Décidément, on enquille une série de films pas terribles au cinéma. Deux viennent s’ajouter à la liste :
Imogène de Alexandre Charlot avec Catherine Frot et Lambert Wilson d’après un roman d’Exbrayat
Prince of Persia : Les sables du temps de Mike Newell avec Jake Gyllenhaal et Gemma Arterton
Plus :
Le petit Nicolas de Laurent Tirard avec Maxime Godart, Valérie Lemercier, Kad Merad
Série : Lie To Me
Imogène de Alexandre Charlot avec Catherine Frot et Lambert Wilson d’après un roman d’Exbrayat
Imogene est écossaise en exil à Londres, elle aime le whisky, le rugby et la corne-muse. Et si elle admet que tout le monde n’a pas eu la chance de naître écossais, certains quand même ne font pas d’effort.
Elle travaille comme secrétaire au service de l’espionnage. Forte tête, au moment où elle croit qu’elle va être virée, elle est envoyée en mission.
Comme l’a dit Lotin, il y a quelque chose de Tintin dans cette adaptation, si ce n’est que les personnages sont souvent tournés en dérision, et en particulier Imogene elle-même. Le film aurait pu être sympa et drôle… il est redondant, manque de peps et trop parodique. Finalement, on s’y ennuie pas mal.
Prince of Persia : Les sables du temps de Mike Newell avec Jake Gyllenhaal et Gemma Arterton
Le Roi de Perse a 2 enfants légitimes et un qu’il a adopté dans la rue. L’un des Princes attaque la magnifique cité d’Alamut à la recherche d’armes de destruction massive qu’il ne trouve pas. L’argument n’aurait-il été qu’un prétexte pour envahir la cité ? C’est ce que dit la jolie princesse qui dirige la ville. Mais voilà que le Prince est empoisonné et que son frère, le gamin des rues est accusé à tort. Il s’enfuie avec la princesse qui cherche à récupérer un mystérieux poignard.
Bon, en voyant la bande annonce, j’avais dit : j’y vais pas. Et voilà que Télérama dit que c’est bien, drôle, aussi inventif que Pirates des Caraïbes… bah… on s’est laissé tenter. Et puis un film de Bruckheimer… j’y vais rien que pour la musique. Et le début du scénario m’avait amusé.
En définitive, ça vaut quoi… c’est la énième édition d’un jeu vidéo livré sans manette. On peut être perplexe, quand on voit que les jeux vidéo ont tenté d’imiter les postures humaines pour leur personnage et que maintenant, les acteurs imitent les postures des personnages des jeux qui imitent les humains. C’est un peu ridicule.
Jake Gyllenhaal montre ses muscles tout neuf et bondit de murs en murs, court sur les madriers, saute sur des tonneaux pour récupérer des pièces… non, ça c’est pas vrai.
L’histoire est sans intérêt. Les acteurs font leur job sans la moindre originalité. En outre, ils n’ont vraiment rien d’iraniens, les acteurs, ils sont bien blancs, sauf les méchants, la princesse est belle et a du caractère, le héros est musclé noble et courageux.
En un mot : bof.
Le petit Nicolas de Laurent Tirard avec Maxime Godart, Valérie Lemercier, Kad Merad, Sandrine Kimberlain
Le petit Nicolas vit dans les années 50, il aime son papa et sa maman, il aime ses copains, il aime sa maîtresse, bref il est heureux et il n’a pas envie que ça change… mais voilà qu’il a l’impression que ses parents vont avoir un bébé…
Je n’ai jamais été très fan du Petit Nicolas, version livre de Sempé et Gossinny. Je trouve ça sympa mais ni génial ni très drôle. Je dirai que j’ai la même opinion du film, sympa, marrant, de bons acteurs, juste, je n’y suis pas particulièrement sensible.
En revanche Lotin et Leirnette ont beaucoup aimé.
Lie to me, saison 1, de Sam Baum avec Tim Roth
Le Dr Cal Lightman est un scientifique spécialisé dans la détection du mensonge. Avec son associée, une psychologue et ses 2 employés, il a monté une agence qui travaille soit pour le FBI soi pour des privés pour savoir si les gens mentent…
Ce joueur de foot a-t-il été soudoyé ? Cet accusé est-il coupable ? etc.
La technique d’observation des expressions du visage de Lightman a quelque chose de magique et Lightman a quelque chose du surhomme. Mais la série est sympa, les scénarios sont bon, les personnages attachant, on a bien accroché tous les trois, même si ce n’est pas la série du siècle, bien sûr. Pour une fois, on arrive à suivre une série à la télé en direct. C’est un signe.
1 réponse à Kro de films