Kro aux asperges

Ubiquité de Claire Wolniewicz

Nur d’Arnaud Rykner

Tian aux asperges

Eledees, un jeu wii

Ubiquité de Claire Wolniewicz

Les parents d’Adam Volladier avait très peur qu’il arrive quelque chose à leur fils : ils ont donc fait bien attention et il ne lui est rien arrivé, strictement rien, jusqu’à ses 33 ans. Il est devenu comptable, il n’a pas d’ami, il ne connaît personne. Pourtant, enfant, fugitivement, il a découvert les couleurs et la peinture, mais ses parents ont vite refermé le couvercle de la boite à peinture et à rêve, de peur qu’il parte à Paris pour apprendre à peindre.

Et voilà qu’il a 33 ans et que ses parents meurent. Simultanément, de curieux événements se produisent. Lui qui ne connaît personne, des gens le reconnaissent dans la rue, ils l’appellent Maître, ou Professeur. Ils lui parlent de la colonie de vacances qu’ils ont faites ensemble, ou du stage de golf, ou encore du club où ils vont tous deux. Et Adam, surpris, se glisse avec plaisir dans la peau de ces personnes qui ont une vie alors que lui, n’en a pas. Un jour, il va rencontrer une jolie femme qui le confond avec son amant…

C’est curieux, moi qui suis une grande consommatrice de SF et de fantastique, je me retrouve à lire coup sur coup des livres qu’on peut considérer comme étant de la SF (Plus près de moi toujours, kro précédente) ou du fantastique (celui-ci) alors que ce sont de « vrais auteurs sérieux » qu’on ne classerait jamais dans ces « sous-genres » littéraires… ce qui donne à penser.

Bref, Ubiquité est un petit roman rigolo qui a le mérite de faire découvrir les couleurs en peinture aux néophytes comme moi. Quand l’auteure tente de donner une explication qui se tient à ce fameux talent d’ubiquité, ça ne donne rien de convaincant. Mais pour le reste, c’est sympathique à lire.

Nur d’Arnaud Rykner


C’est l’histoire d’un homme qui part en Orient, surement l’Algérie, pour le travail, sur une mission courte. Là, il rencontre une femme avec laquelle il va vivre une relation incroyable, un amour de roman, forcément bref, puisqu’elle est mariée, et qu’il a une famille. Puisqu’il va rentrer et qu’elle va rester. Ce lien érotique et amoureux se vit surtout par le regard, le toucher, la présence de l’un et de l’autre, puisqu’ils ne parlent pas la même langue, lui pas du tout, et elle, juste quelques mots de français.

Il a décidé de l’appeler Nur.

« Nour, en arabe, ça veut dire lumière. Mais en allemand, ça veut dire seulement. Seulement quoi ? tu ne le sais pas. Seulement elle, seulement son corps. Seulement son corps enfermé dans cette chambre. Ou toi enfermé dans son corps. Nur. Seulement ça. Tout. Rien. Seulement maintenant. »

C’est une nouvelle écrite à la 2e personne, presque un long poème en prose.

« Tu ne veux pas savoir comment cela a pu arriver. Tu voulais que ça arrive. Depuis toujours, tu attendais. Un amour impossible. Un amour insupportable. Un amour de roman. Encore un amour. Et il est là, qui menace tout, de tout emporter, ta vie, celles de ceux que tu aimes, que tu ne sais plus aimer et que tu aimes pourtant plus que tout, plus tout mais peut-être pas plus que cet autre amour tant rêvé au point d’avoir lieu ici, dans cette ville.

Tu ne sais rien. Tu ne veux rien savoir.

Plus rien.

De rien.

Alors, tu fermes les yeux. Tu la vois. Tu te vois en elle. Tu te perds. »

Comment se retrouver si riche et si démuni. Comment se faire en quelques semaines les souvenirs d’une vie entière. C’est un beau texte, concentré, qui mériterait de l’être encore plus parfois. A lire dans les moments qui veulent être romantiques.

Tian aux asperges

tian.JPG

Hier soir, faut que je vous dise, j’ai mangé chez Gilles et Laurence un truc absolument exceptionnel : un tian aux asperges (de Touraine), avec une sauce aux œufs et à l’orange et dessus, de l’écorce d’orange caramélisée. Sur le côté, vous avez bien vu, ce sont des écrevisses. Exceptionnel. Vous pouvez le voir sur la photo, aussi bien présenté que bon.

Eledees, un jeu wii

Les eleddes sont des petites bestioles qui apportent de l’électricité aux humains. Mais voilà qu’un soir, alors que ses parents sont sortis, des scientifiques qui étudient les eledees, justement, un petit garçon se retrouve tout seul dans le noir : les eledees ne font plus leur boulot. Il se saisit donc du pistolet à capture de ses parents et part à la chasse aux eledees pour faire remarcher tous les appareils électriques.

En somme, c’est un jeu de tir mignon : avec la wii-mote, on chope les eledees, et comme ils se cachent, on agite les meubles, ouvre les tiroirs, renverse les pots, bref, on met le bazar dans la maison pour attraper les bestioles (sale gosse que l’on est) et les remettre dans les appareils électriques.

Il parait que quand on joue beaucoup, on a l’impression de plonger sa main dans la télé pour attraper les objets. Je n’en suis pas là. Mais en tout cas, je trouve les eledees super rigolos, ils chantent, glissent sur le ventre, dansent ou sautent partout quand on veut les attraper.

Un principe de jeu pas ultra original, mais très joliment réalisé, avec humour et une bonne exploitation de la wii-mote.

Ce contenu a été publié dans Culinaire, Jeux, Lectures. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Kro aux asperges

Les commentaires sont fermés.