Des lecteurs attentifs m’ont demandé d’expliquer ce qu’était les théories Queer. J’ai mis du temps à répondre parce que je ne suis pas très familière du truc, que c’est compliqué et que je ne voulais pas dire d’anneries.
Alors, pour vous donner une idée :
Le terme lui-même signifie littéralement « étrange », « louche », mais c’est devenu une insulte homophobe.
Des militant-e-s se le sont réapproprier à la fin des années 80, aux Etats-Unis.
Les mouvements queer se démarquent des revendications identitaires gay et lesbienne. Le discours queer est un discours non identitaire, anti-assimilationniste et s’en prenant non plus seulement à l’intolérance ou à l’hétérosexisme, mais directement aux contraintes de la normalité, en particulier en terme de genre.
Quand je signe « Gender is a set of pronouns », c’est très queer dans l’esprit. On peut être hétéro et se revendiquer du mouvement queer à partir du moment où on veut abolir la prescription du genre.
le repas dans la 1ère du Thalys
Arnaque, Crime et Botanique
le repas dans la 1ère du Thalys
Nous ne dirons jamais assez,Thalys en première, c’est bien.
Compris dans le prix du billet, on a d’aimables stewards qui vous servent un apéro et un repas avec plein de prévenance.
Avec le repas, vous avez le menu… Sauf que c’est toute une aventure.
Comprenons-nous : le repas est bon. Rien à voir avec la nourriture plastifié que j’ai pu manger en avion (en classe touriste, certes).
Le problème, c’est qu’il y a un vrai décalage entre le menu écrit et sa réalisation dans le plateau.
Je vous explique :
Sur le menu : Saumon fumé raisins frais
Dans la réalité : Saumon fumé raisins frais, sur une « salade » gruyère-ananas sauf rémoulade. Aventureux et bizarre.
Sur le menu : Dindes aux fines herbes, canard fumé, asperges et salade de lentilles et de quorn Dans la réalité : tout ça, en effet, plus des rondelles d’orange, de la laitue en petit morceau dans les lentilles et cette curieuse chose appelée quorn, en anglais, ça se dit quorn, en flamand aussi et en allemand : Korn. Ce n’est pas du mais, ça ressemble plutôt à du blé. Mais sans garantie.
Sur le menu : Tiramisu
Dans la réalité : un gâteau de consistance « gâteau roulé », sans chocolat, sans café, sans avec une sorte de mascarpone qui a plutôt le goût de la crème brûlée.
Notez, moi, j’aime pas le Tiramisu. Mais ça, j’ai mangé.
Film : Arnaque, Crime et Botanique de Guy Ritchie
Du même auteur que snatch, et ça se voit.
4 magouilleurs copains, dont un joueur de carte super doué. Mais il perd la mise et s’endettent auprès un gros malfrat méchant et tricheur. Ils doivent rembourser très vite sinon…
Même personnage que Snatch, même type de sénar, même histoire embrouillée avec plein de personnages. Même si on le regarde avec attention, c’est compliqué et on comprend rien.
Bref, on peut être fan, comme pour Snatch, mais pas moi.
Gang of New York de Martin Scorcese avec Leonardo di Caprio et Daniel Day-Lewis
Un film long, très long, sur une époque totalement inconnue de New-York : l’époque où les Irlandais débarquent, pendant la guerre de sécession.
Le quartier des 5-points à New York est plein de gangs de toutes sortes. Tous rendent compte au Boucher, le payent de leurs larcins et craignent sa cruauté. Un homme, un irlandais, s’élève contre lui. Il est tué par le boucher dans une bataille de rue. Son gamin, alors âgé de 6 ans, jure de le venger. Il revient 15 ans plus tard.
Daniel Day-Lewis, dans le rôle du Boucher, est impressionnant. Di Caprio est sans intérêt.
Les décors et costumes sont très réussis et le côté « fresque historique » vraiment intéressant. En particulier, ces américains qui se disent « Natifs » et sont plutôt italiens, contre les envahisseurs irlandais.
A part ça, le scénario est une effrayante platitude, convenu au possible. Une histoire de vengeance déjà vue 1000 fois, avec une histoire d’amour dedans, tout aussi convenue.
Une scène absolument ridicule où le Boucher défigure Di Caprio au fer rouge… Quelques mois plus tard, il lui reste une vague ombre de fond de teint… On pouvait pas quand même déformer sa belle gueule.
Trop long. J’ai lâché avant la fin.
DVD Les grands espaces : Bashung en concert
Alors, voilà, la dernière découverte du moment, Alain Bashung.
Oui, je sais, mais mieux vaut tard que jamais.
Bashung est un rocker qui me fait penser à Gainsbourg (que je n’aime pas) et à Thiephaine (que j’aime beaucoup).
Il écrit de belles chansons aux textes ésotériques, parlant beaucoup d’amour et de sexe.
Sur scène, il a l’air sérieusement shooté. Son verre d’eau, c’est peut être de la vodka, allez savoir.
Ses musiciens sont très bons, son jeu de lumière vaut le détour.
Sur l’arrière de la scène du Bataclan, il projette des films. Le concert est dans une ambiance bleu (blues ?), noir et rose parfois.
Bashung habillé en noir, et parfois, noir à paillettes, ne quitte pas ses lunettes noirs.
Côté jeu de scène : parfois il marche, une fois, il se jette par terre et une fois il sourit.
Ses seuls paroles, c’est bonsoir, merci, au revoir et les noms des musiciens.
Pour autant, c’est un beau concert, aussi bien visuellement qu’auditivement.
Et puisque je vous dire que Bashung écrit de belles chansons, je ne pense pas que le texte soit de lui, mais voilà une belle chanson d’amour, dans ce monde de brutes :
Aucun express ne n’emmènera vers la félicité
Aucun tacot n’y accostera
Aucun Concorde n’aura ton envergure
Aucun navire n’y va
Sinon toi
Aucun trolley ne me tiendra si haut perché
Aucun vapeur ne me fera fondre
Des escalators au chariot ailé J’ai tout essayé
J’ai tout essayé
J’ai longé ton corps
Epousé ses méandres
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J’ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté
Scum grrrls : 100% feminist energy
à lire ici :
http://chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=318