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Frédéric Bau, Sucré Sucré sur cuisine TV

Comme un garçon, avec Hugh Grant

Lazarr de Patrice et Manu Larcenet

La Ligne de front, aventure rocambolesque de Vincent Van Gogh
Par Manu Larcenet

American God, de Neil Gaiman

Dandoy, confiserie / patisserie de Bruxelles

L’ultime hallucination, bar à Bruxelles

Frédéric Bau, Sucré Sucré sur cuisine TV

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Continuons nos Chroniques Culinaires.
Frédéric Beau est prof à l’école du chocolat, chez Varlona. Il fait une émission consacrée aux desserts, ce qui n’est pas a priori ce qui me fascine le plus. Toutefois, il mérite plusieurs bon point.
Là encore, on est loin de la méthode Robuchon qui vous l’explique que la cuisine, c’est de l’art, que c’est super difficile et qu’il faut avoir le don ou pas.
Bien sûr, il ne le dit pas comme ça, c’est juste le sentiment qu’on en retire en regardant ses recettes.
Frédéric Bau, ce n’est pas non plus la méthode Ainsley ou Jaimie Oliver, qui n’hésitent pas à simplifier, à expliquer comment faire dans le vite fait, genre : « la cuisine, c’est bon et c’est facile ».
Non, Bau présente des recettes qui peuvent être difficiles, prendre du temps. Mais il l’explique de manière très pédagogique, expliquant les termes techniques, montrant les coups de main, expliquant les ficelles.
Probablement une bonne émission pour apprendre à faire des desserts.
Tiens, dans l’émission que j’ai vu, il faisait une tarte à la rhubarbe !…

Comme un garçon, avec Hugh Grant

Un film mignon comme ceux dans lesquels on aime mettre Hugh Grant.
Hugh est un beau gosse célibataire qui ne fait rien de sa vie. Son père a écrit une chanson de noel qui a eu un succes terrible et il se contente de vivre sur ses rentes. Il drague et fait bien attention de surtout surtout ne rester trop longtemps avec une femme qui voudrait un enfant. Il se retrouve malgré lui « adopté » par un gamin de 11 ans, dont la mère est dépressive et qui est harcelé par ses camarades d’école.
Film drole par moment, long par d’autres. Gentil à l’arrivée, très bien si on repasse en même temps. Prévoir une autre activité si vous le regardez.

Lazarr de Patrice et Manu Larcenet

Mon dealer de Larcenet a frappé. Il s’en est acheté plein et me les prete.
Celui là est une bizarrerie. Il commence dans le Sud profond, au début du XXe. Il y a un shériff raciste et son flingue, appelé Lee Harvey. Et un brave fermier noir. Le sheriff tente de le tuer et dans la bagarre, tous deux tombent d’un pont. Ils meurent et se retrouvent en Lazarr, au pays des morts. Lee Harvey s’y retrouve aussi, mais là bas, il est le GRAAL NOIR, le seul truc qui peut tuer les morts. Ce mélange Histoire / Fantasy est pour le moins curieux mais fonctionne drolement bien. C’est drôle avec un fond de sérieux… Ils sont fort, ces Larcenet.

La Ligne de front, aventure rocambolesque de Vincent Van Gogh
Par Manu Larcenet

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Toujours aussi fort, d’ailleurs, une pseudo histoire de Van Gogh pendant la guerre 14.
Le Président du Conseil et ses deux principaux conseillers se demandent bien pourquoi les poilus manquent à ce point d’enthousiasme pour monter au front. Ce n’est quand même pas parce qu’on y meurt, puisque c’est précisément le fait qu’on y meurt qui fait l’intéret de la guerre. Non, c’est vraiment un mystère. Alors, ils envoient Van Gogh au front, pour qu’il peigne la guerre et leur explique.
Un album surtout triste (parce que dans la guerre 14, y’avait pas grand chose de drole), mais pas seulement. Un peu d’absurde (les théories de peinture de Van Gogh par exemple), de la poésie. Un très chouette album, dans lequel vous pourrez repérer une cathédrale de Reims dans un champ de ruine.

