Kro des noeuds et des bouts

Sur un bateau, il faut faire attention à ne pas se laisser déborder par les cordages. Très rapidement, ils vous envahissent et transforment votre pont en plat de nouilles.
Toutes les cordes ont un nom, des couleurs différentes et tous les noeuds ont un nom et un usage. Par exemple, il y a le noeud de bouteille qui permet d’enserrer le goulot d’une bouteille pour la mettre à refroidir dans la mer. C’est un des noeuds les plus compliqués qui existent, autant mettre la bouteille en question dans le frigo du bord.

Commençons par le noeud le plus simple : le noeud en 8. Il se fait au bout d’une écoute, de sorte que si l’écoute file, le noeud peut la bloquer.

Certains esprits chagrins pourrait arguer que le noeud de cravate pourrait tout aussi bien faire l’affaire dans bon nombre de situations. A des fins pédagogico-démonstratives, nous avons fait un certain nombre de noeud de cravate ou assimilés à défaut d’autre chose. Il faut se résoudre à l’évidence, c’est moins bien. Surtout à défaire, en général.

Le noeud de taquet (ou noeud de store de terrasse)

Par ailleurs, il faut signaler que entre faire un noeud au calme, assise sur le pont et faire un noeud au moment où on en a besoin, il y a une grande différence. Prenons par exemple le célèbre noeud de store de terrasse, qui se fait verticalement et avec 2 doigts. Sur un bateau, on l’appelle noeud de taquet, il se fait horizontalement et avec des grosses mains. Je suis très forte en noeud de store, mais bien moins en noeud de taquet.

Les taquets bloqueurs et les winchs : rien de tout cela ne doit faire des noeuds : les seuls noeuds autorisés sont ceux qui sont fait exprès.

N’oublions pas le noeud de bosse qui permet de débloquer une manoeuvre supattée.