Avec ou sans hommes de Herbert Ross avec Whoopi Goldberg, Mary-Louise Parker et Drew Barrymore
Fahrenheit 9/11 de Michael Moore
L’immeuble Yacoubian par Marwan Hamed
Deux jours à tuer avec Albert Dupontel, Marie-Josée Croze et Pierre Vaneck
Avec ou sans hommes de Herbert Ross avec Whoopi Goldberg, Mary-Louise Parker et Drew Barrymore
Trois femmes très différentes : une chanteuse noire lesbienne, une oie blanche plaquée par un barman, une femme enfant qui se fait taper dessus par son droguée de compagnon se retrouvent à traverser un bout des Etats-Unis en voiture. Comprenons qu’il est inutile de fuir plus loin quand on a nul part où aller, elles s’installent à Tucson et forment une sorte de famille.
Un peu daté sur les thèmes homosexualité / SIDA (le film date de 1995), ce film est une version light de Thelma et Louise. Agréable à regarder, souvent drôle, il permet de passer un bon moment.
Fahrenheit 9/11 de Michael Moore
J’avais jamais vu, mais maintenant c’est fait, le film de Michael Moore autour des attentats du 11 septembre. Je dirai que ce film comporte 2 parties : une première partie documentée et impitoyable sur les liens financiers entre les familles Bush et Ben Laden à un point qui fait froid dans le dos. Si on était parano et qu’on versait dans la théorie du complot, on aurait envie d’en conclure que les Bush étaient au courant pour les attentats et qu’ils ont préféré laisser faire pour des raisons d’argent.
En tout cas, ils ont couvert la fuite de la famille au lendemain des attentats.
La scène où on voit Georges Bush dans une école maternelle en train de parler aux enfants au moment où on vient lui dire à l’oreille qu’un avion a percuté une tour est sidérante. Il reste là, assis, il ne sait pas quoi faire. On ne lui a pas dit quelle attitude tenir. Il reste à lire l’histoire de Jeannot lapin jusqu’à ce qu’on vienne lui annoncer le 2e avion. Et après ? Il reste encore dans la classe jusqu’à la fin de la séance de photos.
La deuxième partie du film est sur l’enlisement en Irak. On voit des sergents recruteurs chasser le pauvre dans les banlieues américaines et lui faire des promesses d’aventures, de sport, d’héroïsme, n’importe quoi pour que ça marche. Des jeunes se disent qu’avec cet argent, ils pourront faire l’université. D’autres jeunes partent à la guerre comme on part en colo. On voit ensuite des scènes en Irak avec des gamins armés terrorisant des civils comme si c’était un jeu trop fun.
C’est alors qu’on glisse dans le mélo en s’attachant au pas d’une mère qui a perdu son fils. Le film y perd en investigation et y gagne en pathos. Peut-être est-ce la dose nécessaire pour se faire entendre auprès de son public américain ?
En tout cas, pour les 2/3 du film, c’est un reportage qui en vaut vraiment la peine.
L’immeuble Yacoubian par Marwan Hamed
Film réalisé d’après le succès littéraire de l’écrivain égyptien Alaa al-Aswani kroniqué ici.
Comme le film suit très précisément l’histoire du livre, je vous laisse consulter la Kro.
C’est sympathique de voir en image les personnages de la société égyptienne décrite dans le livre. Cela donne une couleur qui m’a échappé (par manque de connaissance de l’Afrique du nord) en lisant le texte.
On peut dire que c’est un bon film, même s’il est un peu long. Mais il est dommage de connaître déjà l’histoire : toutes ces vies qui s’emmèlent, on sait où elles vont et comment elles y vont. Et comme ce n’est pas un film très gai et qui montre plutôt le beau gâchis qu’est l’Egypte actuellement, on perd un peu d’intérêt à suivre l’histoire, tellement les événements semblent s’enchaîner de manière implacable.
Deux jours à tuer avec Albert Dupontel, Marie-Josée Croze et Pierre Vaneck
Il a tout pour être heureux, dirait-on : une épouse qui l’aime et qu’a priori il aime ou en tout cas, qu’il aimait, deux enfants charmants une belle maison. Il dirige une boîte de pub avec un collègue et ami. Pour son anniversaire, il peut réunir autour de lui de nombreux amis.
Mais un beau jour, il va se mettre à tout abîmer : il plaque son boulot, se montre odieux avec ses amis, refuse d’expliquer à sa femme qui était cette femme avec lui au restaurant… Il tente même de se faire détester de ses enfants… mais c’est plus difficile.
Que lui arrive-t’il ?
C’est un film avec de très bon acteur. De toute façon, je suis toujours très enthousiaste aux apparitions de Dupontel (enfin, disons, pour les quelques films que j’ai vus).
La manière dont cet homme va s’ingénier à se faire détester à quelque chose de fascinant.
Ensuite, quand on en apprend la raison, on est un peu déçu, c’est un peu facile, un peu banal. Mais jusqu’à la fin, le film est intéressant.
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