Vous avez vu comme je suis rentrée à temps de Pau ? Un peu plus et j’aurai eu le temps de visiter le musée Henri IV dans le noir.
Livre :
Dresden Files : Blood rites de Jim Butcher
Vous vous souvenez de Harry Dresden, sorcier à Chicago ? J’avais interrompu la lecture de la série, faute de livres. Mais Noël m’a de nouveau pourvu.
Blood rites est un tome très important de la série. On découvre enfin une partie du passé de la mère de Harry et lui-même va être amené à regarder différemment bien des éléments de son passé. Par ailleurs, l’histoire est toujours aussi sympa à suivre. Cette fois, Harry rend un service à Thomas, le vampire de la Cour blanche qui l’a aidé par le passé. Il s’agit de protéger un producteur de film porno visé par un sort d’entropie… c’est à dire en gros, par le mauvais oeil. Connaissant Harry et son côté chevaleresque presque à l’absurde avec les femmes, on sent bien que sa vie sur le plateau d’un porno peut être perturbée.
Cinéma
L’illusionniste de Neil Burger avec Edward Norton et Jessica Biel
Vienne, 1900. Eisenheim l’illusionniste déchaîne les foules par ses tours tellement audacieux qu’on se demande si ce n’est pas de la vraie magie. Sa popularité finit par ennuyer le Prince héritier Leopold… D’autant plus que la fiancée du Prince est l’amour d’enfance de l’Illusionniste.
Edward Norton est un acteur bizarre qui fait peu de films mais qui méritent d’être remarqués. L’illusionniste est un film sans prétention, une belle histoire d’amour et aussi de vengeance, du merveilleux et de l’illusion, un duel entre deux hommes. Un moment agréable à passer avec de bon acteur.
Che 1ère partie : L’Argentin de Steven Soderbergh avec Benicio Del Toro
Je ne connaissais à peu près rien à Che Guevara, mais j’avais une certaine méfiance pour l’icône qu’il est devenu. Avec comme ingrédient du film un metteur en scène et un acteur que j’aime beaucoup, ça méritait quand même de dépasser l’a priori.
Ce premier film raconte le coup d’état qui devient une révolution populaire pour renverser le dictateur de Cuba Batista.
On y voit un Che combattant, toujours en première ligne, intègre, exigeant, impitoyable mais attentif, prenant le temps pour soigner les prisonniers blessés et aussi pour apprendre à lire et écrire à ses hommes.
C’est un film monté en puzzle : les scènes de la révolution sont entrecoupés par le discours qu’il a prononcé aux Nation-Unis en 1964.
Le film s’ouvre et se ferme par sa rencontre avec Fidel Castro dans un appartement de Mexico : là où ils décident de marcher sur Cuba, là aussi où Guevara annonce qu’il veut apporter la révolution dans toute l’Amérique latine.
Le Che : le vrai
Che est un film intéressant à plusieurs titres : d’abord par l’étonnante prestation de Benicio del Torro mais aussi de Demian Bichir dans le rôle de Castro. Et puis, c’est très bien filmé. C’est aussi un film qui montre, sans pour autant faire une leçon politique, l’ingérence criminelle des USA en Amérique Latine. Et je pense qu’on peut dire aussi que c’est un film qui rend compte de la personnalité complexe de Guevara et on peut penser que le deuxième opus permettra de comprendre comment a pu naître la légende.
C’est néanmoins un film un peu long, qui a quelque chose, comme disait Lotin, du “jour le plus long à Cuba”, des coups de feu, de la guérilla de jungle, des prises de ville. Il n’est pas certain que nous allions voir le tome II, mais peut-être.