Snatch avec Brad Pitt et Benicio del Torro
La chute du faucon noir de Ridley Scott avec Ewan Mc Gregor
Dictionnaire des Techniques Qualitatives en Sciences Humaines et Sociales dirigé par Alexandre Mucchielli
Snatch avec Brad Pitt et Benicio del Torro
C’est un film de truand, mais pas en version chic, élégant et malin, comme « Ocean’s eleven ». Nonon, ils sont tous plus bêtes les uns que les autres.
Le teaser vaut le détour : des juifs orthodoxes, pinnaillant sur un point des évangiles (si) chez un diamantaire d’Anvers… jusqu’à ce qu’ils rabattent leur robe et leur veste pour braquer la bijouterie et voler un énorme diamant.
C’est Franky-4-doigts qui en a la garde et doit le ramener à Cousin Avi. Mais le problème, c’est que Franky est un joueur invétéré. Boris, trafiquant d’armes, qui veut lui piquer le diamant, monte un coup pour le butter à un match de boxe où il l’incite à parier.
Et ce match, c’est Turkish et son copain qui l’organisent et qui le truquent, évidement pour le compte de d’un autre truand, mais lui, un vrai méchant.
Ca commence à partir en vrille quand Turkish va acheter une caravane chez les gitans et que son boxeur se fait mettre KO par Mickey, un des gitans.
C’est donc un film joliment compliqué, avec plein d’histoire et de personanges différents. Brad Pitt est un gitan, champion de bagarre à mains nue qui baragouine plutôt qu’il ne parle. Benicio del Torro très bon en braqueur compétent mais qui ne répond de rien si on lui parle de jeu, doit se faire tuer par 3 blacks amateurs à la solde d’un russe marchand d’arme givré. Et encore, j’ai pas parlé de tout le monde.
C’est plutôt drôle et les différents personnages sont vraiment bien. Brad Pitt incompréhensible quand il parle (parce que les gitans parlent comme ça pour mieux t’embrouiller), ca m’ennerve mais sinon, je conseille plutôt, si on aime le genre.
La chute du faucon noir de Ridley Scott avec Ewan Mc Gregor
En 1993, les américains sont allés sauver le monde en Somalie. Lors d’une expédition, ils essaient de capturer deux chefs militaires à Mogadiscio. Mais ca se passe très mal. Des hélicoptères s’écrasent, les somaliens sont armés jusqu’aux dents… et finalement, le commando se prend une très grosse déculotté avec 19 soldats morts (sur pas tellement plus engagés dans l’opération, en fait).
Les bons côtés de ce film :
C’est extrèmement bien filmé et les décors sont également très chouettes.
Avant l’attaque, les soldats américains sont montrés comme de gentils gamins de 18 ans, pressés d’en découdre mais sans aucune conscience de ce que c’est que la guerre.
Ils sont frimeurs, grandes gueules, un peu stupides, mais ce sont de bon gars.
et c’est part là que ca dérape.
Les américains sont tous individualisés (on va pleurer sur leur sort). Les noirs sont une masse indiférenciée armée de fusil et tirant sur tout ce qui bouge en se moquant des civiles.
Les 3/4 du film : c’est du combat de rue, des hélicos qui tombent et du combat de rue. Des soldats qui meurent, qui font jurer à leur copain d’aller voir leur papa au pays et du combat de rue.
La guerre sale avec des tripes et du sang, on a vu ça dans « Il faut sauver le soldat Ryan ». Depuis, on sait que les balles ne font pas des trous ronds et nets. Si ce n’est la qualité de sa réalisation, je ne vois pas ce que ce film apporte. Certes, on filme un échec retentissant et rien n’est fait pour atténuer le fait que c’est vraiment la déroute (c’est pas Pearl Harbor, ce film). Mais ces américians sont vraiment de bons petits gars courageux, même s’ils sont débutants, ils sont courageux et de bonne volonté. Ils ne se battent pas très bien, ils n’ont pas la volonté d’être des héros, mais devienent des héros quand même. Leur commandant les aime et fait de son mieux. Finalement, c’est la faute à pas de chance, cette déroute. Le film y perd toute crédibilité.
Livre de classe :
Dictionnaire des Techniques Qualitatives en Sciences Humaines et Sociales dirigé par Alexandre Mucchielli
Je suis bien consciente que les personnes de cette liste interessées par cette chronique ne sont pas nombreuses. Pour tout dire, j’en connais une quand même, mais c’est peut être la seule au demeurant. (Alors que d’autres personnes de cette liste sont officiellement en thèse et en sciences humaines, même que, et ferait bien de s’y intéresser…).
C’est un excellent ouvrage pour ceux qui utilisent les méthodes qualitatives dans leurs recherches. C’est un dictionnaire : il présente un large choix de méthodes par ordre alphabétique. Il montre la cohérence qu’il existe entre différentes méthodes, celles qui appartiennent à un même champ théorique (et celles qui sont dans des paradigmes différents), parle de l’administration de la preuve, de la saturation et de la triangulation des méthodes en vue de validation des expériences.
Toutes les entrées ne sont pas simpes (tout dépend qui écrit), mais elles sont toutes clairement expliquées et en détail.
Il est surtout très pratique, très bien ordonnés et référencés. Bref, c’est un livre indispensable pour les utilisateurs de méthodes qualitatives (à partir du moment où on est dans des filières de recherche).
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Cat Haiku by Deborah Coates