Séville, 1er jour

Suite à la lecture de la Peau du Tambour, d’Arturo Perez Reverte, j’ai eu envie d’aller à Séville.
Trois ans plus tard, pour fêter la fin de ma thèse, je pars à Séville.

L’aéroport
37°25’25.43″N 5°53’55.19″W

Vol par Air Europa, une compagnie de charter espagnole. L’avion est peint aux couleurs de Disney.

Deux heures plus tard, nous nous posons à Séville. Il fait grand beau.
Nous avons réservé à l’hôtel Sierpes après avoir tenté des réservations dans 5 ou 6 autres hôtels. Tout est complet.
Il y aurait une feria ce WE. Le Routard nous avait pourtant dit que c’était tranquille pour réserver.

Donc, l’hôtel Sierpes : un très joli hall, une réception qui ne parle pas anglais… ou disons 2 ou 3 mots, un joli patio à l’étage

et une chambre sur rue assez vieillotte à la salle de bain vétuste. Mais le lit est bon et l’hôtel est à 5 min de la cathédale.

La chambre est pleine de moustiques. Là, rien à dire, le Routard avait prévenu. Nous sortons acheter du répulsif et un diffuseur anti-moustiques. Nous achetons aussi quelques prunes très bonnes qui viennent de la ville d’à côté (Hueva).
La balade dans la rue commerçante (côté ville moderne) nous fait dire que l’achat typique, c’est par exemple de la maroquinerie et surtout des chaussures.
Nous revenons avec notre arsenal chimique dans la chambre et nous déclarons la guerre aux bêtes qui volent.

Plus tard, nous ressortons pour trouver à manger du côté de la Cathédrale. C’est notre premier coup d’oeil sur la Giralda (le clocher, nommé ainsi à cause de la girouette qui le surmonte) . Eclairée la nuit, elle est très belle.

Nous trouvons un restau de spécialités même pas cher juste au pied. Lotin est plus fort en espagnol qu’il ne le prétend. Le service est légèrement cafouilleux mais nous mangeons un très bon gaspacho (soupe de légumes froide y croutons) et une gigantesque paella au poulet pour 2 qui aurait pu être pour 3. La cerveza de base est plutôt bonne.

Ensuite, nous déambulons autour de la cathédrale, vers l’Alcazar qui est fermé à cette heure-là. Après un détour vers une jolie place bordée d’orangers, (la fontaine de la place remonte aux wisigoths… Ils sont donc venus jusque là ?) nous redescendons vers la cathédrale parce que nous entendons une fanfare.

Une procession entre dans la cathédrale, porteurs de cierges, prêtres en grande tenue, évêque escorté sous un dais porté par 6 personnes… et flanqué d’une fanfare. Je me rends compte que c’est la première procession religieuse que je vois.

A sa suite, on entre jeter un coup d’œil à l’intérieur, mais l’essentiel de la cathédrale est fermé, juste la nef où se tient la cérémonie est éclairée mais pleine de monde qui reprend les chants en cœur. Nous ressortons.

Puis on remonte par les petites rues tortueuses du quartier.
Il y a vraiment des orangers partout. Je me demande ce que ca donne, quand les oranges sont mures. Est-ce qu’on peut les cueillir en pleine rue et les manger, secouer les arbres ? (une orange, ca vaut 100 clochettes… Bon j’arrête animal crossing).