Kro o o oooo

The black echo / Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly

Shanghai Fengshui de Nurry Vittachi


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The black echo / Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly

C’est un livre que j’ai lu en français et écouté en anglais, ce qui m’a permis d’avancer plus vite, puisque je ne prends plus tellement le métro.

Le héros est un personnage qui va devenir récurrent chez Connelly : Hieronymus Bosch dit Harry, flic au LAPD, ex star de la police, tombé en disgrâce suite à un problème dans une affaire de serial killer. Depuis, les affaires internes l’ont dans le collimateur : esprit trop indépendant pour faire un bon flic.

Harry est un solitaire, il a des insomnies depuis son retour du Viêt-Nam. Il s’est fait virer des Homicides, département prestigieux, pour se retrouver à la criminelle.

Un dimanche, on l’appelle pour un cadavre trouvé dans un tuyau à l’abandon, du côté du déversoir. Sûrement un junky qui y est mort d’une overdose. Harry s’y rend et découvre que le mort est un de ses collègues du Viêt-Nam, un rat de tunnel comme lui. Les rats de tunnel étaient des mecs qui descendaient dans des galeries creusées par les Viets sous les villages. Ils en débusquaient les occupants et les faisaient exploser éventuellement avec les gens dedans. Des vrais coupe-gorge. C’est de cela que Harry rêve encore.

Alors que tout le monde a envie de classer l’affaire, Harry trouve que cette mort est louche et il ne tarde pas à avoir la conviction que le gars a été assassiné… conviction qui rejoint d’ailleurs celle du FBI avec lequel il va être amener à coopérer dans des circonstances troubles.

Peut-être vous direz-vous que ce scénario manque d’originalité, le vétéran traumatisé, on en a soupé, le flic intègre solitaire et frondeur poursuivi à tort par la police des polices, la guerre entre services… pour autant : ce livre est vraiment très bon. Le scénario est très très bien fait, surtout si la 4e de couverture évitait de divulguer des infos (quelle détestable manie). Harry Bosh est vraiment attachant, dans ses faiblesses, dans ses doutes, éventuellement dans sa mauvaise foi.

J’ai découvert Connelly sur les conseils d’un ami avec La Défense Lincoln, je lui ai trouvé les même qualités que Les égouts. Je vais donc continuer à lire Connelly.

Shanghai fengshui de Nurry Vittachi

J’ai lu le premier de la série : Le Maître du Fengshui perd le nord, dans lequel on y apprenait que mourir est très mauvais pour le Fengshui. Dans celui-là, on y découvre qu’avoir ses locaux démolis par des engins de chantier est très mauvais aussi pour l’agencement fengshui des pièces. C.F. Wong, maître Fengshui vénal et son assistante, stagiaire évaporée australienne sont à Shanghai depuis peu mais sont déjà obligé de déménager.

On retrouve le même humour caricatural que dans le tome précédent. C’est rigolo mais quand même, finalement, je n’adhère pas et je décroche.

Et pour finir, une photo insoutenablement reposante

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