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Master and Commander de Peter Weir avec Russel Crowe

Frère des ours, animation Disney

Stardust de Neil Gaiman

Master & Commander de Peter Weir avec Russel Crowe

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Jack Aubrey, Capitaine de vaisseau britanique pendant les guerres napoléoniennes, a pour mission de traquer l’Achéron, un bateau corsaire français mieux armé et plus rapide que lui. Il va le pousuivre jusqu’au bout du monde.

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Je ne suis pas fan de Russel Crowe, exxentiellement parce que j’ai eu un mauvais vécu avec Gladiateur. Les films de bateaux ne me font normalement ni chaud ni froid. Mais là, ça m’a vraiment bien plus. Russel Crowe est très bien, mais tous les marins sont très bien. On y croit, vraiment, à la vie en mer. Et on se dit en plus qu’ils ont du bien jouer avec leur gros bateau, leur 60 voiles différentes réparties sur un grand nombre de mats, les cordes partout, enfin, les bouts et les écoutes, quoi. Même le sénar potentiellement simpliste (on court après un gros bateau et des fois on le rattrappe…) est plus intéressant qu’il aurait laissé croire.

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Frère des ours

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Un jeune inuit sans cervelle tue l’ours qui a accidentellement tué son frère. Or, son totem est l’ours. Les esprits (et en particulier celui de son frère) sont très fâchés et le transforment en ours pour qu’il s’occupe de l’ourson orphelin par sa faute. Si vous voulez mon avis, c’est un disney passablement raté. Déjà, il faut supporter le passage relativement gavant sur notre mère nature, les esprits qu’on écoute pas et tout le tremblement. Tout cela avec la subtilité habituel de Disney, vous voyez l’idée.
Ensuite, c’est pas drole, les bons sentiments collent aux dents des personnages, et à part qu’ils s’aiment tous très forts, il ne se passe rien de motivant. Les personnages là pour être drôles, les élans, élèvent à peine l’attention. Une ou deux répliques amusantes, mais 3 min de réplique sur une heure 1/2 de guimauve, c’est dur. En somme, je ne vous conseille pas Frère des ours.

Stardust de Neil Gaiman

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Vous savez qui est Neil Gaiman ? Cet espèce de loubard qui a écrit les aventures du démons Rampa avec Pratchett dans « De bons présages ». C’est aussi cet écrivain à la fois moderne et pessimiste qui a écrit « American gods » ou ou ce roman glauque, « Newerwhere ». Bref, ce sale gosse qui écrit le scénario du comic Sandman, voilà qu’il écrit un conte de fée.

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Tout commence un Wall, un petit village victorien, bien sage et tranquille, en bordure d’un mur qui mène au pays des fées. Tous les 9 ans, on peut franchir le mur pour la foire du pays des fées. En cet occasion seulement, les habitants de Wall se mèlent aux gens de féérie et parfois, il se passe des choses, quand par exemple, enivré par le charme (charme ?) d’une jeune fille aux yeux violets et aux oreilles de chats, un jeune s’aventure à l’embrasser pour une fleur en verre filé.
Ce roman fait largement penser à Princess Bride, il respecte à la fois les règles du conte de fée classique, mais avec ce qu’il faut d’humour et de décalage pour qu’on s’amuse vraiment. Par contre, on a bien tout… des fées, les licornes, des sorcières, des malédictions, des héritiers du trône, des serments à tenir, des bois fantômes et tout le reste. C’est un délice à lire. Et le traducteur charitable nous donne des tas d’infos sur le folklore et la littérature anglaise pour qu’on puisse percevoire la subtilité du texte.

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