La légende de Robin des bois
par Manu Larcenet


Robin des bois vole aux riches pour donner aux pauvres, voilà pour le principe. Mais celui ci n’est plus tout jeune, il exerce dans la foret de Rambouillet où il a déjà buté 11 touristes. Le shériff de Nottingham, (au look proche de John Wayne) ne sait pas comment l’arrêter. Il fait donc appel à Lord Greystoke, qui a, par ailleurs, un procès pour zoophilie sur le dos.
Bon, vous l’avez compris, un grand moment de n’importe quoi. Y’a des trouvailles, c’est rigolo mais à l’arrivée, par impérissable.

American God, de Neil Gaiman
Prix Hugo 2002.


Pour une fois que le prix Hugo est décerné à un anglais… C’est quand même un anglais qui vit au USA et aussi qui fait un livre centré sur l’amérique, ne perdons pas le nord !
Ombre sort de prison pour apprendre que sa femme vient de mourir dans un accident de voiture et qu’elle était la maîtresse de son meileur ami.
Alors qu’il se demande un peu ce qu’il va faire de sa vie, il est embauché par un drole de type qui se fait appeler Voyageur, un borgne, qui fait « signer » le contrat d’embauche en buvant de l’hydromel.
Ombre se met alors à fréquenter de droles de gens…
Il s’avère que les migrants sont arrivés en Amérique avec leurs croyances, leurs dieux, leurs êtres imaginaires. Ils leur ont donné vie. Mais le temps passant, la foi en Odin, Thor, les leprechaun, Kali et le Baron Samedi a beaucoup diminué. Les Dieux sont fatigués et faibles. Et puis, les nouveaux dieux arrivent, les dieux d’Internet, des supermarchés, des autoroutes… Bref, les nouveaux dieux d’Amérique… Une grande guerre se prépare entre les 2 camps.
C’est bien foutu comme roman. Pas merveilleusement écrit, mais avec énergie, couleurs, vivacité, on va dire. Gaiman ne reste pas sur l’histoire de base, il ajoute en plus un scénario avec des mystères et des rebondissements, des personnages intéressants et bizarres. C’est du bon travail.

Dandoy, confiserie / patisserie de Bruxelles

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C’est un très célèbre endroit, près du centre de Bruxelles, un magasin tout en couloir, où on est pas aimable avec vous si vous achetez pour moins de 30 euro, mais qui mérite d’être bu quand même.
Grâce à Anne-Laure, j’ai testé
– les biscuits au thé : un délice.
– Le pain d’épice à l’orange : bon, même si comme moi, on n’est pas fan de pain d’épice.
– Le pain d’épice au gingembre : n’aimant pas le gingembre sucré, y’avait aucune chance… mais il a assez vite disparu, dans cette maison
– Les spéculos : ben, évidement, en Belgique
– plein de petits gateaux avec du beurre et des noisettes et des éclats de chocolat.
Bref, je ne l’apprendrai pas à ceux qui connaissent l’endroit : tout ce qui en sort est fameux.

De Ultieme Hallucinatie (L’ultime hallucination)
bar art nouveau à Bruxelles

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On y boit, mange et grignote comme dans un bar.
La carte des bières est banal pour Bruxelles, les prix sont corrects.
Non, l’intéret de ce bar, c’est la déco. Style Art Nouveau, genre Horta
http://www.artemisia.no/arc/nouveau/brussel/horta/h.horta.html

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L’autre aspect étonnant de ce bar flammand (où on vous parle français, tout de même), c’est qu’il est situé à Scharbeck, quartier populaire de Bruxelles, genre quartier « qui craint ». Situé en bordure, dans un quartier qui se rénove en Art nouveau, on est surpris et content de le trouver là.
Donc, allez-y pour la visite, y compris la visite des toilettes qui sont magnifiques. Juste, je ne m’explique pas pourquoi ca a fait mourir de rire la serveuse quand Anne-Laure lui a demandé où elles se trouvaient.

Un petit site de vulgarisation scientifique rigolo

http://ulpmultimedia.u-strasbg.fr/desscst/Scienceenappart/index.htm

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