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The Wild, film d’animation des studios Disney

Half Nelson film de Ryan Fleck avec Ryan Gosling et Shareeka Epps

The Wild, film d’animation des studios Disney

© Buena Vista International Galerie complète sur AlloCiné

Dans un zoo new-yorkais, après la fermeture, les animaux discutent. Ryan, le petit lionceau, rêverait d’être comme son père un héros de la jungle, mais il ne sait même pas rugir. Alors qu’il part bouder, il entre malencontreusement dans une caisse destinée à partir sur une île sauvage.

Son père, avec Larry l’anaconda idiot, Brigitte, la girafe futée et Nigel, le koala agressif qui ne supporte plus qu’on le trouve mignon partent sauver le lionceau Ryan.

Comme vous le constatez dans le résumé, il n’y a aucune imagination dans ce synopsis, on est même au sommet du repompage. D’un côté, on plagie allègrement « Madagascar » (les animaux qui sortent d’un zoo new-yorkais et se confrontent à la vie sauvage, même la balade entre le zoo et le port est piqué à Madagascar, avec d’autres ingrédients) et de l’autre « le monde de Némo » : le père qui affronte tout pour sauver son fils.

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Pour autant, on passe un bon moment grâce aux péripéties et caractères des différents animaux. Néanmoins, si Disney mise sur le réalisme de l’animation (Madagascar avec un dessin plus « toon »), il ne fait pas aussi bien que son modèle. La virtuosité de l’image de synthèse, ce n’est plus vraiment ce qui compte : le poil du lion ressemble à du vrai poil, les feuilles de la jungle font très feuilles… mais ce n’est plus ça qui fait la qualité d’une animation. Il faut aussi un scénar et des dialogues. Bon, c’est vrai, le scénar, on peut toujours le piquer aux autres…

Au fait, merci à Allociné qui comprend si bien les problèmes des bloggeurs à la recherche d’images.

Half Nelson film de Ryan Fleck avec Ryan Gosling et Shareeka Epps

© Colifilms Diffusion Galerie complète sur AlloCiné

Prof d’histoire à Brooklyn, Dan Dunne enseigne avec enthousiasme l’histoire à des ados en difficulté. C’est ce qui le fait tenir debout, entre le crack et l’héroïne. Il se fait chopper par une de ses élèves, Drey, alors qu’il se défonce dans les toilettes du gymnase. Elle gardera le secret. De là, une amitié entre 2 personnes au bord d’un gouffre va commencer. Drey est une ado noire dont le quotidien n’est pas simple. Sa mère est exploitée au travail, son père se moque totalement de son existence et son frère est en prison pour une affaire de drogue au service de Franck, dealer du quartier (et fournisseur du prof). Franck pense qu’il doit aider Drey car il est redevable à son frère. L’aider, ça veut dire l’impliquer dans ses trafics. Et Dan va vouloir aussi aider Drey, mais il est mal placé pour la moral alors, finalement, on se demande qui vient au secours de l’autre.

Ryan Gosling
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Half Nelson arrive avec une cargaison de nominations en festival et prix. Pour autant, je n’arrive pas à me dire que c’est un film réussi. Les 2 acteurs principaux sont très bons : Drey avec le regard dur de celle qui ne peut pas se permettre d’être ni une enfant ni une ado, Dan, looser charmant, mais minable tout de même, sans excuse.

Pour autant, le film est tellement long et sans grande surprise scénaristique (toutes les péripéties découlent directement de la situation de départ) qu’on se demande où va l’histoire. Il y a quelques scènes fortes et très bien filmées, mais elles ne suffisent pas à donner l’élan. Il faut quand même reconnaître à ce film des cadrages étonnants coupés ou décentrés qui m’ont rappelé In the mood for love de Won Kar-Waï.

Certes, on évite le cliché du prof blanc qui sauve les bons noirs et accèdent ainsi à la rédemption. Mais qu’est-ce qu’on a à la place ? ben, je ne sais pas.

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