Grasse est une jolie ville que je ne connaissais pas du tout (puisque de toute manière, je ne connais pas grand chose au sud…)
A midi, histoire de revendiquer notre droit à la différence, nous sommes allées manger dans une crêperie. Mais l’honneur est sauf, nous avons pris une crêpe provençale.
La terrasse de la crêperie était joliment ombragée… tant mieux, ça nous a protégé de la pluie.
Les rues de la vieille ville sont agréables ne manquent pas de curiosités :
Sur le parvis de la cathédrale, un chat roux dormait en gâteau en plein milieu :
La cathédrale surmonte la ville :
A l’intérieur, on peut voir dans une vitrine l’authentique mule du pape :
Si vous avez lu Les lettres de mon moulin, vous aviez une toute autre vue de la Mule du Pape. Moi, sous cette forme, bien sûr, ça m’a fait rire.
Grasse est une ville affligée d’un gros monument aux morts en plein sur le parvis de la cathédrale.
Et il faut reconnaître que c’est pas de chance. Parce qu’il est impossible de dynamiter son monument aux morts, parce qu’un siècle plus tard, on voudrait faire des jardins, récupérer une place ou encore parce qu’on le trouve pompier… Encore, Grasse s’en tire bien, il n’est pas trop mal… mais il est en plein milieu.
Grasse, c’est aussi la capitale du parfum. Nous avons visité la parfumerie Fragonnard, qui ne manque pas de rappeler Le parfum de Süskind.
La visite est intéressante (et gratuite), à partir du moment où à la fin, on accepte la pub vibrante faite par les hôtesses pour les parfums de la maison. Mais ce n’est pas grave, on est environné d’odeurs agréables sans être entêtantes (c’est pas du tout Sephora comme ambiance) et les flacons Fragonnard sont vraiment très beaux.
Ca donne envie d’acheter plein de choses… mais faut pas se cacher les yeux… c’est pas donné, les parfums en flacon magnifique.
Dans la foulée, parce qu’il faisait vraiment un très vilain temps, nous avons visité le musée des costumes.
2 réponses à Le Sud II : Grasse