Digitales premier jour

Les Digitales, c’est quoi ?
Journées continues (9h-21h) de rencontres-partage de travail, de savoirs, de compétences, d’expériences, de rêves et de questionnement. Ce temps d’activité technologique , féministe et de troc incessant pourrait faire naître un réseau virtuel.

Voilà et concrètement, c’est quoi ?
C’est là : http://www.digitales-online.orgJ’y ai mes quartiers depuis 3 ans, depuis que je suis venue pour la première fois et que j’ai trouvé cette manifestation extraordinaire. La version de cette année est encore meilleure que les précédentes. Je ne peux vous parler que des ateliers auxquels j’ai assisté, bien sûr.

Tout d’abord, Woman work, animé par Peggy Pierrot et Isabelle Massu
Alors, ce sont loin d’être des inconnues : Peg a fait le site des CDG et Isabelle Massu celui des Pénélopes. Et à part être cyberféministe, elles sont drôles et pleine d’énergie.
Elles ont monté un blog : http://www.digitales-online.org/womanwork/ pour que les femmes des Digitales viennent utiliser Spip et parler du travail, comme elles le veulent et sous l’angle qu’elles voulaient. Le boulot se monte et avance un peu tous les jours. A titre documentaire, j’ai rempli le O.

Ensuite, je suis allée voir Barbara Glowczewski, une éthnologue qui est allée voir des Aborigènes. Elle a trouvé que faire un CD-Rom avec des liens hyper-texte, c’était super adapté pour rendre compte de la pensée aborigène, en particulier des chemins qu’ils tracent à travers le désert, d’un lieu à un autre et qu’ils interprêtent par l’intermédiaire de rêve, d’histoires contées qu’ils représentent également sous forme de peinture corporelle. Ils dessinent des cartes cognitives (pas des plans géographiques représentant le terrain et le chemin, mais des plans où les lieux réels sont reliés de manière imaginaires) qu’ils transmettent et échangent avec les familles voisines. C’était très intéressant et très curieux de voir l’hypertexte adapté aux aborigènes. Si cette culture vous tente, elle a écrit : « les rêveurs du désert » chez Acte Sud. C’est fascinant.

Ensuite, c’était soupe et tartine, et c’est important parce que ce genre de repas, ça fait parti des charmes de la Belgique, pour moi.

Pendant ce temps, je me suis faite interviewé par Virginie Jortay, qui nous demande : « De quoi est faite une journée ? » Comment on se lève… Combien dure notre journée… quand on se couche…
Evidement, j’ai beaucoup parlé de travail et de travail… Ma conclusion, c’est que je prendrais volontiers des journées de 35 h, ca me permettrait de m’offrir le luxe de 8h de sommeil.
A une femme à qui Virginie a demandé : « qu’est-ce que tu voudrais supprimer dans ta journée ? » La femme a répondu : « Mon mec ! » Au moins, c’était clair.

Ensuite, j’ai pu assister à rien, y’avait des trucs intéressants, mais j’assenais un cours de psychologie cognitive à des gens qui n’avaient même pas été rebutés par le titre. Bon, je dis ça, je dis ça… J’étais quand même drolement contente, parce qu’à mon avis, j’avais pas du tout assez préparé mais mon intervention s’est bien passée et est bien passée.

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