Livre : L’occupation d’Annie Ernaux
Film: L’adversaire de Nicole Garcia avec Daniel Auteuil
Ghost world
Visite d’un squatt d’artistes du côté de Nation
Livre : L’occupation d’Annie Ernaux
C’est un tout petit livre, qui raconte l’histoire d’une femme dont l’ex-compagnon rencontre une autre femme. De ce moment, elle ne peut se sortir l’autre femme de la tête, ça l’occupe au deux sens du terme. Ce livre raconte l’histoire de cette occupation. Je l’ai pris sur une inspiration. J’ai l’impression que j’en avais entendu parler, mais je sais pas tout où. J’ai lu ce livre avec curiosité, pour voir ce que pouvait être la jalousie dévorante. C’est intriguant à lire, c’est bien écrit aussi. On va dire que c’est une curiosité, un peu malsaine mais une curiosité.
Film: L’adversaire de Nicole Garcia avec Daniel Auteuil
Il se fait passer pour un medecin, qui travaille à l’OMS. Il mène grand train de vie. Il cache la vérité à tout le monde… sa famille, ses amis, ses voisins. Et tout le monde marche. Sauf que c’est une fuite en avant, bien sûr. Un jour, son beau-père lui demande l’argent qu’il a placé pour lui… Et plus ca avance, moins la situation est tenable. Et il donne le change. Il est secret, silencieux, modeste… on ne l’interroge pas, il en fait le minimum et personne n’a de doute. Il passe sa journée dans sa voiture à lire des revues médicales et invente une autre vie. Et c’est de pire en pire, ca en devient horrible. Et c’est tiré d’une histoire vrai. C’est un film lent, un bon film, mais très lent. Trop lent, quand même. Auteuil est très bon.
Ghost world
Vous imaginez Daria en film ? Ben voilà. C’est ca. 2 ados qui trouvent le monde nul, le parcourt en l’assaisonnant de remarques acides. En s’amusant à répondre à des petites annonces, elles recontrent un collectionneur de disque de jazz en 78 tours, un vrai maniaque. Il est tellement bizarre qu’une des deux ados se prend d’amitié pour lui et decide de l’aider à rencontrer une fille. J’ai trouvé le début plutôt énervant (alors que mon voisin de canapé l’a trouvé franchement drole). C’est du vrai Daria, mais en film, je trouve que ca passe moins bien. Ensuite, ca décolle un peu de l’ado révoltée basique, grace au personnage du collectionneur. C’est une curiosité comme film, finalement.
Visite d’un squatt d’artistes du côté de Nation, rue Bourdan pour le vernissage de l’expo Christiane Paillet Je suis tombée là un peu par hasard, puisque c’était une copine qui fêtait son anniversaire. Alors cette artiste fait des grandes toiles verticales qui ressemblent à les palimpsestes, ou des rouleaux de parchemins. Quand on regarde de près, on se rend compte que les textes écrits ne sont pas de vrais textes, mais des pattes de mouches. il y en a plusieurs pavés de texte dans la « page », plus des sortes de croquis, des ombres de feuilles de papier, tout ca sur des fonds rouges clairs, beige, délavés… C’était pas mal. Ca aurait bien illustré un paravent Nephilim, tien. Y’avait aussi dans la cour des sculptures en ferraille, vieux composants, écrans d’ordinateur. L’un de ces empilages représentait un lapin à roulette de 2 m de haut. Il était sympa. Les autres « tas », ma foi…