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Tout d’abord, je dois reconnaître que ma soeur a raison : les campanules d’hier s’appellent plus communément des violettes.

Merci à tous ceux et celles qui ont participé au quizz d’hier. Il ne s’agit donc pas de Genève, comme vous avez pu vous en douter, il ne s’agit pas non plus de Paris, et, c’était un piège, ce n’est pas Pau, bien que Henri IV vienne de Pau.

Toutes mes félicitations à Loïs qui a gagné : il s’agit bien de Versailles.

Dans la série tag, la semaine dernière, j’ai vu celui-ci. C’est trop facile de vous demander de quelle ville il s’agit, les parisiens auront reconnu le carrelage d’une station de métro (je ne sais plus laquelle… Rennes, peut-être… en tout cas du côté de Montparnasse)

Films
Dragons
Alice au Pays des merveilles

Dragons

Harold habite le village viking de Beurk. Ce village est habité depuis 7 générations mais ne comporte que des maisons neuves. En effet, alors, que certains ont des moustiques ou des rats, eux, comme nuisibles, ils ont des dragons.
Régulièrement, des dragons viennent piller les réserves du villages. Les vikings les combattent, les dragons brûlent tout.
Les vikings sont de grandes et grosses brutes qui vivent pour tuer les Dragons… Harold aussi ou presque… comme dit son patron (il est apprenti forgeron), avec lui, les dragons ont de quoi se faire un cure-dent… Mais il aimerait bien faire vraiment partie de la famille, alors il a inventé une catapulte et pendant l’attaque des Dragons, il arrive à toucher un Dragon mythique, tout noir, que personne n’a jamais vu…. Mais comme personne ne le croit, il part à sa recherche.

Je n’irai pas par 4 chemins, j’ai trouvé Dragons absolument formidable. Tout d’abord, la 3D rend particulièrement bien sur les animations. Ensuite, les Dragons des différentes espèces sont vraiment très réussis, avec un petit côté manga, d’une part, et un petit côté chat de l’autre, dans leur comportement.

Il y a un vrai clin d’oeil pour les joueurs de Donjons & Dragons, avec un des jeunes qui sait réciter toutes les caractéristiques des différents Dragons (Force + 3, Rapidité + 6, attaque : jet d’acide).

Le rendu des personnages est exceptionnel et les expressions des Dragons à la fois drôles et craquantes au possible. On ajoute de belles images et de l’humour jusque dans les personnages secondaires (comme les moutons qui broutent à Beurk) et vous avez là une vraie réussite.

Alice au Pays des merveilles

Quant Alice était petite, elle avait un père fantaisiste qui l’aimait beaucoup et elle faisait des cauchemars où il y avaient un chapelier fou, un lapin, une chenille bleu et un dodo. Maintenant, Alice a 19 ans. Elle fait toujours des cauchemars, son père est mort et sa mère tente de l’unir avec le fils de l’associé de son père, un benêt guindé qui ne tenterait personne. Visiblement toute sa vie a été décidée à sa place et elle n’est plus la gamine fantaisiste et rigolote qu’elle était. Heureusement, le lapin blanc se montre en plein pendant la garden party et Alice le suit. Elle retrouve alors le pays des merveilles qui a besoin d’elle pour combattre le Jabberwocky et la Reine rouge. Mais Alice ne se souvient pas de son premier voyage.

Tim Burton fait des merveilles dans la fantaisie et l’imagination. Un univers aussi joli que délirant nous est présenté, avec des personnages déjà célèbres, comme le facétieux chat qui sourit, le chapelier fou interprété par Johnny Depp très en forme, la Reine de coeur parano-mégalo par Helen Bonham-Carter ou le lièvre de mars, complètement givré.
Burton est très fidèle à l’esprit de Lewis Caroll. Il fait réciter le célèbre poème du Jabberwocky au chapelier :

“Fleurpageons les rhododendrons
Gyrait et vomblait dans les vabes
On frimait vers les pétunias
Et les mumrates en grapes.“

C’est ce que fredonnait déjà le Chat du Cheshire dans le dessin animé de Disney.

Peut-être que les personnages manquent un peu d’âme, aspirés qu’ils sont dans la folie vrombissante de la réalisation. Mais pour ceux qui aiment Lewis Caroll, ou Tim Burton, ou Johnny Depp ou les 3, c’est un festival.