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Novecento : Pianiste

The Little Friend (Le petit ami) de Donna Tartt

8 mars : les Inventives au musée des arts et métiers

Novecento : Pianiste
un tout petit roman d’Alessandro Barico
Je vous avais déjà parlé de Soie et de Chateaux de la colère. Toujours ce même style poétique et travaillé, toujours ce gout pour les personnages un peu bizzares. Novecento est un pianiste extraordinaire qui vit sur un transatlantique dont il n’est jamais descendu. C’est son histoire raconté par son ami trompétiste dans l’orchestre de ce bateau. Comment Novecento jouait des notes qui n’existait pas. Que dire… C’est très beau, lisez le.

The Little Friend (Le petit ami) de Donna Tartt
Donna Tartt est la géniale auteure de : The secret history (le maître des
illusions) paru il y a 10 ans et se passant parmi des étudiants dans un campus du nord des états unis. 10 ans plus tard, elle écrit un autre roman, tout aussi travaillé que le premier… mais moins bien.

L’histoire se passe dans le sud des Etats Unis. Une ancienne famille riche, ex grand propriétaire, ruiné par la crise de 29, mais gardant toujours du prestige, s’apprête à fêter la fête des mères. Mais Robin, le fils de 8 ans est retrouvé pendu à un arbre. Ses 2 jeunes soeurs ont probablement tout vu, mais elles ont 1 et 4 ans. 10 ans plus tard, l’enquête n’a rien donné. Les 2 soeurs ont grandi.

La plus jeune, Harriette, est l’héroîne de l’histoire. Leur mère a sombré dans la dépression. Elle traine en chemise de nuit dans la maison. Le père est parti vivre à Memphis. Tout le monde sait qu’il y a une maîtresse, sauf sa famille. Hariette décide de trouver l’assassin de Robin.

Cette enquête menée par la gamine n’est qu’un prétexte à présenter le sud des états unis, pauvre et raciste. Les noirs y sont maltraités et les blancs pauvres n’ont même pas l’excuse d’être noirs pour être pauvres. Mais il leur reste tout de même les noirs à mépriser, eux qui sont foncièrement de la mauvaise graine, au moins, ils sont blancs.

Il n’y a rien à faire, à Alexandria, à part prier Dieu, trafiquer de la drogue ou quand on a 10 ans, faire des balades à vélo et vivre en marge des adultes. De toute façon, la mère d’Hariette remarque à peine sa présence. Heureusement qu’elle a une nounou noire et surtout 3 grandes tantes, des personnalités, ces tantes. Je pense que c’est typiquement le genre de livre où on accroche si on se sent concerné.

C’est comme ça qu’à fonctionner Le maître des illusions. Dans celui là, j’ai été passionnée par la description des gens du sud, des précheurs, des tantes, des trafiquants. Mais l’histoire des gamins, pas trop. Finalement, je trouve que l’histoire ne tient aucune des promesses qu’elle fait présentir alors, c’est une succession de chapitres ennuyeux et de chapitre passionnants.

8 mars : les Inventives au musée des arts et métiers
Ce musée (je vous ai déjà dit qu’il était bien pas vrai ?) était ouvert pour le 8 mars. Des femmes techniciennes et scientifiques faisaient visiter chacune un bout de l’expo sur sa spécialité. Pour les petit-e-s, genre, Elise et sa copine, il y avait un atelier « Gravure sur Zinc ». Elles y sont allées avec un papa (d’Elise) et une maman (de la copine)et elles se sont bien amusées (les parents aussi).

Moi, pendant ce temps, j’étais à un café débat : Femmes et science. J’ai failli bouffer mon voisin. Après 2h de discussion sur : pourquoi y’a si peu de femmes en science, il dit : « Je suis président de l’association des inventeurs et nous comptons très peu de femmes. J’aimerai savoir pourquoi. Pourtant on a tout fait pour les attirer… Que faut-il faire pour que les femmes viennent à nous ?

Moi : Le ménage !

Lui : Ah mais vous n’allez pas tomber dans ces clichers… Bcp d’hommes font le ménage, maintenant

Moi : Ben, en 15 ans, la part des tâches ménagères prises en charge par les hommes a augmenté de 10 min par semaine

Lui : oui, bon, je sais pas, faudrait voir les chiffres, mais quand même…

Moi : les chiffres sont tout vu, je suis sociologue.

Je m’interromps un instant : je sais que c’est un argument à la con, et en plus, je ne suis pas sociologue. Mais que voulez vous, finalement, l’argument d’autorité, y’a que ca qui marche. Et mes chiffres sont justes. Reprenons.

Lui : et ce que je ne comprends pas, c’est que parfois, elles ont des idées, mais elles demandent à leur mari de les mettre en oeuvre. Par exemple, une femme passait l’aspirateur et a demandé à son mari de lui inventer un truc pour extraire la prise du mur, parce que c’était trop dur. Pourquoi ne l’a-t-elle pas inventé elle-même ?

Moi : parce qu’elle été occupé à passer l’aspirateur.

Voilà. Faut que j’évite ce genre de débat, c’est pas bon pour mes nerfs. En attendant, relisez « Une chambre à soi »…

Pour finir, un site essentiel, indispensable, vital :
Un convertisseur binaire / hexa ==> texte pour s’envoyer des messages de vrais naXors qui Rulez (qui messages de hackers à la cool, si vous préférez).

http://nickciske.com/tools/binary.php

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