Digitales : 3e jour

Scum grrrls emprunte son titre à quelques idées fondatrices et courants de l’histoire et de la culture féministe. Scum fait directement référence au SCUM Manifesto de Valérie Solanas, un des premiers textes ludiques et provoquants de la seconde vague du féminisme.
Mais il fait aussi référence au mouvement des Riot Grrrls, qui est né de la culture et de la musique punk, et qui donna de nouvelles impulsions au féminisme grâce à la parodie et au rejet des images traditionnelles de la femme tout en construisant une culture et une identité pleine d’énergie.
Réunissant ainsi ces deux références, nous souhaitons offrir un espace de créativité, d’analyse de critique et d’humour.

Si je vous parle de scum grrrls, c’est parce que je m’en suis fait vendre un exemplaire et que je me suis bien amusée en le lisant. La partie sur l’art féministe était très instructif, d’autant plus que je suis nulle en art féministe et que donc, je me suis instruite.
A la fin, il y a un test passionnant pour savoir quelle sorte de féministe on est… Femocrate ? Anarchoféministe ? InTheCloset féministe ? Tout cela est un grand suspens… mais je ne le saurais pas… sauf si je m’abonne pour lire le n° suivant.
Il est pas impossible que je le fasse, d’ailleurs.

Aujourd’hui, c’était la jounée « Best work place = Best Woman work place ? » Avec des entreprises qui venaient raconter ce qu’on fait de bien pour rendre le travail more woman friendly. Il parait que le matin était très bien. J’ai dormi chez Anne-Laure à la place.

L’après midi, munie de mon scum grrrls, je me suis faite embarquée à Anvers car cette année, c’est Digitales reloaded et nomadisée (ce qui veut dire que l’an prochain, après reloaded, on a « revolution »).
A Anvers, j’ai visité une entreprise d’insertion qui réhabilite des PC déclassés pour les revendre d’occasion. C’est toujours marrant de voir des palettes pleines d’UC, d’écran, des caisses de clavier, de barettes de RAM…

Ensuite, j’ai donné un petit speech à Anvers, toujours sur le thème de la formation en SSII, devant un public qui, s’étant adonné juste avant à l’endive, n’a eu aucune réaction.

Le soir, soirée HTMelle, des filles qui font un concert d’electro. C’est franchement bizarre, plutôt planant, parfois rigolo. Il faut imaginer une fille toute seule devant une table pleine d’appareil électronique, derrière elle, des images sont projetées. Elle a un micro dans lequel elle chante parfois, et sinon, elle gigotte avec concentration divers leviers, manettes et tirettes pour faire des bruits bizarres.
C’était une expérience intéressante.

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