Dimanche, jour du marché à Teguise. Un bus est prévu depuis l’hôtel, nous nous y rendrons en voiture.
Ce village, si tranquille hier, est littéralement envahi. Des parkings ont poussé partout aux abords de la ville. Détail amusant, ce sont des mamies qui guident les voitures et empochent les frais de stationnement.
Je pense que tous les touristes de Lanzarote se sont déversés ici. Les rues de la ville sont remplies de stands, le marché est immense et des bus déversent sans arrêt des gens. Des kiosques vendent la meilleure nourriture anglaise. Authentique !
Malgré son succès, le marché est globalement décevant : beaucoup de rolatas, (pardon, de gadgets) sans intérêt, les même stands pseudo-africains qu’on voit sur tous les marchés soi-disant artisanaux, de la verroterie en pagaille, des trucs en cuirs de qualité inconnue avec des chalands qui vous assurent : best price, last day. Tu parles.
Je voulais m’acheter des boucles d’oreille en olivine
c’est mal barré.
L’olivine est une pierre semi-précieuse qu’on trouve au milieu de certains blocs de lave. Elle est verte translucide. On trouve des tas de bijoux en olivine, dans les attrapes touristes mais je n’ai pas encore trouvé vraiment celles que je voulais. Je pensais trouver ça au marché : autant pour moi. Les produits de ce marché sont tellement génériques, que parmi les babioles, on ne trouve même pas de produits locaux, pratiquement. Juste de la confiture de cactus, des sauces locales, des épices et du safran canarien (mais ça, on a déjà acheté).
Toutefois, au milieu de tout ce bazar, une perle : un artiste qui peint avec de l’encre et une spatule. On a le coup de foudre pour son travail. On lui prend un tableau. En plus, il nous parle très correctement en français.
Ras le bol de la foule, on s’enfuit vers le château qui surplombe Teguise, Sainte-Barbe, qui servait à repousser les pirates. Très belle vue d’en haut beaucoup plus calme.
De là nous partons au sud de l’île, vers Playa Blanca.
Décevant, gros complexe à touristes surtout, d’où on s’embarque vers Fuerteventura
qu’on voit à peine dans la brume. Impossible de se garer, nous rentrons à l’hôtel nous jeter à la piscine.
Le soir, retour du buffet espagnol. Ensuite, boum à l’hôtel, mais c’est mou, les gens boivent, mais ne dansent pas vraiment. Nous ressortons en front de mer pour boire un cocktail. On a beau dire, on est déformés par les prix parisiens un piña colada ou une margarita, fort bien servies, pour 4,80 , c’est pas cher.
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