice d’antant, redevient plat. L’enquête policière n’a jamais été au centre de ces livres, mais là, on s’en fout vraiment. On fait encore plus dans l’anecdotique de la vie de Qwilleran et du Comté de Moose mais sans vraiment renouveler. Finalement, seuls les chats sont bien et on s’y ennuie.

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