A kro a day…
Souvenirs de Philip K. Dick
Thé, encore et toujours
Kiki, la petite sorcière
Les émissions de cuisine à la télé.
Souvenirs de Philip K. Dick
Dick étant maintenant un auteur célèbre, on ressort toutes les vieilleries des placards, avec une belle couverture toute neuve, ça se vendra. Souvenirs est donc une compilation de nouvelles. Franchement, pas grand-chose de vraiment intéressant.
Un article qu’il a écrit sur « Le Maître du Haut Château » quand on l’a accusé de révisionnisme. Je n’ai pas eu l’impression que le roman était révisionniste… Par contre, son article est bien plus discutable et maladroit. Disons, Dick est indiscutablement un bon auteur de SCIENCE-FICTION, mais ni un historien, ni un philosophe. Un article space mais pas bien profond non plus sur le yi-kin et la schizophrénie. D’autres nouvelles qui ont pris un coup de vieux, le genre de nouvelles où il y a une idée, en général bonne, et ensuite une sauce autour bâclée et vite écrite pour la rendre vendable.
Thé, encore et toujours
Pour suivre les conseils d’une copine qui m’a offert les épices (celle qui fait Aix Marseille sur les roues arrières de sa voiture), j’ai acheté du thé aux agrumes. Ensuite, on le mélange avec de la tisane du Sri-lanka qu’on trouve chez Artisans du monde, ça pique un peu (une bonne cuillère pour 2 cuillères de thé, sinon, après, ça arrache), on y ajoute une cuillère de miel et vous obtenez le thé au miel et aux épices qu’on trouve dans les restau indien. C’est fameux.
Kiki, la petite sorcière
Un dessin animé Miyasaki
Totoro, c’était mignon. Mais Kiki, c’est fantastique.
Une petite sorcière de 13 ans part de chez ses parents avec Gigi son chat pour faire son apprentissage. Elle trouve une ville au bord de la mer et elle décide de s’installer. Mais ce n’est pas facile de faire sa place en tant que sorcière dans une grande ville. Heureusement, elle rencontre une charmante boulangère qui lui prête une chambre. C’est un film où il n’y a pas de méchant. Les dessins sont magnifiques, tout le monde est mignon et pourtant, ce n’est pas mièvre. Son chat est très rigolo, j’ai vraiment pouffé plusieurs fois. Peut être que c’est un peu long… Mais la vision de ce film devrait être obligatoire chez toutes les petites filles de 6 ans et plus. Détail amusant du film : la ville est indiscutablement occidentale genre allemande sans être une « vraie » ville allemande, avec des maisons à colombages, la boulangerie a un bretzel comme enseigne et sur la porte, c’est écrit en pseudo allemand, des mots qui n’existent pas à consonance germanique et des umlaut.
Les émissions de cuisine à la télé.
J’ai un mari qui cuisine, voyez vous.
Il est accro à Cuisine TV et Gourmet TV.
Honnêtement, même si la visualisation de ces émissions ne m’intéressent pas, il y des conséquences plutôt sympas, quand par exemple, les plats sortent de la télé et se matérialisent dans la cuisine. Commençons par Joël Robuchon, qui a fait une espèce d’OPA sur les émissions télé de Gourmet TV. C’est sa chaîne à lui, très aristo, très chef en toque, avec le gars Joël dans toutes les émissions, qui vient mettre son grain de sel et passer la brosse à tous ses copains chef en toque, en se baladant toujours avec sa petite serviette sous le bras, pour faire le mec qui cuisine. Le genre « Après vous Grishka, je vous en prie Igor, et comme vos ufs en neige sont bien montés, mais vous en êtes un autre ». Les recettes sont paraît-il pas mal, mais le style est chiant.
Alors que Cuisine TV… Nous avons d’abord Jamie Oliver, l’émission s’appelle : Oliver Twist, jeune cuisinier anglais à la cool, qui fait de la cuisine inventive, pratique et sympa. Et aussi Ainsley Harriott, un grand noir peut être un peu plus chic, mais qui a globalement le même genre de cuisine dynamique. Leur recette sont faisables, ils donnent des trucs au fur et à mesure pour que ce soit vraiment faisable, il n’y a pas 3 milliards d’ingrédients et pas de mystères insondables dans la préparation. Bref, une autre façon de considérer la cuisine, moins « uvre d’art », mais plus didactique et plus moderne.
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