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L’échelle de Jacob

Dogville

Zazie : Made in love

L’échelle de Jacob, un film d’Adrian Lyne avec Tim Robbins, tout jeune et aussi Eriq La Salle (aka le Docteur Benton, sisi).

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Jacob Singer a été très gravement blessé au Vietnam et a du mal à s’en remettre, surtout psychologiquement. Il a quitté sa femme, depuis que son plus jeune fils est mort et vit avec une autre fille. Il a d’horribles cauchemars qui semblent empiéter dans sa vie réelle. Mais au fait, c’est quoi, sa vie réelle ?
Si vous voulez un vrai scénar et contexte pour jouer à Kult, le JdR des portes de l’enfer, ne bougez plus, vous l’avez.
Un vrai film qui fait peur avec des scènes d’horreur horribles.
Ensuite, faut accrocher au thème. Déjà, j’aime pas me faire peur, alors, c’est mal parti. Ensuite, les pauvres gars du Vietnam qui on du mal à se remettre parce que l’armée leur a fait subir des « trucs » inavouables… ca a un air de déjà-vu 100 fois.
Finalement, un film lent, pas très original, mais problablement de bonne qualité, en tant que film d’horreur. Pas cliente, mais y’en a surement qui le seront.

Dogville de Lars von Trier
Dans les années 50, une jeune femme arrive dans une minuscule ville pauvre des USA, poursuivie par des gangsters.
Ben, un jeune homme aux hautes aspirations philosophiques, décide qu’il est moralement bon pour la ville de la garder. Bon gré, malgré gré, les habitants l’acceptent, en échange de petits travaux, a priori inutiles.

Dogville a marqué à sa sortie car ce film a été tourné sur plan :

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Voilà, tout le film se passe dans ce décor. Evidement, c’est bizarre.
En fait, Lars von Trier, qui ne peut pas tourner un film sans prendre son stock de petites pillules, qui est persuadé qu’il va mourir de façon imminente, a une peur panique de l’avion. Sensé tourner aux Etats-Unis, il a commencé à travailler sur plan dans ses studios au Danmark et ça lui a donné envie de tout faire sur plan.
Je suis d’accord, l’idée est génial. Et les jeux de lumière sont d’une grande maîtrise.
Malheureusement, j’ai détesté le scénario de Dogville. D’abord, c’est infiniment long et j’ai du mal à croire que ces 3 heures apportent quelques chose de plus, à part nous bloquer toute la soirée en rongeant notre frein.
Ensuite, il commence sérieusement à me fatiguer, Lars, avec ses héroïnes misérabilistes au possible, qui supportent tout en silence au nom d’un idéal plus grand : « Breaking the waves » et sa morale plus que douteuse, Dancer in the dark que je n’ai pas vu et que je ne regarderai pas parce que là, j’ai mon compte, et maintenant Dogville.
Un film sur la lâcheté, le don de soi (mais j’appelerai pas ça comme ça, à l’instar de l’hérïone de Breaking the Waves, on ne peut pas appeler ça du « don de soi ») et sur l’arrogance.
Les grandes tirades philosophiques finales, supposées justifiées tout le film, sur le thème : « l’arrogance, c’est mal » sont à peu près du niveau de l’élève de terminal scientifique moyen. Finalement, c’est ce fim qui est terriblement arrogant (et on ne me fera pas pas croire qu’il s’agisse d’une mise en abyme, pour reprendre un terme à la mode !).

Bref, ce grand misanthrope de Lars nous dit : « les humains sont tous des salauds, des lâches et des égoîstes, seules certaines femmes, par un don de soi poussée à l’extrème, peuvent atteindre la grâce. »
Un peu lourd, comme potage, surtout la 3e fois qu’on en mange.
Le générique de fin, montrant des photos de pauvres, aux Etats-Unis, tente de nous faire croire qu’il s’agissait en outre d’une critique du système américain et que s’ils sont comme ça, c’est parce qu’ils sont pauvres, n’importe qui dans leur sitaution… bref, c’est le système qui est pourri.
Ben, là aussi, je dirai : démonstration niveau fin de Terminal.
Dommage de mettre une aussi grande maîtrise de la caméra au service d’une leçon de moral aussi discutable et mal administrée.

Zazie : Made in love

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Allez, on repart dans le mignon, ça nous fera du bien après Dogville.
Le premier album de Zazie est gentil et agréable. Assez semblable au deuxième à mon goût. Agréable, s’écoute bien… C’est vraiment sur le 3e qu’on aura une transformation.
Donc, des mélodies jolies, des paroles qui peuvent mieux faire.
Une mention spéciale pour la « Chanson d’amie » de la fin.

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